Week-end à la campagne avec 3 soumis – juin 2014 #3 – bizutage pour un jeune chiot

Hello 🙂

Je suis en train de préparer un post pour la nouvelle rubrique « mode d’emploi » du site, le premier sujet sera une compilation d’idées sur le tease and denial et autres agréments de chasteté. J’ai déjà pas mal de choses mais si vous avez des idées originales n’hésitez pas à partager vos expériences => http://mllemilie.com/contact/

Il n’y aura probablement pas de publication ce week-end puisque je n’ai pas eu le temps de prendre de l’avance sur mon texte, à moins que je vous sorte une nouvelle partie de mon témoignage, c’est une bonne idée ça ! 🙂 J’enverrais ça samedi ou dimanche.

Pour relire les parties précédentes de cette série vous avez le sommaire ici.

Pour en revenir à l’action, après la préparation les choses sérieuses pouvaient enfin commencer. J’étais en train d’asseoir mon pouvoir en les mettant en situation de stress. Nous nous étions arrêtés au milieu de nulle part, je suis sortie de la voiture, j’ai passé quelques minutes à consulter mon smartphone pendant que mes soumis étaient encore à l’intérieur. Je vous rappelle que la sécurité enfant étant activée ils étaient coincés et ne pouvaient ouvrir la portière eux-mêmes. Quand j’ai estimé qu’ils avaient assez mariné j’ai ouvert la portière en leur faisant signe de sortir. J’avais pris un air sévère et j’avais ma cravache à la main.
— En ligne !
J’allais les passer en revue et les inspecter comme il se doit.
Chétif et Chouchou ont mis leurs mains derrière la tête par réflexe, le nouveau a encore eu un temps de retard, imitant ses camarades quelques secondes après eux. Je me suis mise face à lui, il a baissé la tête pour ne pas avoir à m’affronter. J’ai dit avec sarcasme.
— Mes yeux sont plus hauts.
Il a répondu nerveusement.
— Je ne regardais pas vos ….
Trop intimidé pour finir sa phrase.
— Pourquoi ? Ils ne sont pas assez jolis pour que tu daignes avoir le réflexe de les regarder ? Je te préviens tout de suite je n’aime déjà pas les soumis rebelles mais si tu veux m’attaquer sur mon physique n’espère pas en sortir vivant ! Parce que là ce n’est plus du BDSM mais la guerre !
Il devait se demander où il était tombé. Je prends beaucoup de plaisir à jouer aux hystériques capricieuses. Je voulais être claire dès le départ, mes soumis doivent s’attendre à toujours être pris en défaut, à devoir abandonner de raisonner avec moi lorsque je fais une crise d’autoritarisme. Quoi qu’ils aient fait ils doivent avoir le réflexe de s’excuser d’être des hommes et de se laisser punir point final. Ce n’est pas mon problème s’ils se sentent émasculés à être baladé de la sorte. Surtout que le coup du décolleté est un classique.
— Je ne voulais pas. Vous êtes très jolie maitresse et vos …
— Donc tu les as regardés ?
Il a souri, essayant de dédramatiser la situation.
— Moi ça ne me fait pas sourire ! Manquer de respect au corps d’une femme n’est pas digne d’une personne se prétendant soumise.
— Je ne le referais plus.
— Tu n’as jamais vu de seins ?
Il a répondu fièrement.
— Si maitresse.
J’ai soupiré en levant les yeux.
— Évidemment tu es un homme, tu passes ton temps à mater du porno.
Contre toute attente il m’a contredite.
— Non.
— Pardon ?
S’il y a bien une chose qui me fait m’emporter c’est bien un soumis qui me conteste. En soi ce n’est pas un problème, s’il veut se faire piétiner c’est son problème pas le mien.
— Tu vas oser me mentir en me regardant dans les yeux ? Tu veux me faire croire que tu ne regardes pas de porno ?
Il a senti le danger arriver et a fait machine arrière.
— Un petit peu.
Trop tard il avait mis le pied là où il ne fallait pas et je devais lui faire passer l’envie de recommencer. La fermeté il n’y a que ça de vrai.
— Combien ?
— 1 à 2 fois par semaine.
J’ai écarquillé les yeux avant de m’enflammer.
— De 1, ne me prends pas pour une idiote, moi je ne suis pas née avec un chromosome défaillant je sais très bien que tu me donnes un chiffre sous-estimé. De 2 …
J’ai pris une inspiration pour me tenter de me ressaisir et créer un effet d’angoisse.
— Non mais tu te rends compte de ce que tu dis ! 2 fois par semaine c’est « un peu » ? Tu te rends compte à quel point ça va mal dans ta tête pour que tu en viennes à penser ça ?
Je jouais la petite fille pure et parfaite qui fait culpabiliser. Je le descendais tout en me valorisant.J’ai soupiré d’énervement, je me suis adressé aux deux autres soumis. Ils essayaient de se faire tout petits pour ne pas se faire prendre à partie, appréciant de n’être que spectateur. Il y a une excitation spéciale à n’être qu’observateur de la punition d’un autre soumis, c’est comme une vidéo sauf que vous êtes proche du danger, suffisamment proche pour être le prochain.
— Qu’est-ce que la masturbation ?
Ils ont répondu.
— Un délit maitresse.
La réponse avait fusé, un autre signe de dressage qui ne trompe pas, ils savaient qu’il ne faut pas contredire sa dominante. Ma place dans le jeu c’est d’avoir les rênes, de trouver les idées, les soumis peuvent bien me laisser le droit de définir la rhétorique de ce petit monde que nous nous créons.
Je me suis retourné vers le nouveau.
— Alors tu avoues ? Tu es un délinquant ?
Il était embêté, ne sachant pas quoi dire.
— Oui.
— Fais une phrase complète.
— Je suis un délinquant maitresse.
— Tu sais que les châtiments corporels ont cours sous mon autorité.
Il a rougi, excité par la perspective.
— Je vais te faire passer l’envie de te faire punir. Même pas une heure et tu m’agaces déjà. Profites-en tu ne passeras pas une autre heure sans un changement radical de comportement. Déshabillez-vous ! Inspection surprise des colliers et des cages.
Je leur ai jeté des sacs plastiques aux pieds pour qu’ils mettent leur affaires. Comme j’avais été ferme en continu pas un seul n’a hésité à retirer ses vêtements malgré le fait que nous soyons en pleine nature. J’aime ces moments où je n’ai qu’à claquer des doigts pour faire tomber des tabous. Avec la motivation adéquate les soumis ont du potentiel. Je suis restée à côté du nouveau, dès que son torse a été nu j’ai pris un marqueur pour lui faire une marque sur l’épaule. Il s’est laissé faire sans comprendre.
— Je tiens les scores. Pour ne pas oublier vos erreurs et vous traiter en conséquence. En fonction des marques que vous avez vous perdez en confort. Tu comprendras bientôt à quel point elles sont infamantes.
Il y avait un petit côté bizutage au traitement que je leur faisais subir. La confiscation des effets personnels les mettait à ma totale merci.
— S’il y en a qui n’ont pas pris soin de leur cage ils rentreront à Paris tout nu et à pied.
En tant que dominante j’ai un plaisir tout particulier à voir mes soumis prendre soin des instruments de discipline, par exemple huiler le cuir d’un strap pour garder sa souplesse et conserver son pouvoir correctionnel. C’est une marque de respect envers l’outil et le dominant qui le manie. Sans faire mal au soumis je lui donne une leçon « conduit toi bien ou tu le recevras. Tu sais à quel point il fera mal tu l’as préparé toi-même ». C’est aussi pour cela qu’il faut exposer les instruments de discipline lorsque l’on a un mari soumis, pour qu’il n’oublie jamais ses engagements. Pour la cage de chasteté c’est un peu le même processus. Le soumis n’aime pas sa cage et pourtant doit en prendre soin, cela renforce son émasculation. C’est lui dire « la cage n’est pas l’ennemi, c’est ton désir que tu dois craindre ».
J’ai noté une petite pointe d’angoisse dans leur attitude, je les imaginais en train d’anticiper ce que j’allais pourvoir leur reprocher. Les inspections sont une pratique très intéressante en début de séance, le soumis attend immobile et donne au dominant le pouvoir de le juger, c’est très symbolique.
J’ai commencé par mes soumis expérimentés, j’ai vérifié leur collier. Pendant les séances je leur fais porter un collier avec une médaille en forme d’os personnalisée avec leur nom de soumis. J’ai rajouté un petit cadenas pour les empêcher de l’enlever par eux-mêmes, symboliquement ils vont être coincés dans ce rôle pendant tout le week-end. Ce n’était qu’un détail, le plus important restait l’inspection de la cage sous toutes ses coutures. Il ne s’agissait pas de simplement la regarder mais bien de la manipuler brutalement comme une démonstration de ma force. Cela semblait inconfortable pour eux de voir leur queue remise à la verticale avec la traction sur les bourses que cela impliquait. Bizarrement ils ne se sont pas plaints 🙂
J’ai pointé du doigt une jointure de celle de Chétif.
— C’est quoi ces fissures ?
— C’est l’usure maitresse.
— Moi je crois que c’est plutôt une tentative ratée d’évasion.
Il a dégluti pendant que je me relevais. J’ai mis ma cravache sous ses bourses. Depuis que j’avais vu Candice manier « la cravache à bourses » je n’arrêtais pas d’y penser. J’avais toujours trouvé les cravaches en forme de cœur ridicules, elle m’avait montré une utilité que j’ignorais et cela m’avait stimulé.
— Tu préfères avouer ton délit ou il faut que je t’interroge.
— Je préfère avouer maitresse. J’ai tenté de m’évader.
C’était frustrant qu’il craque immédiatement, je l’aurais bien frappé un peu.
— Bien, il va falloir durcir ta détention. Tu es responsable de tes actes tu ne peux t’en prendre à toi-même. Tu as une idée de ce qui ce serait passé si j’avais pris ta queue hors de sa cage ? Tu sais ce que je fais aux queues en liberté ?
— Vous les rendez inutilisable définitivement.
— Je les broie ! Douloureusement.
Il fallait voir la tête du nouveau à côté, sa queue était en liberté et il était le prochain à passer l’inspection, il craignait ce que j’allais lui faire. Vous vous doutez d’ailleurs qu’il avait pris du volume à cause de la situation. Avoir une érection devant leur maitresse et une situation que les hommes ne le vivent généralement pas très bien. Ils ont raison, avec moi cela se termine mal.
Le moment qu’il redoutait est arrivé, je me suis mise devant lui, jouant la déception en le voyant. J’ai croisé les bras de mécontentement.
— Regardes tes camarades. Tu n’as pas l’impression qu’il te manque quelque chose ? Tu n’as pas l’impression de sortir du lot ?
— Je ne savais pas qu’il en fallait une cage et un collier sinon je l’aurais fait je vous assure.
— ll me semblait que tu avais des valeurs BDSM ? Depuis quand un garçon du milieu ne passe pas son temps en cage ? Le monde change bien, les valeurs se perdent. Malheureusement je suis la gardienne des règles et je ne suis pas trop d’accord avec cette vie dissolue que tu mènes. Cela fait combien de temps que ta queue est en infraction mon jeune récidiviste ? Et oui je n’ai pas oublié tes délits précédents. Tout va se cumuler et ça va faire mal.
Il a répondu à côté.
— J’ai pas les moyens. Ça coute cher une cage.
J’ai gloussé devant son audace. Les deux autres soumis n’osaient pas dire un mot pour le soutenir, ils n’avaient pas intérêt.
— Ce n’est pas un investissement lourd, les best-sellers c’est quoi CB 6000 /3000 ? Et elles valent 30 euros. Bien sûr elles sont en plastique ce n’est pas pour un port prolongé mais tu as déjà de quoi faire pour apprendre.
— Je ne savais pas.
— Tu te rappelle ton problème avec le porno dont nous venons juste de parler ? Tu vois un rapport de cause à conséquence avec l’absence de cage.
— Si je garde la clé ce n’est pas amusant, ça n’empêche rien.
J’ai marmonné « je vais t’en donner de l’amusement » avant de dire sur un ton plus pédagogue.
— Ça te permet de tester le confort avant la mise sous clé définitive. Il faut trouver la bonne taille et ça prend du temps. Est-ce que tu veux me faire perdre du temps ? C’est ça ? Je suis une femme, ma responsabilité c’est la clé pas la cage.
— Je n’y avais pas pensé.
J’ai regardé les deux autres soumis l’air blasée.
— Et pourquoi il n’y a pas pensé ? Chouchou ?
— Parce que nous autres les hommes nous ne sommes pas équipés pour penser.
J’ai souri en me tournant vers le nouveau.
— Tu es d’accord avec ça ? Quelle question. Evidemment que tu es d’accord tu viens de le prouver par l’exemple. Non. Si je veux être précise tu viens de prouver que tu es con. Cela ne prouve pas que tous les hommes le sont.
Cette précision ne lui faisait ni chaud ni froid. J’agissais de manière hautaine.
— Je te rassure tu es minable pour un homme mais tu ne t’éloignes pas trop de la moyenne. C’est déprimant de faire ce genre de constat. Je devrais m’y faire, vous constituez quand même la moitié de la population. Suffisamment nombreux pour la tirer vers le bas.
J’étais en train de me perdre dans mon argumentaire, je me suis recentrée.
— Bref, un homme ne peut pas débarquer devant une femme et dire « je veux être soumis » ça se prépare tout ça. Question de respect. Tu dois te présenter devant nous en ayant fait un minimum de travail. Tu as fait cette préparation ?
Il était envahi de honte.
— Non.
— Tu as envie de me respecter ?
— Je vous respecte maitresse.
— Pour l’instant ce n’est pas ce que disent tes actes. Tu as envie de t’améliorer ?
Il a hoché la tête. J’ai insisté.
— Même si cela signifie souffrir ? Tu es prêt à te ramasser des corrections plus sévères les unes que les autres
— Oui maitresse.
— Bien, première leçon : les bases.
J’ai pointé sa queue de ma cravache.
— Chétif qu’est-ce que c’est ?
Mécaniquement il a répondu.
— Une zone très sensible spécialement conçue pour vous servir à nous torturer et nous éduquer par la souffrance.
— Ça peut donner du plaisir ? Chouchou ?
Tout aussi discipliné que son congénère il a répondu.
— C’est une utilisation déviante, nous n’avons pas le droit de faire ça. C’est immonde.
Je dois reconnaitre que je ressens une certaine fierté à voir les effets de mon dressage sur mes soumis. Je râle quand j’ai moins d’occasion de les punir et pourtant j’ai des pointes d’orgueil à les voir filer droit grâce à moi. Je ne suis pas simple à comprendre. J’avais envie de les montrer à tout le monde en disant « c’est moi qui les ais fait ! ». Les soumis doutent parfois que nous sommes fiers d’eux, nous ne le montrons pas souvent et pourtant c’est le cas.
— D’ici peu de temps toi aussi tu sauras répondre de la sorte. Ça te fait envie ?
Il avait un grand sourire.
— Oui maitresse.
— De toute façon nous allons vite être fixés. Vous deux, vous avez entendu ? Il veut que rien ne lui soit épargné alors je compte sur vous. Si vous le voyez faire une connerie vous le balancez ou je vous considérerais comme complice. D’ailleurs je vais monter les enchères, vous êtes responsable de son comportement. C’est aux chiens de s’occuper des chiots après tout. Tiens je crois que je viens de te trouver un surnom, ça sera le Chiot à présent. Ce surnom te plait ?
— C’est vous qui décidez maitresse.
Je lui ai ébouriffé les cheveux.
— Ça c’est un bon chiot. En plus on va pouvoir vous appeler les 3 C. Il y a plein de noms rigolos qui commencent par un C. Pas vrai ?
— Oui maitresse.
— Tu me donnes des exemples le Chiot ?
— Connard, crétin …
— J’ai une idée de jeu ! Chacun votre tour vous allez me donner des synonymes de « mâle » commençant par C. Bien sûr interdiction d’utiliser plusieurs fois le même. Ma chère collègue la cravache saura épauler ceux qui ont le moins de vocabulaire.
J’ai désigné Chétif.
— Crasseux.
Puis Chouchou.
— Castré.
Enfin le Chiot.
— Crédule.
Et ainsi de suite.
— Clochard.
— Casse-pied.
— Cochon.
Ils hésitaient de plus en plus à chaque réponse, j’étais en train de faire les paris sur qui ferait le premier faux pas.
— Cloche.
— Crevard.
— Criminel.
— Clodo.
Chétif s’est pris un coup de cravache sur les bourses.
— Quelqu’un l’avait déjà dit.
— Il avait dit clochard ce n’est pas pareil.
Il s’est repris un deuxième coup sur les bourses.
— Ça te semble trop ressemblant maintenant ?
— Oui pardon maitresse.
Qu’est-ce que ça faisait du bien de lui cravacher les couilles, j’adore ça. Chouchou a continué.
— Crapule.
Je l’ai repris.
— Stop, n’avance pas si vite. Chétif n’a toujours pas dit le sien.
— Euh … Catastrophique.
J’ai désigné Chouchou.
— Mais je viens d’en donner un !
— Tu as parlé quand ce n’était pas ton tour, estimes-toi heureux de ne pas avoir été cravaché.
— Pardon maitresse.
Il s’est mis à chercher, je préparais mon coup de manière ostensible pour le déconcentrer.
— Critiquable ?
— J’accepte. Suivant.
Le Chiot allait dire un mot mais s’est figé en sentant le cuir de ma cravache sur sa queue. Il a semblé avoir un blanc.
— Pardon maitresse je l’ai sur le bout de la langue.
J’ai tapoté sur ses bourses, il était « très tendu » et c’est un euphémisme. Je crois qu’inconsciemment il voulait me tester.
— Candide !
— Bien.
J’étais presque déçue qu’il trouve quelque chose.
— Je ne vous croyais pas si doué avec les mots. Je vais peut-être finir par vous trouver une utilité.
J’ai repris un ton plus sérieux pour rappeler mes consignes.
— Quoi qu’il en soit le Chiot a besoin qu’on lui explique comment le monde marche et j’ai autre chose à faire ce week-end alors vous allez prendre soin de lui. S’il ne respecte pas les règles je considérerais que vous n’avez pas rempli votre tâche de mentor et vous en assumerez les conséquences. Et pour être sûre que vous ne me cacherez rien je vais vous donner une carotte. À chaque fois que vous le donnerez une info vous éviterez la correction et vous recevrez une récompense.
J’adore monter les soumis les uns contre les autres. D’ailleurs je n’allais pas être déçue des effets de cette consigne.

La suite par ici.

Week-end à la campagne avec 3 soumis – juin 2014 #2 – présentations

Hello 🙂

Encore un post écrit à chaud dans la soirée (mais posté le lendemain je me suis endormie dessus 😳 ), j’essaye d’en faire un maximum tant que c’est tout frais en mémoire quitte à avoir moins de recul sur le contenu.

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Sommaire du récit ici.
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Je rappelle donc le contexte : un week-end dans une maison de campagne avec 3 soumis. À ce point là j’avais laissé mon homme s’amuser au chenil (question de point de vue 😆 ). J’avais revêtu une tenue soignée, l’uniforme de la dominatrice stricte, jupe noire, chemisier blanc et cravache à la main.

Le point de rencontre avait été convenu sur le parking près d’une place dans un village adjacent à la résidence. Je suis arrivée en avance volontairement. Cela peut vous sembler étrange il faut que je vous explique mon intention. J’allais être la seule domina face à 3 soumis pendant tout un week-end, si je n’installais pas une dynamique de discipline dès le départ j’étais cuite.

Imaginez-vous conserver l’ordre alors que la première image que les soumis ont en tête c’est vous vous prenant les pieds dans le tapis ou bafouillant. Si vous leur montrez que des ouvertures existent petit à petit ils essaieront de grignoter des privilèges et une fois que vous avez accordé un truc à l’un il faut le donner à l’autre. Ce n’est bien sûr pas immédiat, c’est progressif et cela devient infernal quand ils osent répondre. Parfois cela devient même un jeu entre-eux, celui qui sera le plus insolent. Ne rigolez pas ils le font vraiment ! D’ailleurs comprenez bien que c’est une fatalité, en fin de week-end la situation serait bien plus détendue qu’au début, c’était mécanique, les soumis allaient perdre au minimum en concentration. Si je partais de trop bas j’aurais fini par franchir la ligne à problème. Si je n’y avais pas pris garde à la fin du week-end vous m’auriez retrouvé soit en pleine crise de nerf soit avec des soumis sanguinolents. Je pense que c’était les deux seules hypothèses réalistes.

Vous allez peut-être me trouver dure mais par expérience je vous assure que vous vous faites bouffer si vous ne serrez pas assez la bride ab initio. Les soumis peuvent être de vrais gamins quand ils s’y mettent. Je ne vais pas trop m’en plaindre ils me donnent des occasions en or pour les punir même s’il y a des limites à ce que je peux supporter.

La principale préoccupation de cette première séquence était donc de prendre un ascendant suffisant pour qu’il tienne tout le week-end, j’allais sortir l’artillerie lourde et leur faire prendre de bonnes habitudes. C’est bien plus facile lorsque vous procédez comme ça.

Première arme de mon arsenal : les mettre en état de stress. C’est moins facile qu’il n’y parait puisque les soumis finissent par s’habituer à notre présence, il y a forcément une confiance qui s’installe. J’avais pris le partis de les aveugler, pas physiquement, plutôt psychologiquement. J’allais prendre des décisions radicales sans les expliquer, un peu comme ce que j’avais fait subir à mon ingrat de chéri dans la publication précédente. Il fallait que les soumis ressentent une perte de contrôle, une impuissance, une infantilisation radicale.

Pour leur faire perdre leurs repères je leur avais donc donné rendez-vous dans un village proche de la location et non pas sur place. Ils n’en connaissaient d’ailleurs pas l’adresse exacte. Je préparais mon coup depuis longtemps et dès la réservation je les avais fait payer sans leur donner de détails. La perte de repère géographique participant à l’ambiance. Evidemment ils avaient pu se préparer à cet aspect puisque sans l’expliciter j’avais été obligée de leur cacher des informations et ce n’était pas discret.

C’était donc pour ça que j’étais arrivée en avance, je voulais introduire une perturbation au plan qu’ils avaient pu imaginer. Mettez-vous à leur place, vous avez rendez-vous quelque part et votre maitresse est là avant vous. Quelle est votre première réaction ? « à mince je me suis trompé sur l’heure ? ». Je ne voulais pas leur laisser une seule seconde pour s’approprier l’environnement, c’était mise sous pression directe.

Autre avantage je voulais éviter qu’ils discutent entre eux et sympathisent, je ne voulais pas qu’ils se liguent contre moi. Ils le font s’y je n’y prends pas garde l’expérience me l’a appris. Parfois, lorsque j’ai donné à mes soumis des tâches concurrentes, c’est-à-dire qu’ils devaient faire la même chose et que le plus méritant avait une récompense et inversement pour le dernier, j’ai eu des résultats surprenants. Le jeu est amusant si tous les soumis se donnent à fond et non pas qu’ils s’entendent entre-eux pour en faire le moins possible en tournant pour répartir les punitions. C’est moi qui distribue les punitions, pas les soumis qui se les répartissent ! Quand je dis que les soumis méritent les coups qu’ils se prennent je ne plaisante pas, leur esprit pervers est sans limite !

Je n’allais pas les laisser échanger leur nom ou email pour qu’ils puissent comploter dans mon dos. Ils allaient rester des inconnus les uns les autres. En tout cas j’allais tout faire pour.

En les attendant je me suis assise sur le capot de ma voiture et j’ai mis des lunettes de soleil pour attendre en profitant du beau temps. J’en ai profité pour relire mes fiches de préparation.

Ma première victime du jour allait être « Chouchou ». Je préfère désigner mes soumis grâce à un surnom que je leur ai donné, déjà pour l’humiliation mais aussi pour l’anonymat. Il n’y avait rien d’affectueux à ce surnom ridicule et émasculant qu’il devait à son attitude. Il faisait partie de ces gens qui, à l’école, essayaient toujours d’être le chouchou de la maitresse. En tout cas je l’imaginais comme ça dans ses jeunes années. Un soumis qui en fait trop en devient énervant. Si je devais faire une comparaison je la ferais avec un chien qui vous saute dessus en remuant la queue quand vous rentrez le soir. J’étais sûre que si sa queue à lui n’avait pas été en cage elle aurait aussi frétillé en me voyant. Je suis médisante et le pire c’est que je n’en ressens aucune honte. Je tiens à dire que je ne suis pas en train de parler dans son dos, je ne me prive pas pour lui faire des reproches en face à face. Pour finir son portrait, il est quarantenaire n’acceptant pas son âge et essayant de paraitre dans le vent. Malheureusement pour lui nu il ne peut pas y faire grand-chose et la chute n’en est que plus dure. La seule qui peut utiliser des accessoires pour se faire belle c’est moi, question de statut. Il essaye toujours d’être serviable je peux lui accorder ce point, cependant ça ne change rien au fait qu’il est un peu con sur les bords. Il faut être honnête, non j’exagère, il est simplet c’est tout. Je ne veux pas insinuer que ce n’est pas quelqu’un de bien au contraire, juste que ce n’est pas avec lui que vous aurez un débat sur la politique étrangère. D’un autre côté ce n’est pas ce que j’attends d’un soumis. Il se peut aussi qu’il en rajoute, qu’il le fasse exprès pour renforcer mon statut supérieur, qu’il joue un personnage. Je m’en moque à vrai dire.

Ma deuxième victime allait être « Chétif », un soumis plus jeune que le précédent de quelques années. Un type renfermé, un cas assez difficile auquel il fallait faire attention. J’ai bien dit difficile et non pas un mauvais soumis. Il est du genre à ne pas extérioriser ce qu’il ressent, il cache ses émotions. Il peut se laisser faire même s’il n’aime pas juste pour ne pas m’interrompre. Comment voulez-vous que je dose la difficulté des coups ? Est-il au max ? Est-ce qu’il s’ennuie ? Je suis perpétuellement dans le noir. Lorsque j’ai envie de le récompenser j’ai toujours cette question : comment ? Bien sûr j’ai la feuille de profil qu’il a remplie mais s’il ne m’a pas dit la vérité je n’ai pas de moyens de contrôler. J’en viens parfois à douter qu’il aime ça. Il revient pourtant. Je critique mais je suis pareil, je cache mes faiblesses derrière un masque. En un sens je peux le comprendre. J’ai de l’affection pour lui ne vous y trompez pas, j’ai juste peur de mal le cerner.

Ma dernière victime n’avait pas encore de surnom et pour cause il était nouveau. Parfois mes soumis passent du temps sans s’en voir attribué un, je fais ça à l’instinct. Il faut que ça corresponde bien à son porteur et ce n’est pas si évident. Il faut du temps pour en trouver un qui les énervera à chaque fois qu’ils l’entendront. C’était un étudiant qui s’était fait la promesse que s’il réussissait ses examens « il passerait enfin à l’acte ». Il ne devait pas s’inquiéter j’allais le baptiser comme il se devait vous me connaissez. Dans sa grande naïveté candide il m’avait confié qu’il était mal à l’aise devant une femme sûre d’elle, qu’il osait à peine nous toucher. Il m’avait dit ça espérant que je le mette à l’aise pour sa première, que je prenne soin de lui …. c’est tout à fait mon genre 🙄 non je plaisante j’allais le démonter et abuser de lui. Ne faites pas les étonnés, de toute façon un soumis cherche à jouer avec le feu je ne faisais que lui donner ce qu’il recherchait sans le savoir 😛

Ils ont commencé à arriver. D’ailleurs qui est arrivé le premier à votre avis ? Je vous donne dans le mille, Chouchou. Je persiste et signe sur le fait qu’il aurait frétillé de la queue ai elle n’avait pas été en cage. Il était clair qu’il était tout excité de me voir. Je vous rappelle que ce sont mes soumis et que j’ai le droit de me moquer d’eux à volonté c’est le contrat.

Je suis restée stoïque, semblant ne pas lui accorder d’attention, les lunettes de soleil sont pratiques pour ça. Je lui ai dit de se taire, qu’il n’était pas en position de parler. Mon but était de le déstabiliser, j’avais sous-entendu qu’il avait fait quelque chose de mal et j’allais le laisser mariner dans le doute le temps que les autres arrivent. Il s’est assis en tailleur aux pieds de la voiture, à côté de moi. Une bonne réaction je trouve. Comment vous voulez que je sois sévère avec des soumis sages !

Le fait d’imposer l’attente en silence n’était pas anodin. J’aime le faire pour dramatiser la situation, le silence fait partie de la partition, c’est un instrument comme un autre. Il faut aussi comprendre que le BDSM c’est faire un break, marquer une pause avec le quotidien et qu’il faut en temps pour changer de personnage, il faut changer de rythme et se poser.

Le second à arriver a été le plus jeune, il a timidement dit bonjour. Chouchou lui a fait signe de se taire. C’était parfait, le stress allait se communiquer entre eux j’allais pouvoir en tirer parti.

C’est donc Chétif qui a fermé la marche, il n’a pas été en retard, juste à l’heure … pile. Il avait dû avoir peur qu’en arrivant en avance ou en retard il me permette d’apprendre quelque chose sur lui… Je vous le disais, il n’exprime aucune personnalité s’en est presque une performance. Il m’énerve tellement parfois qu’il m’arrive d’avoir envie de le torturer pour de vrai jusqu’à ce qu’il montre une émotion. Je suis méchante, je fais pareil si ce n’est que je suis plus maligne dans le choix de ma couverture.

Je me suis remise sur pied, j’ai enlevé mes lunettes, les repliant lentement avant de les laisser tomber sans même y faire attention. J’adore faire ça, me montrer négligente et laisser tomber les choses pour que quelqu’un les rattrape au vol. J’ai l’impression d’être une princesse avec une cohorte de serviteurs autour de moi pour répondre à mes moindres demandes. C’est comme un jeu, si ça touche le sol ils ont perdu. Bien sûr il n’y a pas d’avertissement c’est à eux d’être attentif. J’avais eu l’espoir qu’ils se fassent avoir pour que je puisse commencer par une punition collective bien méritée. Malheureusement je les ai trop bien dressés ils ont réagi au quart de tour. Je dois être trop prévisible. Le premier qui allait faire un pas de travers allait vraiment s’en prendre plein la gueule.

Vous posez tous vos effets personnels dans vos voitures et vous me passez les clés. Vous ne gardez que le minimum de vêtements, votre liste de pratiques mise à jour et votre carte Vitale. Oui, si vous faites trop les cons vous en aurait besoin.

Un bluff totalement gratuit et pourtant il fallait voir leur état de fébrilité lorsqu’ils l’ont mise dans l’enveloppe que j’avais faite circuler. En un sens c’était accepter qu’ils allaient être battus physiquement. C’est tout un processus d’acceptation. Pendant qu’ils finissaient j’ai lancé une dernière menace.

Si je vous attrape avec un portable, des cigarettes ou tout autre objet de contrebande je vous assure que vous en garderez longtemps des marques gravées profondément dans votre chair. Je ne vous prends pas en traitre, vous avez encore le temps de poser ce que vous auriez « par mégarde » oublié dans vos poches. Vous savez tous qu’avec moi ce ne sont pas des menaces en l’air je n’ai pas besoin de faire un exemple ?

J’étais dure avec eux comme c’était le plan si vous vous rappelez le début. Chouchou et Chétif ont répondu immédiatement, le nouveau a pris le train en route, je me suis rapproché de lui.

Tu n’as pas l’air convaincu. Tu comptes essayer de truander pour expérimenter ce dont je parle ?

Il s’est presque mis à paniquer à l’idée d’avoir mal agis, il était clair que c’était un débutant. Je ne le dirais jamais assez, une domina trouvera toujours de quoi redire si elle le veut. Ce sont simplement des justifications pour les punitions, si vous êtes vraiment mauvais vous ne serez pas puni vous prendrez la porte.

Je vous jure que je ne veux pas de problème. Je ferais tout ce que vous me direz de faire. Je veux bien faire.

Je préfère ça, mais attention je t’ai à l’oeil.

Je ne vous décevrais pas.
Tu es un homme. Ne fais pas de promesse que tu ne pourras pas tenir.
S’il comptait passer un week-end en observateur il allait être déçu, j’allais le forcer à venir sur le devant de la scène. Un des autres trucs pour prendre facilement le pouvoir c’est de taper sur le plus faible et de s’en servir comme exemple. Les autres seront soulagés de ne pas avoir été choisi et se mettrons de votre côté. Ce n’est pas vous contre 3 soumis, c’est toujours le groupe (dont vous) contre 1 soumis. Bientôt ils allaient se battre pour ne pas être le vilain canard mis à l’index. Il ne fait pas bon être le plus faible dans un groupe de soumis.

Nous n’allions pas passer la journée sur une place publique, j’ai déverrouillé ma voiture.

On y va.

J’ai jeté l’enveloppe sur le siège passager. Chouchou m’a demandé.

Vous voulez que je conduise maitresse ?

Je l’ai regardé froidement avec un dédain prononcé.

J’ai l’air d’être irresponsable ?

Il est resté pantois, j’ai poursuivi.

Tu me prends pour une conne c’est ça ?

Non pas du tout maitresse.

Pour rajouter à son stress j’ai joué celle qui essaye de se maitriser et fait des efforts pour rester calme. J’ai parlé lentement, semblant prête à exploser à chaque instant.

Dis-moi, quand les veaux vont à l’abattoir ils conduisent ?

Non maitresse.

Alors explique-moi en quoi la situation est différente ?

Secrètement j’espérais qu’il dise une ânerie, le piège était trop gros il n’allait pas tomber dans le panneau en répondant « je ne suis pas un veau », « les veaux ne savent pas conduire » ou un truc stupide dans le genre.

Pardon maitresse je réalise maintenant que ma question était stupide.

J’ai lancé un regard mauvais vers les deux autres.

Il me semblait avoir dit de monter dans la voiture pourtant je vous vois encore dehors. Je dois avoir des hallucinations je devrais consulter.

Je peux vous assurer qu’ils se sont précipités à l’intérieur. Aucun n’a osé demander s’il pouvait prendre la place avant côté passager, ils se sont entassés sur la banquette arrière. Ils n’auraient pas eu le droit d’aller devant de toute façon mais ça m’aurait donné l’occasion d’en engueuler un. Dommage.

Petit message de prévention : même si l’envie me démangeait on ne met jamais quelqu’un dans le coffre. Je sais que certains trouvent l’idée excitante moi la première mais c’est une question de sécurité. Les voitures sont faites de tel façon qu’en cas de choc par l’arrière (par exemple un automobiliste qui ne respecte pas les distances de sécurité ou qui ne voit pas que vous ralentissez à cause d’un obstacle) le coffre se déforme pour absorber le choc et protéger l’habitacle. C’est pour ça que souvent vous pouvez voir l’avant ou l’arrière d’une voiture totalement enfoncé alors que le reste va plutôt bien. Quelqu’un qui serait à l’intérieur du coffre se ferait déchiqueter en cas d’impact même léger. Il ne faut pas plaisanter avec ça et même si vous conduisez bien vous ne pouvez pas prévoir que vous ne rencontrerez pas un chauffard en chemin.

Avant de fermer la porte arrière je les ai avertis.

Si vous avez envie de chercher les problèmes vous allez les trouver. Vous me connaissez.

Ils regardaient tous vers l’avant pour essayer de ne pas se sentir visés par ma remarque. C’était parfait je les faisais angoisser comme prévu. Je me suis mise place conducteur. Nous n’allions prendre qu’une seule voiture pour accentuer l’aspect « vous êtes coincés ici sans moyen de vous échapper ». Une chose était sûre j’allais avoir le calme désormais. J’ai ajusté le rétroviseur intérieur pour leur signifier que j’allais garder un oeil sur eux et qu’il fallait mieux qu’ils se tiennent à carreau.

Il y a suffisamment d’accidents sur les routes à cause des hommes pour que je vous laisse conduire si ce n’est pas nécessaire. Ce n’est pas votre faute vous êtes nés comme ça il faut vous y faire.

J’ai mis le contact.

La ceinture c’est bon, la sécurité enfant c’est bon. Oui je l’ai mise, vous êtes tellement cons que vous pourriez sauter en marche. Je crois que nous sommes prêts.

Je me suis retournée pour faire la marche arrière, en une fraction de seconde ils se sont baissés pour ne pas me gêner la vue. J’adore avoir ce genre d’effet sur les hommes. Vous voyez que la sévérité est efficace. Pendant le trajet je leur ai fait la conversation, en réalité on ne peut pas parler vraiment de conversation vu que je monopolisais la parole.

Si vous voulez mon avis pour réduire les accidents sur les routes il faudrait simplifier le permis. Il ne devrait y avoir qu’un seul test « sexe : homme ? Recalé. » ça sauverait bien des vies. J’ai tort ?

Chouchou a répondu.

Non maitresse. Vous n’avez jamais tort.

J’ai soufflé très fort d’exaspération.

Quand je pose ce genre de question j’attends une réponse collective !

Les deux autres se sont dépêchés de confirmer que mon idée était bonne. J’avais parfaitement conscience de raconter des âneries cela ne voulait pas dire qu’ils ne devaient pas y adhérer. C’était une façon d’appuyer sur le fait qu’ils devaient se coucher devant moi et être d’accord sans réfléchir à tout ce que je disais. Les militaires font pareil avec leurs recrues. Je profite de la moindre occasion pour rappeler à mes soumis leur impuissance, j’allais d’ailleurs insister.

Au minimum il faudrait vous mettre des limitations de vitesse spéciales, vous interdire les grosses cylindrées et ne pas vous permettre de conduire aux heures de pointe.

Cette fois-ci ils ont acquiescé en coeur. J’ai rigolé.

Vous êtes bien des minables.

C’est un plaisir tout particulier d’insulter des hommes et de les voir serrer les poings pour ne pas répondre. C’est ça avoir le pouvoir.

Le plus ironique là-dedans c’est que quelques minutes après être arrivée j’ai vu sur Facebook une de mes connaissances qui racontait qu’elle avait eu un « accident de parking ». Un moment d’inattention en sortant en marche arrière d’une place de stationnement et elle a percuté une voiture qui passait dans la rangée. Vous pouvez rigoler c’est une femme. Je vous rassure juste de la tôle froissée rien de grave mais les coïncidences sont marrantes. J’avais dû lui porter la poisse, question de karma, vous croyez qu’il y a un lien ?

Ils s’attendaient à ce que j’aille directement à la maison donc bien évidemment j’ai fait autre chose. Une domina qui fait ce qui est prévisible ce n’est pas marrant. Je me suis arrêtée en pleine nature, aucune trace de civilisation en vue et aucun point de repère. Il ne manquait plus que je leur fasse prendre une pelle et nous aurions été en plein film de mafieux :mrgreen: J’avais d’autres plans plus amusants.

La suite par ici, avec bien plus d’action au programme …. 😈