Confession #4 : ça chauffe … et pas qu’un peu !

 

conf2Hello 🙂

Voici le post du week-end, je l’envoie assez tôt puisque je pars me changer les idées ailleurs 😀
Je n’arrête pas de sautiller, il n’y a pas 5 minutes j’étais en train de sauter en hurlant sur mon lit, j’ai besoin de me défouler et j’ai des idées sur comment faire ! ! ^_^

Cette fois-ci place à ma deuxième expérience en tant que soumise. Si je suis un peu longue pour arriver à ma phase femdom c’est qu’il y a une raison faites-moi confiance j’ai une vue d’ensemble. Il y a une progression dans ma construction et certaines leçons apprises en tant que soumise ont eu des répercussions en tant que dom (et je ne dis pas que mon chemin est un exemple, c’est un témoignage pas un ouvrage de théorie générale). Et puis difficile de vraiment dissocier les 2, ce sont deux aspects d’une même personnalité.
Tant que j’en suis aux avertissements il va y avoir un discours plutôt macho cette fois-ci, ne montez pas sur vos grands chevaux cela fait partie du rôle, je fais bien la même chose avec les hommes.

Si vous voulez reprendre mes confessions depuis le début la première partie est ici.

J’étais donc restée sur ma faim avec mon premier test en réel, je n’avais eu rien d’autre qu’un aperçu de ce que cela pouvait donner comme sensation et cela me frustrait. J’avais aimé ce début et il m’en fallait plus, j’étais une sorte de droguée en manque, il me fallait ma dose. C’était un vrai comportement de gamine capricieuse, il me fallait ma fessée tout de suite ou je piquais une crise ! Pour le coup je méritais bien une déculottée pour me calmer.
Cette impatience s’est ressentie dans ma seconde annonce qui a été bien plus agressive que la première, je ne pouvais pas masquer ma nervosité. La seule constante entre les deux a été le flot de réponses stupides qu’elles ont engendrées, je ne reviendrais pas sur cet aspect. Parmi les réponses correctes mon choix s’est porté sur quelqu’un de plus expérimenté, je n’allais pas faire les mêmes erreurs deux fois d’affilé.
Le jour du rendez-vous j’ai continué sur ma lancée en mettant un jeans pour ne pas paraître trop sexy, c’était une bonne idée. J’étais bien moins angoissée et pire moins excitée, je me préparais déjà à être déçue une nouvelle fois.
Quand je suis arrivée au jardin public il m’attendait tranquillement en lisant un livre. Je lui ai dit bonjour. Sans me regarder il m’a fait signe de l’index d’attendre, il devait vouloir finir son chapitre. J’ai trouvé cette réaction très impolie, elle m’a même vexée. J’étais prête à tourner les talons et lui dire d’aller se faire voir. Pour qui il se prenait ? Quand il a finalement posé son livre il a croisé les bras et m’a regardé de haut en bas.
— Rappelles moi tu es un homme ou une femme ?
J’ai répondu plein de dédain.
— Une femme.
Mon ton semblait dire « si tu ne le vois pas c’est que tu es un abruti ». J’étais passablement remontée et je me précipitais la tête la première dans le conflit. Je reconnais que je faisais preuve d’une arrogance très peu à propos pour une soumise. C’était involontaire, l’expression d’une certaine frustration. J’avais bien sûr des raisons de réagir de cette façon, il me manquait de respect, il ne me traitait pas comme son égale et j’étais légitimement offensée. C’était une lutte de pouvoir et je ne voulais pas me laisser marcher sur les pieds, c’était un réflexe. Il a pointé mon jeans de l’index.
— C’est une nouvelle forme de jupe ? Les femmes ne sont bonnes qu’à être belle et toi tu n’en es même pas capable ?
Il m’avait pris de court, je marmonnais dans ma tête « c’est moi qui décide comment je m’habille. Si je veux je peux me faire belle je le fais », en un mot j’étais humiliée et prise en défaut. J’avais un air contrarié, c’était vrai que je n’avais fait aucun effort et je m’en sentais coupable. Je lui en voulais pour avoir appuyé là où ça pouvait faire mal. J’avais fait une erreur et ce n’était pas grave, j’étais une débutante il aurait pu être tolérant, les attaques vestimentaires c’était petit. J’étais prête à bouder.
J’ai bredouillé.
— Je savais pas.
— Ce n’est pourtant pas compliqué. Même toi tu devrais comprendre. Tu appartiens au sexe faible tu dois porter les vêtements qui vont avec et pas tenter de te travestir en homme. Tu n’as pas les qualités requises.
J’étais prête à laisser passer la première attaque mais il continuait. Je lui ai répondu sèchement.
— Je ne me travestis pas !
J’avais à peine finie ma phrase que je me ramassais une tarte, et pas une petite, je n’ai pas réagi à cause de la surprise. J’avais la joue en feu, la bouche sèche et le coeur qui battait fortement dans mon torse
— Il va y avoir du travail pour te discipliner. Tu n’acceptes même pas la faiblesse de ton sexe. Tu es en plein déni.
Cette fois-ci c’était décidé je boudais. Il a continué.
— Tu n’aimes pas ça ? Ici c’est moi qui décide ce que tu aimes ! Tu crois qu’une salope a son mot à dire ? Je vais te dresser et à la dure !
Le mot « dresser » ma fait frissonner toute la colonne vertébrale, le choix des mots est important dans mes fantasmes. Je ne disais plus rien, j’observais comment les choses allaient évoluer. J’étais la petite fille face à son père alors qu’il prend la grosse voix. J’étais instinctivement sage comme une image.
Il m’a fait signe de tourner sur moi-même. J’ai obtempéré sans résister.
— Pas de talons non plus ?
Je baissais la tête, je semblais dire « pardon, je ne recommencerais plus ».
— Mets-toi sur les pointes et restes-y.
Il était ferme dès le départ et me faisait craindre une seconde gifle. Je n’osais même plus penser.
— Plus haut. Les mains dans le dos. Je te conseille d’apprendre à aimer cette position tu vas y passer du temps. Tu as envie d’être éduquée fermement ?
J’ai répondu d’une petite voix.
— Oui monsieur.
Il a rigolé.
— Tu ne fais plus la fière tout d’un coup, ça va te faire du bien. Désormais tu vas t’habituer à porter des talons. Ils sont douloureux et c’est bien, une femme doit avoir mal pour lui rappeler son infériorité.
Il a continué en modérant son discours.
— Ne le prends pas trop à coeur. Ce n’est pas que ta faute. C’est cette satané libération sexuelle. Ils t’ont mis des mauvaises idées dans la tête. Une femme devrait toujours rester sous l’autorité d’un homme. On voit le résultat quand vous tentez de prendre des décisions. Si ça ne tenait qu’à moi vous resteriez des mineures toute votre vie.
C’était des âneries et pourtant je ne disais rien, j’étais passablement excitée par la situation, par sa voix grave, il avait de la prestance, il était sûr de lui. Il n’y avait pas une once d’hésitation quand il parlait, les ordres étaient secs. C’était une sorte d’aura qui me neutralisait. Je me sentais toute petite face à lui, je serrais les cuisses pour les frotter discrètement l’une contre l’autre. Il ne me tenait pas qu’à la menace d’une punition, ce qu’il me proposait incluait du plaisir d’être soumise. J’avais envie de l’écouter, de me laisser faire. Il m’avait immédiatement mis dans le bain en ne laissant rien passer.
— Je t’écoute. Acceptes que tu es du sexe inférieur et dis que tu n’es qu’un fardeau qui a besoin d’un dressage sévère.
J’étais dans un état second, j’obéissais non pas parce que j’étais d’accord avec sa vision mais parce qu’il semblait savoir ce qu’il faisait, s’il avait d’autant d’expérience dans ses châtiments ils allaient être délicieux, je le sentais. Je pouvais jouer le jeu qu’il voulait pour y accéder.
— Je suis du sexe faible et j’ai besoin d’un dressage sévère. S’il vous plait éduquez-moi sévèrement monsieur.
Il me tenait en respect, je n’en pouvais plus d’attendre la suite.
— Tu connais la raison d’être d’une femme.
— Non monsieur.
— La raison d’être d’une femme se trouve entre ses jambes. Elle doit toujours être en capacité de s’offrir.
L’effet de la gifle commençait à se dissiper, j’ai osé dire.
— Je ne veux pas de sexe.
Il a tenté de se montrer diplomate mais je voyais bien qu’il avait été fâché que je réponde.
— Et il n’y en aura pas ! Ça ne t’exonère pas d’avoir un comportement conforme à ton sexe ! Il va falloir que tu apprennes à écarter les cuisses. Tu dois paraitre baisable à tout instant. Je vais y veiller à partir de maintenant.
— Bien monsieur.
Je n’aimais pas la perspective d’être un objet sexuel, de l’être vraiment, par contre qu’est-ce que c’était excitant de l’imaginer !
— Tu as beaucoup à apprendre sur comment te comporter.
Il m’a tourné par les hanches pour me changer de direction et me faire avancer. J’ai marché sans rien dire, toujours sur la pointe des pieds, j’étais attentive. Il m’a amené vers un bar, il s’est installé dans un coin reculé de la salle.
— Vas aux toilettes et retires ta culotte.
— Oui monsieur.
Je n’ai pas demandé mon reste. Une fois seule j’ai pu reprendre mon souffle. J’ai rigolé et laissant couler une larme sous l’émotion. Le stress que je n’avais pas ressenti en venant était en train de monter. Il était encore trop tôt pour dire si j’aimais ça, c’était au minimum une expérience intense. Trêve de rêveries il fallait que j’obéisse. J’ai déboutonné mon jeans, je l’ai fait glisser accompagné de ma culotte jusqu’aux chevilles. Me déshabiller dans « un lien presque public » était excitant. J’avais l’entrejambe qui me démangeait, si seulement j’avais eu un peu de temps pour me satisfaire.
J’ai hâté le pas pour revenir vers lui, je voulais bien me conduire et ne plus me montrer négligente. Je me suis assise en face de lui en souriant. Il m’a regardé froidement.
— Je t’ai donné la permission ?
Je me suis redressée comme un ressort.
— Non monsieur pardon.
Je n’avais qu’une envie c’était le supplier de me dire quoi faire pour avoir un comportement qui le satisferait. J’avais trouvé une personne avec qui je voulais rester et j’avais peur de le perdre en étant trop cruche. J’étais sincère en disant que je voulais être éduquée.
— Depuis quand une femme a le droit de prendre ses propres décisions ?
J’ai répondu toute penaude.
— Je ne sais pas monsieur.
— Tu trouves normal qu’une femme puisse prendre des décisions ?
— Non.
— Pourquoi ?
J’avais bien appris ma leçon.
— Parce que nous sommes le sexe faible.
— Tu vois quand tu veux t’en donner la peine tu sais dire des choses un peu moins connes.
J’ai souri, c’était idiot comme compliment et pourtant j’étais fière d’avoir donné la bonne réponse.
— Merci monsieur.
— Tu sais ce qu’il arrive aux femmes qui passent leur temps assises ?
J’ai répondu en rougissant.
— Elles se font fesser.
Il a rigolé.
— Non ça c’est le traitement pour les dissuader de le faire. Les femmes qui restent assises grossissent. Est-ce que c’est bien pour une femme de ne pas avoir la ligne ?
— Non monsieur.
— Alors tu vas rester debout en toute circonstance si tu n’as pas ma permission c’est clair ? Ça affermira ton postérieur.
— D’accord.
— Les fesses fermes ça se travaille et votre paresse naturelle n’aide pas. Si vous n’avez pas un homme derrière pour vous tanner la peau vous ne savez pas trouver la motivation nécessaire pour rester jolies. C’est triste.
— Je vais faire des efforts je vous le promets.
— Non. Ne t’inquiètes pas. Ce n’est pas ta faute. C’est l’homme dont tu dépends qui doit prendre ses responsabilités. Si tes fesses ne sont pas douloureuses tu vas oublier que tu ne dois pas t’asseoir. Ce n’est pas ta faute, si on ne te parle pas dans le seul langage que tu comprends on ne peut pas exiger de toi que tu fasses des choses bien.
Il était rien de moins qu’en train de me promettre que tant que je serais en sa présence mes fesses seraient rouges, une perspective très excitante.
— Poses ta culotte sur la table.
J’ai écarquillé les yeux, je ne pouvais pas le faire tout le monde allait la voir, c’était honteux.
— Si dans 10 sec ta culotte n’est pas sur la table je te fesse cul nu devant tout le monde.
J’ai baissé la tête pour cacher que je rougissais, la confrontation à l’autorité, la menace de la punition, j’étais en plein rêve. Je pouvais lui accorder un point, les fesses rouges sont un bon moyen de motivation. J’ai posé ma petite culotte sur la table, en tas informe pour que les gens puissent se méprendre sur ce qu’elle était. Il ne s’est pas fait avoir par ce jeu de dupe et l’a déplié lui-même pour qu’il n’y ait pas de confusion possible. Il a ensuite passé de longues minutes à me détailler sa philosophie et le régime auquel j’allais être soumise. J’avoue ne pas avoir écouté, je voulais partir de ce café au plus tôt, tant que personne n’avait vu ce qu’il y avait sur la table. J’aurais pu consentir à n’importe quoi. J’ai ressenti un immense soulagement quand il a proposé que nous passions chez lui. Même l’humiliation de devoir continuer à marcher sur la pointe des pieds n’a pas gâché ce moment.
À peine la porte de son appartement passée il m’a sèchement dis de me déshabiller. J’étais tétanisée par un ordre aussi sec. Devoir me mettre entièrement nue devant un homme que je connaissais à peine.
— Qu’est-ce que je viens de dire, tu es conne ou quoi. À poil.
Dans la foulée je me suis ramassé une tarte, elle m’a motivé à passer rapidement à l’acte. Ne vous méprenez pas je n’avais pas besoin de douceur mais de fermeté. Ne pas avoir le choix me facilitait grandement les choses.
Il s’était assis dans le canapé, il m’a regardé enlever vêtement après vêtement. Une fois fini il a levé la main.
— Tu as été trop lente. Viens ici chercher ta gifle !
Dans un état second je me suis dirigé vers lui. Sans surprise il s’est levé et je m’en suis pris une. Pendant que j’étais encore sonné il a posé un de ses pieds sur un tabouret puis m’a empoigné fermement et avant que je n’ai le temps de comprendre j’avais voltigé par-dessus sa jambe, me retrouvant le cul en haut et la tête en bas. Ni mes pieds ni mes mains ne touchaient le sol, je me sentais totalement vulnérable.
— Voici donc ce que tu essayais de cacher. C’est le coeur du problème. Tes fesses sont trop blanches ce n’est pas normal. Pas la peine de chercher mdi à quatorze heures. Tant qu’elles seront comme ça tu auras un comportement de gamine. C’est scientifique, les femmes ont besoin d’avoir les fesses rouges, il ne faut pas en avoir honte c’est votre nature vous en avez besoin. Tu es prête à te faire soigner ?
J’ai émis un gémissement voulant dire « oui ». C’était si simple de dire, d’exiger même une fessée, j’allais me la prendre et c’était intimidant. Les coups ont commencé à s’abattre sur mes fesses, à la main, au bout de 2 ou 3 coups mon cul était déjà en feu et ça n’allait pas s’arrêter là il s’échauffait à peine. La douleur montait rapidement et si j’étais restée immobile comme une cruche au départ du fait de la surprise la chaleur était montée trop vite pour que je puisse rester figée. Il n’a pas fallu quelques minutes pour que je me mette à pleurer à chaudes larmes, j’avais les nerfs qui lâchaient. Que c’était bon, c’était tellement relaxant d’évacuer tous mes problèmes. Toute cette tension qui me pesait disparaissait à grande vitesse. Je n’étais plus une adulte indépendante et stressée mais un bébé pleurant à chaudes larmes, une bonne fessée ça fait circuler le sang. Les coups volaient de plus en plus vite et de plus en plus fort en faisant un bruit dément. Pendant un instant j’ai pensé aux voisins qui allaient entendre tout ça. Il faut dire que ce n’était pas la seule source de bruit, je couinais tant et plus, je pense que c’est le mot décrivant le mieux les sons que j’émettais. Ce n’était encore que le cadet de mes soucis, mon cul se ramassait une rouste comme je n’en avais jamais connue ou imaginée et ça me faisait drôle.
Je n’avais aucun appui, aucun moyen d’échapper à la tannée et elle a été longue. Je gigotais de plus belle n’arrivant même pas à le gêner dans sa tâche. Rien qu’à m’imaginer dans cette position j’en pleure de rire, je devais être d’un grotesque à battre des pieds dans le vide, cherchant désespérément à atteindre le sol du bout des doigts, comme si ça avait pu changer quelque chose. Je devais vouloir détourner mon esprit en me concentrant sur autre chose.
Je me suis débattue en vain, sa prise était trop ferme et j’ai fini par me résigner à mon triste sort, n’étant plus secouée que par des sanglots. J’avais voulu tester la fessée avec quelqu’un d’expérimenté et mes fesses subissaient le traitement complet. Quelle idiote j’avais été de demander à être traitée « comme une grande ».
— Tu te souviens ce que j’ai dit tout à l’heure ? Si tu n’attrapes pas tes genoux avec tes bras pendant une fessée je ne commence pas à compter.
J’ai eu une poussée d’adrénaline, je ne l’avais pas écouté un peu plus tôt, j’avais la tête dans mes pensées. Etait-il sérieux ? Tout ce que je venais de subir n’avait pas compté ? Je m’en suis tellement voulu. Je me suis précipitée pour enlacer mes genoux et je n’ai plus bougé, espérant que mon bon comportement arrangerait les choses.
Après une bonne dizaine de minutes de claquage soutenu et ininterrompu toute la surface de mes fesses et le haut de mes cuisses y est passé. J’étais à bout physiquement, c’est un véritable sport de se prendre des fessées je vous l’assure. Il m’a reposé sur le sol. Entre deux sanglots je l’ai remercié parce que ça me semblait la chose la plus humiliante à faire sur le moment. J’avais la certitude que mes pauvres fesses ne seraient plus les mêmes après ça, j’avais l’impression qu’elles avaient doublé de volume ce n’était plus le moment de jouer les gamines espiègles.
J’étais presque en état de choc, je l’avais attendue tellement longtemps cette fessée et elle avait été parfaite, une vraie délivrance.
Les fesses fumantes je me demandais pourquoi j’avais été bête à ce point, pourquoi j’avais fait ces bêtises, pourquoi je n’avais pas cherché à être prise en main plus tôt, tellement de regrets dans tous les sens. La jupe n’était bien sûr qu’un prétexte, si j’en avais mis une il aurait trouvé une autre critique à me faire, c’était le jeu. Peu importe la façade j’avais plein de choses à expier, personne n’est parfait et j’avais en tête tout un tas de raisons d’être dans cet état. Ne vous y trompez pas c’était une expérience positive, je rétablissais un équilibre. Côté spirituel je penche pour certaines philosophies asiatiques basées sur l’équilibre, en acceptant d’être punie je pouvais rayer certaines choses du mauvais côté de la balance. C’est comme s’autoriser une pâtisserie après avoir fait du sport.
J’allais sortir de l’expérience épuisée mais apaisée. C’était un nouveau départ, et j’avais payé le prix fort pour pouvoir repartir de zéro.
Il m’a mis une claque sur les fesses qui m’a tirée de mes pensées.
— Sur les pointes !
Malgré toutes mes bonnes résolutions je faisais encore des bêtises.
— Pardon monsieur.
En me tenant sur les pointes les muscles des fesses se contractaient faisant ressortir la douleur.
Il a essuyé mes larmes avec ma culotte puis l’a passé entre mes jambes.
— Tu la garderas comme ça. Un petit souvenir de ta première vraie fessée.
J’avoue ne pas l’avoir fait, je ne suis pas fétichiste de ce genre de chose.
Il m’a regardé avec tendresse.
— Tu es calmée maintenant ?
Je me suis contractée, je ne savais pas quoi répondre. Je n’avais pas estimé m’être trop mal comporté avant, en tout cas je ne voulais pas faire de mal. J’avais très bien compris l’équation, si je n’acceptais pas sa vision des choses je repasserais par la case correction. J’ai vraiment eu peur de me prendre une seconde rouste. J’ai hoché la tête rapidement.
— Ça sera le même tarif à chaque fois que tu te présenteras travesti en homme devant moi. Cette fois j’ai été gentil ça n’a pas été devant tout le monde. J’espère que tu savoures ta chance.
Je me suis dépêchée de répondre
— Oui merci.
J’ai eu un frisson en m’imaginant subir sa fessée devant tout le monde, quelle horreur cela aurait été ! Si je montrais la moindre once de résistance je n’ose imaginer les représailles que mes fesses auraient subies.
Il n’aimait pas les soumises en pantalon et me l’avait fait comprendre, ça s’appelait mettre les points sur les i je ne peux que le reconnaitre. Bizarrement ça a été efficace je ne me suis jamais représentée devant lui en pantalon. C’est ce qui s’appelle une leçon bien apprise.
Il m’a attrapé par les hanches pour me déplacer vers un meuble haut. Je me suis laissée faire, il n’avait plus besoin de me menacer j’avais assimilé le système. Il m’a donné des feuilles et un stylo.
— Tu vas me copier 300 fois « je fais partie du sexe faible je dois avoir un comportement adapté et ne plus faire de caprices ». Nous verrons après si tu as retenu quelque chose. Dans le cas contraire j’ai d’autres méthodes éducatives en réserve.
J’étais dans un état où je pensais ce qu’il me disait de penser. S’il voulait que je sois une femme soumise alors femme soumise je serais.
Les premières lignes ont été très approximatives à cause de ma vision troublée par mes larmes et les tremblements des sanglots. J’ai sagement fait mes lignes sur la pointe des pieds.
Cela faisait désormais plus d’une heure que j’étais dans cette position et elle en devenait douloureuse, pourtant je n’imaginais pas désobéir, je crois que mes fesses encore fumantes y étaient pour quelque chose.
Quand j’ai repris mes esprits la première chose que j’ai pensé c’était : « ça c’était une vraie fessée ! » c’était ce que je voulais et je l’avais eu. J’avais envie de laisser courir mes doigts entre mes cuisses, j’imaginais que ce n’était pas un comportement autorisé, l’envie était pourtant très forte.
Ce n’était que le début de la session il était plus sage de ne pas me faire remarquer davantage.


La suite par ici.

Confession #3 : je passe un cap …

conf2Hello 🙂

Voici la 3eme partie de la confession sur mes débuts (dont le sommaire se trouve ici).

Plutôt que de disserter sur les reproches faits aux poètes de privilégier les thèmes graves je vais continuer mes confessions (références aux thèmes du bac de français pour ceux qui n’auraient pas compris).
Et soit dit en passant, pour se motiver à prendre la plume et affronter l’angoisse de la page blanche il faut un déclencheur et quoi de mieux qu’un événement négatif qui nous bouleverse ? Lors d’un événement heureux le premier réflexe est de le vivre pas de se jeter sur une feuille. Un « événement neutre » ne donne pas d’impulsion. Il y a une logique à ce que ce que beaucoup de poèmes soient tristes.

Bien qu’excitée par la découverte de ce nouveau monde je ne m’étais toujours pas décidée à concrétiser mes envies, l’essentiel se passait encore dans ma tête. J’ai mis du temps à me lancer, je devais avoir la crainte d’être déçue ou de connaitre un nouveau chamboulement de mes repères. Je venais déjà d’être profondément remise en question par ma découverte et je ne sais pas ce que j’aurais fait si je n’avais pas été accepté par la communauté ou si je n’avais finalement pas aimé ce type de jeu. J’ai dû suivre tout un processus mental avant de prendre ce risque et de poursuivre le cheminement.
Ma première réaction a été de ne rien faire, j’avais une sorte d’illusion que la situation allait se résoudre d’elle-même. J’avais une sorte de rêve éveillé selon lequel en arrivant à la fac je serais bizutée, que je serais humiliée devant tout le monde me faisant découvrir par la même ce que cela fait. Vous vous doutez bien que çà ne s’est pas passé de cette façon. Je ne vais pas dire que je suis contre les lois sur le bizutage mais j’avais ce fantasme. Il aurait été si simple que j’y sois forcée.
J’ai fait quelques rêves plutôt chauds à ce sujet, il y en a un plutôt intense qui m’est resté en mémoire. Je me voyais en tenue d’écolière à jupe plissée, appelée au bureau de ma professeur (non je n’utiliserais pas l’hideux « professeure ») pour être punie devant tout le monde, devant relever ma jupe pour offrir mon postérieur au châtiment. À la cane bien entendu, l’instrument de discipline par excellence dans mon imaginaire.
C’est un bon outil de correction, elle est froide, presque sans connotation sexuelle ce qui est bon pour dissimuler ma honte. Elle est administrée avec cérémonial ce qui est délicieusement angoissant. Elle est aussi douloureuse, à sa manière, l’élancement n’étant pas immédiat lors de l’impact mais arrivant progressivement sans que rien ne puisse l’arrêter. Si elle est correctement appliquée la victime sent sa marque pendant des heures lorsqu’elle s’assoie.
Dans ce fantasme je m’imaginais lutter pour subir ma punition le plus dignement possible, sans pleurer, alors que ma professeur faisait tout pour me faire craquer. Comme elle trouvait que certaines marques n’étaient pas assez profondes elle les refaisait, prenant tout son temps pour rallonger mon tourment. Je luttais pour préserver mon amour-propre, fixant le mur devant moi pour ne pas avoir à croiser le regard de mes camarades. Au bout d’un moment je ne pouvais plus contenir mes larmes et j’entendais les moqueries repartir de plus belle. Je n’avais qu’une envie c’était de fuir me cacher, je ne le pouvais pas, j’étais punie. Ma professeur trouvait toujours à redire à mon comportement, elle me disait que j’avais bougé et que la punition allait recommencer à zéro. Bien évidemment je protestais mais n’y gagnais qu’à avoir ma culotte baissée et ma punition rallongée. Désormais exposée tout le monde pouvait constater que je prenais du plaisir dans la sévérité de ma correction. Les moqueries de mes camarades redoublaient en conséquence lorsque ma professeur le faisait remarquer. Alors que je me ramassais une nouvelle volée de coup j’approchais dangereusement de l’orgasme, pleurant de plus en plus à cause de l’humiliation de devoir défaillir devant la classe entière. Je me suis réveillée en sueur dans le lit, toute tremblante. Il m’a fallu plusieurs minutes pour réussir à me lever pour faire quelques pas tellement mes jambes étaient en coton.
Si je voulais faire de l’interprétation de rêves je dirais que l’élève indisciplinée représentait mes pulsions inavouables et qu’elles étaient punies pour ne pas respecter la normalité. De son côté la professeur pouvait prendre un plaisir sadique à les corriger, elle avait le droit de le faire puisque ce n’était que justice de faire respecter les normes. C’était un acte positif de corriger un comportement anormal, vous avez le droit de prendre du plaisir si vous faites ce qui est juste.
C’était aussi un avertissement, si mes secrets étaient exposés les sanctions seraient l’humiliation et les rires. Je devais ajuster mon comportement pour que personne jamais ne le découvre.
J’ai toujours eu une imagination débordante, dans ma tête c’est rassurant je peux contrôler le scénario, c’est tellement plus simple. Dans ce rêve je m’imaginais physiquement dans le rôle de l’élève, je n’arrivais pas encore à me visualiser comme source d’autorité. Il faut dire que ma partie « perverse » prédominait sur ma sagesse à l’époque. C’était en quelque sorte une représentation de moi essayant de prendre le contrôle via une autre forme de plaisir plus « légitime », celle de l’autorité. Mon inconscient essayait de me montrer que c’était davantage la domination qui me correspondait sans que je le comprenne.
C’était un fantasme assez intense je dois le reconnaitre, je ne l’ai bien sûr jamais réalisé, l’humiliation publique n’étant pas mon truc. Par contre j’ai reçu plusieurs fois la cane et j’ai pu constater que je l’appréciais énormément. D’ailleurs plusieurs fois je l’ai reçue juste avant d’aller en cours, j’ai pu savourer le plaisir de devoir rester assise toute l’après-midi sur des marques chaudes sans pouvoir les frotter. Bien sûr personne n’était au courant contrairement à mon rêve mais j’ai ressenti une certaine malice à être la seule à détenir ce secret, c’était un pouvoir, un sentiment de supériorité sur les autres. Encore une manifestation de mon côté dominant.
Quoi qu’il en soit c’est arrivé bien plus tard, à l’époque j’avais été très frustrée de ne pas avoir été bizutée à l’entrée à la fac. Mon plan « passif » pour découvrir le réel ne marcherait pas et j’allais devoir prendre les devants. J’ai dû mettre en place une autre stratégie plus active cette fois. Je me suis fixée un objectif, j’ai passé par écrit un contrat avec moi-même. Je me mettrais tous les soirs une fessée à la règle plate (un autre instrument de discipline bien ancré dans ma tête) en augmentant le quota de 5 coups par jour si je n’avais pas eu le cran d’agir pour trouver un partenaire. Je m’y suis astreint, c’e n’était pas une mauvaise solution, au mieux j’allais recevoir volontairement ma première fessée d’adulte au pire en me fixant un quota j’avais une motivation, une obligation plutôt, de dépasser le moment où la fessée pique trop pour que je continue toute seule. Dans tous les cas j’allais avoir mal.
C’était le meilleur moyen que j’avais trouvé pour arrêter d’avoir peur et d’assumer au grand jour, le mot est trop fort, en tout cas inclure d’autres personnes dans le cercle.
Les premiers jours la punition n’était pas assez motivante mais rapidement je me couchais les yeux humides, ça a empiré soir après soir jusqu’au jour où j’ai préféré le clavier de l’ordinateur à la règle.
C’était un moment décisif, j’ai passé ma première annonce. Bien qu’encore au chaud derrière mon écran j’avais très peur de devoir faire un pas vers les autres.
J’ai fait un compromis, pour ma première fois j’allais me limiter à quelque chose de simple et de rapide. Une fessée en un quart d’heure. Le but n’était pas d’y prendre du plaisir mais de tester. Au pire si je n’aimais pas ça ne durerait pas longtemps.
J’ai hésité sur la façon de rédiger cette annonce je ne voulais pas être trop restrictive de peur de ne pas avoir de réponses et de rester seule. J’étais à un stade ou j’étais presque prête à accepter le premier qui trouverait ma proposition pas mal plutôt que de rester sans réponse. Paradoxalement en même temps je voulais garder un certain contrôle de la situation en mettant pleins de restrictions. J’étais dans un état d’esprit particulier, je me suis dit que dans un premier temps j’allais décrire précisément ce que je voulais, que je n’allais oublier aucun détail. J’avais une sorte d’espoir que personne ne soit intéressé. Si personne ne voulait de moi je n’aurais pas à aller à un rendez-vous et j’aurais quand même évité la punition à la règle ce soir-là puisque j’avais montré de la bonne volonté.
J’ai rédigé un brouillon et dans un moment de folie j’ai réussi à cliquer sur envoyer, il m’avait fallu plusieurs tentatives. Il était désormais trop tard pour revenir en arrière. J’ai refermé l’ordinateur et je suis allé me coucher directement. Je n’étais pas prête à affronter les réactions à ce que j’avais provoqué ou plutôt j’avais peur de la boite mail vide. Malgré internet, j’avais encore l’impression d’être une exception et je croyais dur comme fer que j’allais avoir du mal à trouver un partenaire dans ma ville …. Paris …. vous pouvez vous moquer 🙂 soyez complaisant j’étais jeune.
Le lendemain soir quand j’ai relevé ma boite mail j’ai un peu halluciné, elle était pleine à craquer de mails. Encore une surprise pour moi, je n’étais pas seule à vouloir ce genre de jeu c’était le moins que je pouvais dire.
J’ai pourtant vite déchanté, la plupart des réponses étaient pathétiques, soit elles tenaient en une ligne soit elles ne correspondaient pas du tout à ma recherche.
Pour prendre un exemple, rien qu’un sur un point, j’avais bien précisé pas de sexe sous quelque forme que ce soit. Je voulais simplement une fessée pour essayer. J’ai eu des dizaines de mails me disant en substance qu’ils aimaient les prudes et qu’ils allaient prendre plaisir à me défoncer le cul quand je serais sans défense comme je le voulais. À cette époque étant encore idiote et naïve je répondais quand même par politesse. J’ai reçu des réactions de surprise lorsque je leur confirmais que je ne voulais pas du tout de sexe, ils n’imaginaient pas, ou plutôt ne voulaient pas concevoir que l’on puisse vouloir une fessée qui ne se terminerait pas en fellation ou pénétration. Ils se demandaient comment j’allais pouvoir prendre du plaisir. Je veux bien accepter que certaines personnes se servent de la fessée comme préliminaire fétichiste, c’est leur vie, mais les masochistes existent aussi. D’ailleurs un des premiers ressentis que j’ai eu sur la communauté BDSM était la présence de beaucoup d’intolérance envers les différences, c’est assez paradoxal et ça malheureusement confirmé par la suite.
Qu’est-ce qui ne va pas dans le monde ? Si l’annonce dit “cherche fessée et uniquement fessée » pourquoi on vient me parler de bondage, d’être promenée en laisse, de bougie et d’aiguilles ?
Je veux bien faire des compromis mais si je dis directement dans l’annonce « non » à quelque chose c’est certain que je vous enverrais balader si vous le proposez il faut rester cohérent.
Pourquoi certaines personnes m’ont argumenté des choses comme « une sonde urinaire c’est plus douloureux donc c’est mieux qu’une fessée » ? Ce n’était pas le sujet ! Certains messages étaient sidérants c’est le moins que je puisse dire.
Je suis la première à dire qu’un dominant doit pousser son soumis mais au premier contact il faut s’en tenir à ce qui a été négocié pour établir la confiance. Je sais que je dis parfois que j’amène les soumis dans de nouvelles pratiques mais elles sont toujours marquées en « possible » dans la liste initiale.
Parmi les débutants il y a deux familles, ceux qui sautent à pieds joints dans le monde en acceptant potentiellement la totalité de leur fantasme, voulant picorer pour essayer un peu de tout, et inversement ceux qui préfèrent y aller par étape, doucement. Il faut l’accepter. Même moi je fais parfois face à des soumis qui veulent rester assez soft niveau douleur, ce n’est pas un problème en soi à partir du moment où ils ont conscience que ça ne sera qu’une étape. Ils devront forcément avancer il en va de mon propre plaisir. Je n’ai aucun problème avec un soumis qui veut en rester aux punitions « à la main » pour la première séance, ou ne pas être entravé ou bâillonné. Je comprends très bien la nécessité d’être prudent et de gagner la confiance de l’autre avant de se laisser aller. D’autres soumis préfèrent être encadrés plus fermement dès le départ, chacun ses gouts l’important c’est de les respecter et d’y aller naturellement. Il ne faut pas brusquer les choses.
Pour en revenir à ma première annonce j’ai eu de tout dans ces réponses, y compris des hystériques qui envoient un mail plein d’entrain puis un autre 5 min après demandant pourquoi ils n’ont pas eu de réponse et ainsi de suite pour finir 20 minutes après (leur premier mail) à dire « tu m’énerves, tu veux m’ignorer ok va te faire voir sale pute » (j’ai corrigé l’orthographe). Je ne ferais même pas de commentaire sur ce genre de personne en plein délire.
Plus fréquent encore les auto-proclamés experts en fessée, vous ne pouvez pas imaginer à quel point ce genre d’affirmation gratuite me laisse de marbre « je n’ai rien à prouver je suis un expert tu vois ».
Encore plus surprenant les « gourous » affirmant que la fessée permet d’accéder à un état de transcendance, qu’elle représente la seule façon d’atteindre « l’altérité de la condition humaine ». Rien de moins. Je rappelle que je cherchais à recevoir une fessée pas à rejoindre une religion.
Je suis médisante 🙂 si c’est leur trip qu’ils s’y amusent. Imaginez simplement votre réaction lorsque vous recevez ce genre de pamphlet.
Cette première annonce a été globalement une grande déception ou plutôt une prise de conscience. Je pensais avoir trouvé une communauté, c’était le cas en fait, mais je me rendais compte qu’elle comportait beaucoup d’abrutis. Je ne dis pas que dans le lot il n’y avait pas des réponses correctes mais proportionnellement au volume c’était une minorité (sans compter je dirais 1 à 2 %), et par correcte j’entends qui répondaient de manière cohérente à l’annonce dans ses termes.
Mon choix s’est porté sur quelqu’un de mon âge, j’imaginais que ce serait plus facile pour moi et qu’il serait moins enclin à la frustration, pas comme certains qui me donnaient l’impression d’être un bout de viande. Nous avons discuté du scénario et convenu d’un rendez-vous.
Le jour dit j’étais excitée comme une puce, j’étais allée chez le coiffeur pour me faire belle, c’était un jour spécial il fallait que je marque le coup, je devais être la plus séduisante possible. Le paroxysme des bouffées de chaleur a été quand j’ai choisi ma petite culotte. J’étais excitée à la pensée qu’un homme allait la voir, que j’allais devoir la baisser devant lui pour recevoir une fessée. Je ne me sentais plus. J’ai mis une jolie robe pour parfaire le tout.
Avant de partir je me suis ravisée, je ne voulais pas avoir l’air trop fragile ou induire en erreur sur le côté sexuel de ma recherche. Je me suis rabattue sur un jeans pour paraitre plus ordinaire. J’étais comme sur un nuage, aussi excitée que stressée, ma première fessée d’adulte rendez-vous compte !
Quand je suis arrivée sur le lieu de rencontre j’ai pu constater que lui aussi était fébrile. Il n’avait pas l’air dangereux comme dans mes scénarios catastrophe. Nous avons discuté, j’attendais qu’il m’invite à aller chez lui comme convenu. Il semblait ne pas oser le dire et restait à des thématiques ordinaires. J’ai presque eu l’impression d’avoir entamé la conversation avec la mauvaise personne, imaginez le quiproquo.
Ce n’était pas le cas, c’était vraiment lui. Je m’attendais à ce qu’à un moment il hausse la voix en me disant qu’il était l’heure de faire face à mes obligations, qu’il m’attrape par le bras, le tordant pour me faire mettre en position pour recevoir ce que méritent les vilaines filles dans mon genre. Je n’attendais pas de lui qu’il me parle de la pluie et du beau temps !
Je ne voulais pas être ménagée. Une fessée sans sexe c’est une fessée punitive, je n’allais quand même pas devoir la réclamer !
Pour la sécurité il y a un safeword, après ce n’est que du jeu de rôle. Je m’attendais à devoir lutter un peu, pour m’aider à me mettre dans le personnage. Il n’osait vraiment pas aborder le sujet, j’ai dû prendre les choses en main à mon grand regret.
J’avais été rassuré par son âge mais je me rendais compte que faire confiance à une personne plus expérimentée aurait été un meilleur choix pour un début. Il avait pourtant l’air sur de lui par message interposé.
Difficile pour moi de me mettre dans une mentalité de soumise alors que j’avais la charge de prendre les devants. Peu importe, la suite allait surement être mieux.
Une fois dans son appartement il s’est assis sur le canapé, n’osant pas me regarder et bafouillant quelque chose comme « tu viens ?». J’avais presque envie de le mettre devant ses responsabilités en refusant de m’approcher pour le provoquer mais j’avais peur qu’il se décomposer et que je passe à côté de ma fessée. Je la voulais, je la méritais, j’avais fait les efforts nécessaires. Je crois que j’ai soufflé en m’installant et ce n’était pas du jeu de rôle.
J’avais hésité à lui demander si je devais baisser mon jean, il ne l’avait pas demandé et je n’allais pas devoir lui proposer quand même ! J’avais l’espoir qu’il allait avoir une pointe d’autorité et m’engueuler pour ne pas l’avoir fait spontanément.
Devinez quoi ? Il n’a pas osé.
Rien de pire que de jouer la rebelle et de ne pas récolter ce que je méritais, ce que je cherchais plutôt. Quand une soumise fait des bêtises le message est clair : ça veut dire « plus fort ».
Il a commencé à me punir par-dessus mon jean. J’ai cru toucher le fond lorsqu’il m’a demandé si ça allait … Comment voulez-vous rentrer dans le rôle de la gamine insolente punie dans ces conditions ? Puisque c’était le scénario je ne sais pas si je l’avais dit. Si ça ne lui convenait pas il fallait qu’il le dise plus tôt. Une fessée punitive qui « va » ce n’est pas une fessée punitive réussie.
Et puis de toute façon une fessée à la main par-dessus un jean, même si vous n’avez jamais reçu vous pouvez vous douter que ce n’est pas la fin du monde.
J’étais un peu blasée par ce début de séance. Au bout d’un moment il a dû se lasser ou avoir mal à la main et est passé à la spatule en bois. J’ai vite compris que c’était déjà plus sérieux, pas vraiment douloureux plutôt chauffant, inconfortable. C’était déjà mieux, cependant pas de quoi convaincre la vilaine fille que j’interprétais de changer d’attitude.
Après quelques minutes il s’est arrêté et a dit un peu gêné « il va bien falloir ». J’ai compris qu’il parlait de mon jeans. Je commençais à regretter d’avoir râlé pour avoir dû le garder. Je n’ai pas fait pas la fière en le déboutonnant. J’ai pris tout mon temps pour le plier et le poser à côté de mon bourreau avant de retourner sur ses genoux. J’avais connu les claques à la spatule sur mon jeans et j’appréhendais de découvrir ce qu’elles allaient devenir sans cette épaisseur de protection. Je me rassurais en me disant que j’avais encore ma culotte pour me préserver. Sa faible épaisseur n’allais pas changer grand-chose, c’était psychologique.
Pendant tout le début de la punition je n’avais pas arrêté de parler dans ma tête, désormais j’étais silencieuse et j’attendais anxieuse qu’il m’éduque comme il se devait.
Il n’a pas commencé immédiatement à frapper, il a inspecté les nuances que mes fesses avaient prises, car même protégées par le jeans elles avaient eu le loisir de rougir. C’était assez humiliant, étrange, de me faire malaxer les fesses de cette façon. Ce n’était pas agréable et pourtant je devais me laisser faire sans rien dire, j’ai adoré le concept de perdre la possession de mon corps. Il m’a écarté les fesses et y a fait rentrer les rebords de ma culotte. Ma dernière protection venait de s’évaporer, désormais ma peau nue était offerte, quelle angoisse !
Je n’ai pas eu à attendre longtemps les premiers coups sont tombés assez vite et j’ai pu constater qu’ils étaient bien plus piquants de cette façon. Après quelques dizaines de coups je n’ai pu retenir quelques gémissements. Ce n’était pas très dur à supporter et je souriais en sentant monter le plaisir, c’était davantage des gémissements de plaisir que de douleur.
Malheureusement pour moi il s’est interrompu assez rapidement. Je rageais intérieurement, ce n’est pas avec 50 coups à la spatule en bois que l’on peut me satisfaire ! Si j’avais été à sa place je n’aurais pas arrêté avant d’être sûre que la gamine avait compris la leçon ! Pour l’instant je ne faisais pas le lien avec le fait que je préférais être dans ce rôle.
Il n’avait malheureusement pas arrêté pour me frustrer en faisant une pause avant une vraie fessée bien méritée mais bien parce qu’il avait estimé que j’avais eu mon compte. Je m’échauffais à peine pourtant.
Il y avait un vrai problème de rythme avec lui, comme s’il suivait un plan prédéterminé sans l’adapter à mes réactions. J’ai eu un ressenti vraiment artificiel. À vrai dire cela me rappelait certaines vidéos que j’avais vues sur internet, pas les bonnes.
Pour être honnête je m’étais déjà mise toute seule des fessées bien plus sévères, ce n’était pas très glorieux. Bien sûr j’aurais pu le lui dire mais j’avais envie d’une fessée punitive comme je lui avais demandé, si je le suppliais ce n’était pas pareil. Dans ce genre de configuration ce n’est pas à la soumise de dire stop ou go. En tout cas pas ouvertement.
En rentrant chez moi j’étais un peu désabusée, j’avais rêvé rentrer les yeux larmoyant, honteuse, me tenant les fesses pour apaiser leur chaleur. J’étais en train de marcher normalement ce n’était pas ce qui était prévu. J’avais des sentiments mitigés, j’étais fière d’avoir fait le premier pas mais déçue du résultat. C’était la frustration qui prédominait. J’avais ma part de responsabilité, j’avais agi de manière trop prudente alors que j’avais envie de tester mes limites. J’étais une débutante je ne savais pas ce que je voulais vraiment.
Une fois chez moi j’ai inspecté mes fesses et contrairement à ce que j’attendais j’avais 2 marques rouges bien sombres. Bien plus importantes que ce que j’imaginais avec le peu de douleur ressenti. Avec le recul il faut savoir que certains instruments marquent rapidement sans pourtant faire vraiment mal et inversement.
Les expériences forgent nos habitudes et j’en ai gardé le réflexe de demander à une amie de tester sur moi mes nouveaux instruments pour que je me fasse une idée du ressenti, que je puisse l’insérer dans une hiérarchie avant de l’utiliser sur mes soumis. Avec le bémol que ce n’est qu’indicatif, tout le monde a des réactions différentes à certains types de douleur.
Ce jeune homme avait dû avoir peur en voyant les marques et penser que j’étais à mes limites. À sa décharge je peux reconnaitre qu’il n’a pas été imprudent et ça je le respecte. Il a eu tort mais pour une bonne raison, en tout cas j’imagine. Ce n’est pas une bonne chose de ne pas connaitre son matériel.
Ce genre de trace est typique du bois, il est assez lourd et marque assez facilement la peau sans pour autant faire très mal. La douleur est répartie sur une grande surface ça aide à la rendre supportable. Après il ne faut pas en tirer de généralités cela dépend de pleins de facteurs. Je préfère le cuir qui laisse moins de marques (à ressenti équivalent) et qui permet de monter plus haut dans les gammes de douleur.
C’était ma première tentative, comme pour beaucoup ça a été loin d’être la meilleure, j’en garde quand même un souvenir de fierté.
J’ai appris de mes erreurs, car oui les soumises aussi doivent apprendre des choses pour se perfectionner, il n’y a pas que les dominants qui doivent se former.
La fois d’après a été bien plus satisfaisante d’ailleurs, j’ai été plus sage dans mon choix de partenaire en préférant quelqu’un de plus expérimenté, j’ai ressenti la différence tant au niveau douleur que plaisir. J’ai eu la chance d’expérimenter la discipline sévère dont j’avais envie.


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