Le témoignage de Damien : mari soumis s02e01 facesitting cuni tease and denial

Hello 🙂

Alors le temps de trouver un moment pour écrire par moi-même (je suis surchargée de boulot en ce moment) je publie quelques témoignages. Je vais profiter du week-end pour m’y remettre vous aurez ça la semaine prochaine.

C’est donc reparti pour les témoignages d’hommes soumis, et comme on ne change pas une équipe qui gagne je pioche dans les écrits de Damien (qui en avait déjà écris 3) . C’est en plusieurs parties, c’est sur la vie sexuelle dans un couple soumis.

Sa série précédente se trouve ici
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Pour ce nouveau témoignage je voudrais revenir sur un nouveau aspect de la sexualité de notre couple. Il ne faut en effet pas s’y tromper, être astreint à la cage de chasteté ne signifie pas que nous abandonnons notre vie sexuelle, bien au contraire, tout cela n’est qu’un jeu pour arriver à une autre forme de satisfaction. Il ne s’agit pas tant de m’émasculer que de me forcer à mettre mon plaisir de côté tant que madame n’est pas comblée, c’est un moyen de contrôle qu’elle a sur mon comportement comme le sont les menottes pour les mouvements ou l’interdiction de regarder la télé avant d’avoir fini ses devoirs pour un enfant. La privation de plaisir n’est qu’une conséquence collatérale pas une fin en soi.
Avant que je lui demande de me traiter comme un soumis notre vie sexuelle était très classique, à ceci près qu’elle tenait à avoir le dessus ce qui n’était pas pour me déplaire. Comme souvent il y a des plus et des moins à chaque situation, être en couple avec une dominatrice est certes difficile cependant je ne peux que concéder qu’une femme entreprenante a aussi ses avantages. Il faut avouer qu’elles sont des tigresses au lit, s’en est presque intimidant. Qu’est-ce que c’est bon d’être avec une partenaire qui montre autant d’implication. Avant elle je n’avais pas connu de femme qui s’investissait autant dans nos relations sexuelles. Quand j’entends des potes critiquer leurs copines parce qu’elles sont trop coincées et que ça gâche leur plaisir je me dis que j’ai de la chance avec la mienne.
C’est aussi un avantage à double tranchant, savoir qu’elle me fera pleurer de bonheur au lit rend la frustration d’être en cage encore plus forte, c’est une sacrée motivation à respecter ses règles. J’en viens presque à préférer les châtiments corporels, après tout même si ce sont des mauvais moments à passer ils sont relativement brefs. Lorsqu’elle met les mains sur les hanches alors que je viens de la contredire je lui propose systématiquement de consentir à une fessée pour tenter d’échapper aux mots fatidiques « x semaines supplémentaires ». À y réfléchir cela doit être l’effet recherché. Cela ne signifie pas que ses fessées sont douces bien au contraire, simplement que l’alternative est terrible, la frustration est un supplice difficilement inimaginable.
Tous mes collègues d’infortune sauront à quel point certaines situations peuvent être difficiles à vivre, lorsque notre keyholdeuse joue avec nos nerfs et que nous ne pouvons que nous approcher du piège comme un moustique qui va se faire électrocuter. Ces moments où nous savons que quelque chose va de travers mais où nous ne pouvons pas résister à l’appel du plaisir. Pour vous donner un exemple lorsqu’elle m’a posé pour la première fois ma cage de chasteté elle m’a demandé si je voulais une dernière fellation pour la route, je savais qu’il y avait un piège, elle en fait rarement elle n’aime pas ça. Quand elle a attrapé 2 élastiques pour se faire des couettes, battant des cils, jouant la jeune fille innocente, se mettant même à genoux à mes pieds. Je savais que je ne devais pas aller sur cette voie, la tentation était trop forte, j’étais trop faible. Vous voyez arriver la suite, après m’avoir fait monter proche du plaisir elle s’est arrêté, se relevant avec un sourire malicieux.
— Mains sur la tête. Reste sage, nous allons attendre qu’elle redescende avant de la mettre dans sa cage. Avec un peu de chance tu auras la fin de cet orgasme d’ici quelques semaines. La frustration ne fait que commencer, je vais t’apprendre à réclamer de la chasteté.
Elle m’a mis son index sur les lèvres.
— Si j’entends autre chose que « merci chérie » je peux t’assurer que ces semaines deviendront des mois.
Elle venait de m’interrompre en pleine montée de plaisir se comportant comme une peste, j’aurais eu toutes les raisons de la critiquer, au moins de me montrer sarcastique. Vous savez ce que j’ai dit ?
— Merci chérie.
Sans la moindre once de virilité dans la voix de peur qu’elle mette sa menace à exécution. Comme elle le dit souvent « un homme ça se tient par les couilles », je peux vous assurer qu’elle a une sacrée poigne pour tenir les miennes.
Sur le moment je pensais être au summum de la souffrance, je pensais bêtement qu’une période d’abstinence n’était rien face à un orgasme interrompu, je la sous-estimais, les semaines suivantes se sont enchainées dans ma plus grande impuissance à maitriser quoi que ce soit, chaque jour amenant son lot d’épreuves. Motivée par mon insistance à devenir chaste elle ne m’a rien épargné, elle avait décidé que pour ma première période je ne serais libéré que lorsque j’aurais compris la leçon, sans m’en dire vraiment le contenu. Elle avait mis un calendrier sur le frigo pour matérialiser le temps qu’il restait à purger dans la cage, chaque fois que je commettais un impair elle levait la main, non pas pour me frapper mais m’indiquer combien de jours supplémentaire je venais de me prendre, 1, 2, 3, 4 voire 5. Je devais rajouter des croix pour repousser l’échéance, si je contestais c’était immédiatement 5 jours de plus. Je peux vous assurer qu’elle ne m’a fait aucun cadeau, je m’en suis pris des enchainements, au bout de 6 semaines j’étais un agneau.
Pendant toute la période elle n’a pas lésiné sur les moyens, les vêtements moulants, les poses langoureuses pendant qu’elle se prélassait sur le canapé, j’ai tout eu. Elle tenait à s’assurer que la détention de ma queue soit la plus dure possible. Il faut dire que de mon côté je n’ai rien fait pour l’alléger, vous n’allez peut-être pas comprendre cet aspect mais j’ai toujours insisté pour qu’elle soit cruelle avec moi. D’une part car c’est ce qu’elle aime et je ne veux pas qu’elle réfrène son plaisir. D’autre part car plus elle est impitoyable avec moi et plus je la désire. J’ai toujours trouvé les femmes résolues magnifiques.
S’il y a bien une chose à savoir sur moi c’est que je veux son bonheur. J’ai dû lui répéter plusieurs fois que je voulais qu’elle me critique sexuellement, non pas que j’aime cette sensation de castration, je peux retourner le problème dans tous les sens il n’en reste pas moins que la critique est le seul moyen de progresser. Si elle ne me dit pas ce que je dois améliorer je ne pourrais pas le rectifier.
De son côté elle trouvait que c’était trop castrateur, qu’elle ne voulait pas me dégouter du sexe, au fond elle est bien plus gentille qu’elle veut bien le reconnaitre. Je l’ai supplié pour qu’elle ne laisse rien passer, qu’elle mette son plaisir au-dessus de tout et elle a fini par craquer. Depuis elle a fait mon éducation sexuelle « à la dure ».
J’avais certes sous-estimé la douleur que peut engendrer le fait d’avoir à présenter des excuses pour une piètre performance, c’était un jeu dangereux auquel je voulais jouer par défi. C’est une notion que les gens ont parfois du mal à comprendre, me demandant si j’ai vraiment conscience qu’il y a un déséquilibre, s’il y a vraiment de l’amour. Je m’en moque. Je veux la rendre heureuse, elle peut me faire ce qu’elle veut ça ne changera rien, elle pourrait ne pas m’aimer que ça ne ferait pas de différence. Si me mettre en pièce peut la faire jouir qu’elle le fasse. Je la vénère, à mes yeux elle mérite ce qu’il a de mieux. Il n’y a pas de « tu en fais déjà assez » je ne ferais jamais trop de choses pour son bonheur. Tous les jours quand je la vois je n’ai qu’une envie, me dévouer encore davantage pour la rendre heureuse quoi qu’il m’en coute. Je défie quiconque d’y trouver une logique, il n’y a aucune raison rationnelle à ce comportement c’est uniquement de la passion, de la dévotion. Certains dédits leur vie à un dieu moi j’ai décidé de la dédier à ma femme. Certains sont capables de se priver, de se sacrifier pour le bien être de leur enfants, moi c’est pour elle. Je n’y ai aucun intérêt personnel si ce n’est la satisfaction d’être utile, d’avoir un but. Je n’agis pas par nécessité, je ne suis pas soumis pour obtenir quelque chose, il n’y a aucune logique à vouloir faire un bilan gain sur perte, elle n’est pas un placement boursier.
Je suis heureux avec elle, j’aime qu’elle me récompense pour mon dévouement envers elle cependant ce n’est pas la condition de ma soumission, juste un bonus (et quel bonus !).
Avant elle j’avais toujours eu une vie sexuelle très classique, je n’étais pas très au courant des méthodes alternatives pour amener une femme au nirvana. J’étais un ignorant, je me considère encore comme un débutant d’ailleurs. Si un jour j’arrive à maitriser les méthodes les plus efficaces pour les mener au plaisir ce serait un accomplissement dont je serais très fier. C’est une ambition qui peut vous paraitre risible mais c’est la mienne.
Ayant été rendu impuissant par ma cage (temporairement pas définitivement) j’ai dû me focaliser sur d’autres moyens de la combler. Elle ne m’a rien épargné dans l’apprentissage, j’ai ramassé des corrections magistrales pour des erreurs d’inattention. J’ai parfois trouvé qu’elle abusait, je ne voulais surtout pas reconnaitre que je n’avais pas réussi à la satisfaire. C’est très dur de l’accepter, il est plus simple de penser que l’autre se trompe.
L’équation est pourtant plutôt simple, l’autre sait s’il a pris du plaisir ou pas. Il n’y a pas de « ça aurait dû marcher j’ai fait ce qu’il faut » qui tienne, c’est binaire « oui » ou « non » et le seule juge c’est l’autre. Dans un cas tout va bien, dans l’autre j’apprends le coût de la déception d’une femme. C’est ce que je voulais, ce que j’avais demandé, je serais mal placé pour la critiquer.
Même si vous allez me prendre pour un rétrograde je dois confesser qu’avant d’être son soumis je n’avais jamais tenté le sexe oral, j’avais un apriori négatif sur le fait de poser ma langue sur le sexe d’une femme. Elle le savait donc ça a été son premier chantier. Pour ne rien laisser au hasard elle a attendu quelques jours que je m’habitue à la cage puis elle m’a rougi les fesses préalablement, sans me dire pourquoi d’ailleurs, de façon à ce que je ne sois pas tenté de m’opposer à ses directives. Elle m’a envoyé dans la chambre, j’étais intimidé de ne pas savoir à quelle sauce j’allais être mangé. Ce n’était pas inhabituel en soi, elle tient à ce que je sois stressé quand nous faisons l’amour, elle trouve qu’être sur la défensive me coupe toute envie d’initiative et c’est ce qu’elle veut, que je sois passif. L’amour avec une femme dominante est particulier, il faut absolument être inactif tant que je n’ai pas sa permission pour agir, je dois lui démontrer que je ne représente aucun danger, je ne dois prendre aucune initiative, je suis sa proie. J’aime ça, quand elle est assise sur mon torse et qu’elle me prend de haut. Elle a jeté son top avant de venir sur le lit. Elle portait un soutient-gorge noir push-up donnant à son décolleté un aspect fier, arrogant. J’en ai d’autant plus envie que je ne peux le toucher que rarement. Comme la plupart du temps je suis en dessous et qu’elle n’aime pas que mes mains se baladent sans sa permission je ne peux jouer avec ses seins que lorsqu’elle me les mets sous le nez. C’est frustrant d’avoir autant envie de les toucher, de les avoir à quelques centimètres mais de devoir attendre qu’elle le veuille. Le moins que l’on puisse dire c’est que son corps ne m’appartient pas et elle me le fait comprendre.
Je reconnais que le corps d’une femme est une merveille qui mérite les traitements les plus doux. Je me sens coupable à chaque fois que je caresse sa peau, j’ai peur de l’abimer.
Elle avait une présence qui m’a apaisé, elle était si déterminée, si puissante. Quoi qu’il arrive je savais qu’elle avait la situation en main, je n’avais qu’à jouer ma partition sous sa direction.
Elle a enlevé son short et s’est mise sur moi. J’avais la tête entre ses cuisses, à quelques centimètres du « triangle » féminin, je trouve cette zone fascinante, elle symbolise la différence qu’il y a entre nous. Elle m’a fait embrasser l’avant de sa culotte en signe de respect. J’avais des frissons rien qu’à toucher son mont de vénus à travers le tissu.
— Chaton tu vas faire ce que je te dis. Je vais t’apprendre, te dire pas à pas ce qu’il faut faire. Je ne veux pas d’initiative, nous reprenons tout depuis le départ n’essayes pas de sauter des étapes.
J’étais encore hypnotisé par son triangle.
— Oui chérie.
— Tu n’es qu’un outil au service de mon plaisir et les objets sont faits pour être utilisé, pas pour agir tout seul, nous ne sommes pas dans un film de fantôme.
— Non. Je ne suis pas un fantôme, je t’assure que je n’ai rien d’un esprit.
Elle a rigolé. J’ai pris une inspiration, je me suis dit que ça ne serait qu’un mauvais moment à passer. Comme convenu elle allait s’amuser, pas moi. Je lui avais demandé de me traiter en mari soumis il fallait que j’assume le rôle.
Pour être honnête C’est facile de dire que l’on veut faire passer le plaisir de l’autre avant le sien lorsque nous sommes loin du passage à l’acte, le faire est autrement plus intimidant. À nous écouter nous sommes tous des modèles de générosité, d’altruisme d’héroïsme. Lorsqu’il faut en venir aux actes les solutions sont bien moins évidentes.
Elle a retiré sa culotte, j’ai embrassé tendrement son mont de Vénus. D’abord en effleurant à peine sa peau puis, après quelques minutes, en la plissant entre mes lèvres. J’avais révisé mes leçons en cherchant sur le net. Voir son corps réagir à mes caresses était très excitant, elle haletait et alternait les phases de contraction et de relâchement. J’avais une partie de moi qui voulais l’accompagner sur le chemin du plaisir, ce n’était pourtant pas mon rôle, je devais rester concentrer sur elle. Ressentir du plaisir nous rend moins efficace et c’est pour cela qu’elle m’avait astreint au port de la cage de discipline, celle avec des pointes, celle qui réprime douloureusement tout laisser-aller. Au début il est difficile de se contrôler alors que notre partenaire gémi, comme tout échec se traduit par une douleur très vive vous apprenez très vite à vous concentrer uniquement sur votre tâche.
Pour l’instant je n’embrassais que le pourtour de la zone cible, notamment ses cuisses en partant de l’extérieur pour créer un gradient pointant vers son sexe. Je redoutais le contact son entrejambe. En temps normal cette petite zone rose qui s’humidifie est une invitation à la pénétration, un signe très excitant. Pour moi qui n’avais jamais eu l’occasion d’y goutter c’était davantage la peur de l’inconnu. En même temps avoir son sexe au-dessus de mon visage était très excitant. Je pouvais voir son clitoris de près, c’était en quelque sorte ma cible du jour.
Elle a avancé son bassin, fini les préliminaires je devais passer dans le vif du sujet.
— Prêt ?
Je me suis ressaisi, lécher se liquide ne me faisait pas envie mais ça lui ferait du bien je devais passer outre, je le devais pour elle.
— Oui
Elle a dit ce qu’il fallait pour éliminer toute démotivation de ma part.
— Tu recules je te démonte. Tend la langue.
Ce n’était pas à moi de me déplacer, en étant au-dessus elle gardait le contrôle de la situation, c’est elle qui décidait les zones auxquelles j’avais accès.
— Pour le premier contact donne un grand coup de langue, racle bien la totalité du la surface. La langue bien à plat ou tes fesses expérimenterons une nouvelle nuance de rouge cramoisi.
C’était mieux comme ça, un grand saut dans le vide plutôt que de stagner sur le bord. J’ai fait ce qu’elle m’avait dit et contrairement à ce que je redoutais ce n’a pas été désagréable. J’ai eu l’air un peu idiot en me rendant compte que même si son plaisir était prioritaire ce n’était pas si déplaisant pour moi. Nous avons parfois des aprioris négatifs sans vraies raisons. Pour avoir fait des recherches par la suite j’ai découvert que il y a tout un système « d’incitation » naturel, un peu comme des phéromones. C’est vrai que le sexe ne doit rien avoir de répulsif si l’on veut perpétuer l’espèce. Désormais c’est presque une addiction, j’essaye d’être le plus parfait possible pour la faire mouiller, c’est un renversement total de situation.
J’ai continué d’explorer de la langue les moindres replis extérieurs de son sexe pour être sûr de ne laisser aucune zone sous-stimulée. Sous ses directives, j’ai écarté ses lèvres pour aller plus profondément en elle, collant littéralement mon visage contre son sexe. Elle m’a guidé pour me positionner comme il fallait. J’ai appris par la suite que l’anatomie féminine n’est pas fixe, il n’y a pas de point G a un endroit donné mais un centre nerveux quelque part, il n’est pas au même endroit pour toutes les femmes. Vous ne pouvez pas faire une carte « les points sensibles » valable pour toutes les femmes, il y en a forcément mais pas aux mêmes endroits d’une à l’autre. La seule personne à pouvoir vous aider à le trouver est votre partenaire, en se mettant au-dessus elle gardait assez de liberté pour ajuster mes stimulations.
Comme elle était sur moi je ne pouvais pas voir ce que je faisais, je naviguais uniquement au toucher. C’est curieux d’explorer son partenaire de cette façon, de découvrir son corps dans ses moindres recoins. Vous prenez des points de repères mentalement. Les creux, les zones plates. Parfois vous touchez un endroit et vous entendez un gémissement plus prononcé. Je ressentais les contractions de son corps du bout de la langue et sur le visage du fait qu’il soit collé entre ses cuisses. De part ses gémissements je l’imaginais la tête en arrière la bouche ouverte. Comme j’étais empêché d’y prendre du plaisir j’ai pu me concentrer pour me synchroniser avec elle, j’appuyais plus fortement quand elle se relâchait et inversement l’interrompais mes stimulations quand elle montait trop pour la laisser reprendre son souffle. Il y avait une forme de complicité entre nous, ce n’était pas si égoïste, nous étions à deux pour arriver à un but commun.
Il y a une forme de gratification à déclencher un orgasme, cela fait plaisir d’arriver au résultat, ça me fait devenir perfectionniste, c’est un défi sans cesse renouvelé.
J’ai toujours trouvé les orgasmes féminins fascinants, j’ai un peu l’impression qu’ils sont douloureux, cette façon de soupirer, de pleurer, comme une sorte de décharge électrique qui transpercerait leur corps. En tout cas j’ai la conviction qu’ils sont différents des nôtres.
Elle s’est allongé sur le côté pour reprendre son souffle, visiblement elle était très bien. De mon côté j’allais devoir m’endormir sans avoir eu d’orgasme, une situation assez étrange. Je pris conscience du problème, de ce que ressente les femmes qui font parfois l’amour sans atteindre le sommet. En quelque sorte j’avais comme une sensation de manque. Une sorte de douleur entre mes jambes.
Je n’étais pas bête au point de lui demander un orgasme mais je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander ce qu’elle avait pensé de ma prestation. Elle a grogné, elle voulait savourer le moment après l’orgasme et je la déconcentrais.
— J’allais dire perfectible mais pas mal pour une première, 2 jours de malus, mais vu que tu me cherches ça sera 1 semaine.
J’ai eu l’impression de me prendre un coup de poing entre les jambes. Je pensais avoir été castré par la privation de plaisir, j’ai compris ce qu’elle voulait dire par douleur de la vérité. J’étais pourtant fier de moi, c’était ma première fois, j’ai été vexé que mes « mérites » ne soient pas reconnus. Je suis compliqué, je veux qu’elle soit honnête et en même temps je suis blessé quand elle l’est. Je veux tout et son contraire. S’il y a bien une chose dont je suis certain c’est que je suis masochiste.
Je lui en ai voulu sur le moment puis j’ai compris l’intérêt. Après des jours de pratique lorsqu’elle m’a réellement complimenté je me suis senti bien, je savais qu’elle ne mentait pas pour me ménager.
J’ai pris sur mon égo pour m’améliorer et désormais ce que je redoutais avant de l’essayer est devenu la forme la plus fréquente d’orgasme pour elle. Environ 2 à 3 fois par semaine j’y passe. Parfois elle se laisse même aller à me laisser guider, elle se met sur le dos et me donne les commandes. C’est très gratifiant.

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La suite ici.

Le témoignage de Damien : mari soumis s02e03 lavement gifles strapon

Hello 🙂
Mince j’ai oublié de vous mettre un post en début de semaine :’(

Tant pis le prochain sera plus proche comme ça 😀

Les parties précédentes sont ici

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Je n’avais pas anticipé qu’un simple jeu tel un lavement serait aussi éprouvant. De l’extérieur ils n’ont rien d’impressionnant et pourtant ils mettent le corps dans un état fébrile. Avant d’y passer, je n’avais jamais fantasmé dessus, depuis ils m’attirent autant qu’ils me font peur. Assis sur les toilettes je me sentais faible, complètement désarmé, j’ai levé les yeux au plafond en soupirant. En les baissant j’ai eu une poussée d’adrénaline en constatant que ma cage de chasteté était remplie d’un liquide gluant. À cause de l’excitation et de la décontraction en me vidant ma prostate avait « lâché les vannes » sans orgasme.
Ma chérie n’était pas encore là, elle n’avait encore rien vu et ça serait ma fête si elle s’en rendait compte. J’ai commencé à paniquer en l’entendant arriver, j’ai eu l’impression que le temps ralentissait, j’avais des battements dans les tempes qui m’empêchaient de me concentrer, je suis resté paralysé par la tension. J’aurais voulu tout nettoyer mais comment faire ? Il y en avait de coincé dans les moindres recoins. La culpabilité me pétrifiait et j’attendais impuissant que la sanction tombe. D’un autre côté même si j’avais réussi à tout nettoyer je pense qu’elle aurait su que quelque chose n’allait pas, elle a un don pour détecter les mensonges.
Elle est arrivée et a rapidement compris la situation. Elle s’est appuyé sur le montant de la porte, me laissant macérer dans mon stress. Elle prenait un malin plaisir à me voir souffrir, espérant que je fasse preuve d’insouciance pour justifier une sanction plus sévère. Elle m’a pris avec condescendance.
— Les garçons sont décidément irrécupérables, dès qu’il y a une bêtise à faire vous ne pouvez pas vous en empêcher. Il ne faut pas s’étonner que le monde aille si mal avec des enfants aux commandes. Il ne faudra par être surpris quand les corrections tomberont, vous ne comprenez que les méthodes strictes. Tu as quelque chose à dire pour ta défense ?
Bien que je sois un soumis débutant je savais déjà qu’il y avait un piège dans cette question. Instinctivement j’avais eu envie de suivre la voix intérieure qui me disait de tenter de me justifier, de dire que ce n’était pas ma faute, que je ne l’avais pas fait exprès, que c’était accidentel. Très très mauvaise idée, un soumis doit assumer la pleine responsabilité de tout ce qui arrive, c’est aussi une partie du jeu de rôle, fournir un alibi aux punitions. Ce n’est pas par plaisir, ce n’est pas si facile d’assumer la culpabilité, c’est mon rôle de soumis.
— Je n’ai aucune excuse pour justifier mon comportement.
— Qu’est-ce que tu as fait ?
— J’ai pris du plaisir sans permission je suis désolé. Est-ce que je peux être puni s’il te plait ?
— Regardes-moi.
J’ai redressé la tête et je me suis ramassé une première gifle. En elle-même la sensation de brulure sur ma joue n’était pas si désagréable par contre le fait de savoir que je ne pouvais pas la frotter pour me soulager me mettait à l’épreuve. Encore et toujours, le nerf de la guerre reste les permissions et les interdictions. C’est me retrouver sur une ligne imaginaire et devoir la respecter puisque je me suis engagé à le faire.
Une incompréhension face au statut de soumis est comment nous pouvons encaisser ces brimades. La réponse est simple : parce qu’on se sentirait encore plus minable à manquer à notre parole. On se lance un défi on ne doit pas laisser tomber en chemin. C’est une victoire sur nous-mêmes.
Une deuxième gifle est partie, j’ai fermé les yeux pour apprécier son effet, j’étais à moitié sonné, je n’avais plus les pieds sur terre. Outre la douleur j’aime l’aspect déboussolant des gifles, leur son à l’impact, l’humiliation, j’ai l’impression d’être ailleurs. Certains aiment que leur femme sache faire la cuisine, pour moi un des critères de sélection a été sa capacité à gifler.
— Nous allons devoir discuter de la punition la plus appropriée.
Lorsqu’elle utilise le mot « punition » elle m’excite, il augure tellement de bonnes choses pour pimenter le quotidien.
— Merci chérie, je m’y plierais sans rien dire.
— J’espère bien !
La situation n’était pas si tendue, Candice souriait, avoir l’occasion de me punir la rend heureuse et je fais en sorte de la satisfaire. C’est une sensation si puissante que d’être en harmonie avec sa partenaire.
— Je pense qu’une semaine de camp de discipline te fera le plus grand bien.
— Si tu le penses c’est que c’est la meilleure solution.
Lorsque vous êtes en couple avec quelqu’un vous finissez par attribuer des surnoms à certains jeux, le camp de discipline faisait référence à un jeu de brimades et de privations plutôt sévère. J’allais passer une semaine à être traité comme un chien sans aucun répit. Une situation difficile même si elle est moins dure qu’il n’y parait, il y a une fin programmée il suffit de prendre son mal en patience et ne pas aggraver la situation. Elle m’aurait dit 3 mois supplémentaire de cage j’aurais été bien plus mal.
— Oui merci chérie, j’en ai besoin.
La contredire à ce moment aurait été suicidaire, elle a continué.
— Je suis patiente, la discipline se durcira jusqu’à ce que tu comprennes. J’ai toute la vie pour te mater.
Encore une perspective qui m’excitait, j’avais une envie folle de me masturber en y pensant, j’avais envie de me soulager, c’était si tentant. J’étais puni pour une éjaculation sans plaisir, j’étais frustré et je ne pouvais rien y faire. J’étais totalement impuissant et c’était bon.
— Merci chérie.
— Et ne crois pas que tu vas échapper au strap-on à cause de ta bêtise.
— Non bien sûr.
— Il est avec les autres jouets vas le chercher.
— Je ne me nettoie pas d’abord ?
Elle s’est penché, posant ses deux mains sur mes genoux.
— Depuis quand les porcs ne se complaisent plus dans leur crasse ? C’est bien ce que tu es ? Un sale porc ?
— Pardon.
— Pardon quoi ?
— De n’être qu’un sale porc.
— Et moi je suis quoi ?
— Une déesse.
— Au moins tu n’as pas perdu le sens des réalités.
Je suis resté immobile, il y a un silence pesant qu’elle a rompu en me criant dessus.
— Je t’ai donné un ordre !
J’avais oublié qu’elle m’avait dit d’aller chercher le strap-on, j’avais tellement de choses qui me traversaient l’esprit à ce moment que je n’avais pas fait attention. Il faut savoir qu’avec Candice les règles sont claires : oublier ou ne pas exécuter un ordre volontairement c’est la même chose. J’étais très mal. C’est comme se rendre compte que l’on s’est mis au milieu d’un champ de mine, c’est une très mauvaise position.
J’ai couru autant que possible vers son bureau. Une fois à l’écart des regards j’en ai profité pour frotter mes joues sans qu’elle le voie, qu’est-ce que j’aurais pris sinon. Je ne peux pas m’empêcher de faire des bêtises quand je ne suis pas supervisé, j’ai presque l’impression que ce n’est pas ma faute « elle n’avait qu’à être là ». Je me conduis comme un enfant.
Son bureau est une « zone interdite », j’avais une certaine excitation à profaner ce « territoire sacré », c’est dingue comme une interdiction crée de la satisfaction une fois qu’elle est levée. Même lorsqu’elle est artificielle. J’ai ouvert l’armoire où sont rangés les jouets, elle n’était pas verrouillée. Le strap-on était bien en évidence, il me narguait. À côté de lui il y avait un tube de lubrifiant, j’ai hésité à le prendre, elle ne me l’avait pas dit et c’était peut-être un piège. Je l’ai pris, je n’allais pas réfléchir pendant des années il était mieux que je sois rapide. Avant de refermer l’armoire j’ai repéré un crochet avec « la clé », celle de ma cage. J’ai eu un moment de faiblesse en pensant qu’il aurait été si simple de me libérer quelques secondes, que ma cage était déjà sale et que Candice ne verrait pas la différence. J’ai soupiré, elle m’avait envoyé dans le bureau, si la clé était en évidence c’était pour me faire du mal, il y avait surement un piège, Candice était peut-être derrière moi, il y pouvait y avoir une caméra ou une alarme si le poids de la clé n’appuyait plus sur le crochet où je ne sais quoi encore. Je ne dois jamais essayer d’être plus malin qu’elle ça se retournerait contre moi. Je risquais mes couilles à essayer de la doubler, au sens propre.
Elle est coutumière du fait, elle s’amuse à me frustrer, lorsque cela fait des semaines que je n’ai pas pris de plaisir elle me fait mettre à genoux devant la télé, mains derrière la tête, et elle me passe des vidéos érotiques, avec la clé bien en évidence sur le socle de la télé. Elle peut me laisser en position des heures, c’est terrible.
Je me suis appuyé la tête contre la porte de l’armoire le temps d’encaisser le choc. Elle ne laisse rien au hasard, si elle avait décidé de me faire souffrir je devais l’accepter.
Je suis retourné dans le salon, elle m’y attendait, elle avait d’ailleurs commencé à se déshabiller. Elle était désormais en shorty, un gris avec une bande blanche en haut, qui lui modelait les fesses les rendant très désirable. J’ai essayé de me reprendre, ce n’était pas ses fesses qui allaient se faire prendre mais les miennes. Je lui ai donné le strap-on, elle l’a mis. Qu’est-ce qu’elle était belle comme ça, elle avait une allure fière, cet air déterminé qui me faisait fondre. J’ai essayé de dire quelque chose.
— On ne va pas dans la chambre ?
Elle s’est approché de moi, j’ai eu des frissons.
— Un problème avec mes décisions ?
— Non, non pardon.
Il y a des moments comme ça où je ferais mieux de me faire tout petit, si je cherche la cravache je ne dois pas être étonné de la trouver.
Elle a serré les sangles, je dois dire qu’il y avait un côté ridicule à voir ce gros truc pendouiller entre ses jambes, ce n’était pas vraiment un symbole de virilité.
— Qu’est-ce que tu en penses chaton ? Ça te plait.
J’ai souri nerveusement.
— C’est gros.
— C’est bien les garçons ça. Toujours à vouloir comparer la taille de leur engin. C’est celui qui a la plus grosse qui commande c’est ça ?
J’étais embarrassé.
— Je crois.
— Tu veux qu’on joue à qui à la plus grosse ? Viens à côté de moi pour voir.
— C’est pas la peine c’est toi qui gagnes.
Je n’avais vraiment pas envie de jouer au jeu de la comparaison.
— Pas envie de jouer ? Tu sais que tu vas perdre alors tu ne préfères même pas tenter ? Tu veux me priver du plaisir de gagner à une compétition ? Pas très moral comme comportement tu ne trouves pas ?
Encore une fois je venais de me mettre dans une position délicate. Je me suis approché d’elle pour essayer de rattraper le coup, en apparence ça ne suffisait pas.
— Si tu veux faire la gueule je vais te l’arranger sévère.
Elle a levé la main.
— Tu en veux une autre ?
Je mourrais d’envie de lui dire « oui », je n’ai pas trouvé le courage de faire face à mes désirs. C’était une position prudente, si je lui montrais que j’étais capable de lui résister elle aurait sorti l’artillerie lourde pour me mater. Elle aurait pu me remettre à ma place en me sodomisant bien plus fort. J’ai abandonné depuis longtemps l’idée de la manipuler et d’obtenir le résultat escompté, elle s’arrange toujours pour que je regrette mes provocations. Je n’ai aucune certitude sur les conséquences d’une bêtise volontaire.
— Parce que si tu ne veux pas honorer ton devoir conjugal ça va mal se passer !
Elle s’amuse beaucoup à invoquer le devoir conjugal que j’en envers elle, pendant longtemps c’est un argument qui a été utilisé contre les femmes pour justifier des viols dans le couple. Elle joue dessus pour m’imposer ce qui lui fait plaisir. En quelque sorte « je prends » pour les erreurs des générations précédentes. Je suis un homme je suis complice de toutes les erreurs faites par les autres hommes. Elle ne le pense pas vraiment, c’est un argument du jeu de rôle.
J’ai mis ma queue encagée à côté de « la sienne », elle l’a prise pour les mettre l’une sur l’autre pour comparer.
— Effectivement chaton, aucune comparaison possible entre ton jouet et une vraie queue. Ne t’en fais pas, même avec tes handicaps je t’aime bien.
Elle sait que je suis facilement vexé sur les attaques sur le physique et ne s’en prive pas. Certains font de la méditation pour apprendre à laisser couler les problèmes moi j’ai ma propre méthode d’entrainement. Candice est énervante mais c’est une dominante, si elle ne l’était pas elle ne ferait pas bien son boulot.
— Je t’aime aussi chérie.
— Allonges-toi.
— Par terre ?
Je me suis ramassé une gifle, elle m’a pointé du doigt.
— Celle-là tu ne l’as pas volé !
— Pardon chérie.
À me faire reprendre toutes les 5 minutes j’allais passer une semaine de camp de discipline particulièrement dure il fallait que je me calme. Je me suis mis sur le dos, elle a mis une couverture repliée pour me surélever les fesses.
— Ramènes tes jambes contre ton ventre.
J’étais comme un chien quand il se soumet, sur le dos les membres repliés. Pire encore je lui offrais mes fesses et je savais qu’elle allait me travailler comme il fallait.
Elle a commencé à s’amuser avec ma cage, me stimulant les bourses.
— Tu aimerais qu’elle soit libre pas vrai ?
— Ce que je veux n’a aucune importance.
— Ça fait combien de temps qu’elle est en cage ?
— 2 semaines merci.
Elle a gloussé.
— C’est long ?
Question piège, si je répondais « oui » elle en remettrait une couche pour avoir critiqué sa décision, si je répondais « non » elle rajouterait des jours bonus pour m’apprendre le respect.
— C’est ton choix il ne peut être que parfait.
Toujours être poli avec elle qui détient la clé, c’est une leçon que vous apprenez très vite. Elle a tourmenté ma queue pendant plusieurs minutes avant de se lasser.
— Bien, il est temps d’implanter ce monstre en toi. Prêt ?
— Je ne sais pas.
— Je crois que nous allons vite le savoir.
J’ai senti du lubrifiant couler entre mes fesses, c’était froid et en même temps c’était excitant, il stimulait des zones sensibles. Elle en a mis partout, elle devait vouloir que je me sente « sale » après.
— Tu vas être un gentil garçon tu ne vas pas me décevoir ?
— Non.
— Tu la veux ?
— Oui.
— Tu peux faire mieux ! Tu la veux vraiment ?
— Oui je la veux vraiment.
— Tu veux quoi ?
— Me faire défoncer le cul.
— Pourquoi ?
— C’est mon utilité.
— Parce que ?
J’ai pris une inspiration.
— Je ne suis qu’une pétasse bonne qu’à ça.
J’étais très classique avant de la connaitre, elle m’a fait découvrir que j’adorais être vulgaire pendant l’acte. Je trouve que cela libère un côté primitif de ma personnalité, presque bestial. Elle a eu du mal à m’y faire jouer, que je trouve le courage de dépasser cette honte à employer certains mots pour me décrire. Comme elle dit « il n’y a aucune timidité que la douleur ne peut guérir ».
J’ai senti la pression sur les bords, voilà j’y étais, le moment où je me faisais sodomiser pour la première fois. J’ai été surpris de la facilité avec laquelle le strap-on a glissé en moi, je le sentais progresser sans résistance, je n’étais rien face à lui, il prenait possession du terrain sans que rien ne l’en empêche. Ce n’était pas la même sensation qu’avec l’eau, elle avait été présente mais s’adaptait à mes organes, là c’était à moi de me plier à la forme du gode.
Elle a commencé à faire des aller-retours comme un piston, c’était loin d’être désagréable. Je la voyais au-dessus de moi dans son plus beau rôle, celle qui dirige pendant que j’étais en position foetale, totalement passif. C’est une sensation étrange que de ne pas voir la pénétration, je la sentais simplement, je ne pouvais que l’imaginer. Je ne conduisais pas je n’avais pas besoin de voir la route.
J’avais envie de fermer les yeux et de savourer mais ma chère et tendre ne l’entendait pas de cette oreille. J’allais devoir me lâcher et m’approcher de l’orgasme pour connaitre la frustration de l’interruption.
— Dis que tu aimes ça salope !
— J’aime ça ! J’aime me faire exploser le cul.
— Sur le sol comme une moins que rien. Tu n’es bonne qu’à ça.
— Oui.
— Tu aimes tellement ça que si je ne te tenais pas en laisse tu serais sur le trottoir à t’offrir au premier venu.
— Oui.
— Oui quoi ?
— Si j’étais pas tenu en laisse je ferais le trottoir comme une salope pour me faire défoncer.
— Bien. C’est ma petite salope rien qu’à moi.
— Je suis ta salope.
J’étais en transe, stimulé de partout, je ne savais plus où donner de la tête. Elle en intensifiait le mouvement en me parlant de plus en plus crument. J’avais l’espoir absurde qu’elle allait me laisser à avoir un orgasme. Il s’approchait. Après des semaines d’abstinence il allait avoir un goût de libération. Dans ma cage mon gland était hypersensible, si j’avais pu ne serait-ce que l’effleurer l’orgasme serait parti instantanément.
Vous devinez la suite, elle m’a interrompu. La frustration est une torture inimaginable j’en pleure à chaque fois.
Elle s’est relevé, l’air satisfaite, laissant tomber le strap-on sur le sol.
Je tremblais de tout mon corps, j’avais un gout d’adrénaline dans la bouche. Je n’avais pas eu d’orgasme et pourtant j’avais envie de recommencer le plus tôt possible, c’était un moment tellement intense, violent, bestial. Je ne sais pas à quel point elle pourra me pousser de plus en plus bas dans l’avilissement et j’ai hâte de découvrir qu’elle sera sa prochaine idée.
Elle m’a laissé en plan, elle savait qu’il fallait que je reste immobile pour redescendre. Elle voulait me laisser souffrir en voyant s’éloigner ma satisfaction sexuelle. Que je sente lentement le plaisir disparaître sans avoir connu son climax.
Dans ces moments je la déteste, c’est injuste puisqu’elle me fait ce qui a été convenu, c’est même l’inverse, si elle m’avait laissé avoir un orgasme je lui en aurais voulu. Je serais redescendu en tension sexuelle et ça je ne le veux pas. Si je cède je me sens vide après, j’ai atteint ma cible il n’y a plus de challenge. Je déteste les moments post-orgasme je préfère nettement me faire arrêter avant.
Elle est venue près de ma tête, me mettant un de ses pieds sur le visage.
— Lèche !
Je ne me suis pas fait prier pour obéir, il fallait que je la remercie d’une façon ou d’une autre. J’avais eu droit au strap-on, ce n’est pas comme un feeldoe (un double gode dont une des branches et dans le vagin de la dominante), elle n’avait pas eu d’orgasme elle non plus. Je ne pense pas, je n’en sais rien en fait.
Je me sentais bizarrement, comme s’il y avait un manque, je n’étais plus le même, je ne la regardais plus pareil, j’étais aux petits soins. Elle avait décuplé en force et en prestance, je n’avais plus de secret pour elle, elle m’avait possédé au-delà de tout ce que j’avais connu. Je ne savais pas que se faire pénétrer déclenchait une sorte de réaction d’attachement et de soumission à l’autre.
Je suis allé prendre une douche pour nettoyer le sperme et le lubrifiant que j’avais sur moi, j’ai essayé de me stimuler le gland avec le jet de la douche mais ma tentative a été vaine, ces cages sont décidément bien étudiées. Tant mieux, je n’aurais pas fait le malin à devoir lui avouer une bêtise de plus. Heureusement que j’ai une cage pour m’empêcher de craquer.
J’ai ensuite dû nettoyer le salon, nos ébats avaient sali le sol et c’était à moi de rectifier la situation.
Lorsque nous sommes allés nous coucher j’avais encore le cul sensible, je me suis blotti contre elle, cherchant sa protection. J’ai passé une très bonne nuit.
Le lendemain matin j’avais repris confiance en moi, il m’avait fallu du temps pour encaisser cette nouvelle expérience. Je lui ai confié que je trouvais qu’il n’y avait rien de plus émasculant que de se faire sodomiser au strap-on. Elle a manqué de s’étouffer avec son café. Je l’ai regardé inquiet, attendant qu’elle me dise ce qu’il y avait de pire. Elle s’est contenté de sourire en me disant.
— On verra ça ce soir chaton.
J’ai passé la journée à essayer de trouver un indice sur ce qui pouvait bien m’attendre ce soir-là…

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