week-end avec 3 soumis juin 2014 #7 : la fessée OTK du Chiot

Petit coup de barre, il faut dire que j’ai eu un week-end encore très rempli et je n’ai pas trouvé le temps de me reposer. Je crois que je couve quelque chose, je vais probablement perpétuer la tradition d’être malade au début des vacances 😀 qui commencent ce samedi pour moi. C’est toujours comme ça, je crois que mon corps s’interdit de tomber en rade tant que j’ai du chemin à faire.
Malgré tous mes efforts pour refuser l’inévitable je suis lentement en train de succomber à l’appel de la couette. Je dois rester positive, cela sera l’occasion pour mon « infirmière » personnelle de me chouchouter plus que d’habitude. Le pauvre, déjà que je suis infernale en temps normal, quand je suis malade je passe un cap c’est pour vous dire.

Pour revenir sur un passage de la dernière fois qui a soulevé des interrogations : pourquoi j’étais fâché contre Chouchou. Je pense qu’il y avait une part de frustration d’avoir été interrompue en pleine fessée mais surtout il y avait le fait qu’il me reprenne. Quand je lui ai dit que je recommençais à zéro ce n’était pas une question et il s’est pourtant permis de dire que nous étions déjà plus avancé. Je ne sollicitais pas son avis et il l’a donné, ça a été la goutte qui a fait déborder le vase et je me suis mise en colère. Quand j’ai un soumis en travers des genoux et que je lui dis que je vais rallonger sa punition la seule réponse que j’attends c’est « merci maitresse » point final.
Je reprendrais la rédaction de ce passage si elle n’est pas suffisamment claire.

Pour répondre à une autre question : il me faut environ 2-3 heures pour faire un post du blog. À peu près, celui-ci a pris davantage de temps je n’arrivais pas à ajuster le rythme et il est 2 fois plus long. C’est pour vous donner une idée de la moyenne.

Note : je ne relirai pas avant d’envoyer, il est tôt mais je vais aller me coucher. Si vous voyez des erreurs laissez-moi un message je corrigerais demain. Je sais que j’ai des lecteurs attentifs désireux de se rendre utile 🙂

Le sommaire du récit est par ici.

Pour reprendre le cours du récit, je venais de finir de fesser Chouchou et j’avais appelé le Chiot.

À l’appel de son nom il était resté figé. Rien qu’à l’intonation malicieuse de ma voix il pouvait se douter que je lui réservais un traitement spécial. Il n’avait pas tort, cependant pas d’inquiétude à avoir je n’allais pas monter haut dans la douleur, j’allais par contre le mettre très mal à l’aise. J’avais l’intention de lui faire passer le pire moment de sa vie et de me moquer de sa détresse. J’allais lui mettre l’égo à la bonne place, autrement dit sous mes semelles.
Je l’avais catégorisé parmi les soumis qui veulent se punir de quelque chose, qui ont besoin d’éprouver du remords pendant leurs punitions. Autrement dit qui ne veulent pas simplement la douleur de la fessée mais également l’humiliation d’avoir à rendre des comptes. Je n’ai rien contre un type ou l’autre il faut simplement que je ne me rate pas dans la catégorisation. Plus facile à dire qu’à faire, pour le satisfaire à long terme j’allais devoir lui faire avouer des secrets honteux et le punir en conséquence.
Le Chiot s’est tourné vers moi, une part de lui s’attendait encore à ce que ce soit une erreur sur la personne, que ce ne soit pas encore son tour, l’esprit à une vilaine tendance à nier la réalité quand elle ne lui plait pas. Ce message de délivrance n’est bien sûr pas venu, c’était bien lui qui était attendu et il a dû se présenter devant moi pour recevoir sa correction.
J’ai rigolé en le voyant arriver à petits pas.
— Tu as peur de quoi ? Un grand garçon comme toi ne va pas avoir peur d’une petite fessée donnée par une fille quand même !
J’adore utiliser l’angle de la sexualisation des jeux, leur rappeler que je suis une femme, cela peut paraitre anodin ou évident et pourtant ce sont des mots qui émoustillent les soumis.
En tant que soumise je n’aime pas les discours interminables, je préfère que la fessée commence directement. Si l’on me parle cela me rappelle que je suis là et m’oblige à interagir ce qui me met mal à l’aise. J’aime arrêter de penser pendant une punition. Forte de ce constat j’imagine que pour les autres soumis c’est pareil donc je le fais souvent pour les enfoncer.
Je pense que j’avais d’ailleurs fait mouche car son anxiété est devenue plus apparente. Sa réaction m’a motivée pour continuer sur la même voie.
— C’est bien les garçons ça ! Quand il s’agit de faire des bêtises vous êtes toujours partant, le courage gonflé à bloc ! Par contre quand vient le moment d’assumer, tout d’un coup le prétendu courage s’envole. Quand il s’agit de venir se ramasser une fessée il n’y a plus rien entre les jambes. C’est très à l’image de ton sexe, vantard mais creux.
J’ai pris une pose plus détendue, m’adossant au canapé.
— Quand tu dis que tu vas te donner à fond est-ce que les gens te croient ?
Ses doigts tripotaient nerveusement les replis de sa robe. Il a commencé à répondre.
— Ils attendent des actes …
— Et moi, quand je te dis que je vais te faire vivre un enfer tu me crois ?
— Oui.
— Parce que ?
Il a baissé les yeux sans répondre.
— Parce que je suis une femme et qu’une femme n’a qu’une parole.
J’imaginais ses mains devenant moites, sa bouche qui s’asséchait davantage à chaque réponse. J’ai poursuivi mon interrogatoire.
— Tu mérites cette fessée ?
Il a répondu mécaniquement.
— Si vous décidez que je la mérite c’est que c’est le cas maitresse.
J’ai rigolé.
— Tu as bien appris ta leçon mais ce n’est pas ce que j’attendais de toi. Qu’est-ce que « toi », tu penses de cette fessée ? Tu l’abordes comme une épreuve ou comme une punition ? C’est un défi ou la compensation pour de mauvaises actions ?
Un passage assez désagréable pour le soumis, il doit se tenir devant moi en avouant mériter son sort, psychologiquement c’est avouer son fantasme ce n’est pas facile. C’est une partie de l’humiliation donc un passage obligé, tout comme remercier à la fin.
— Je pense que je la mérite maitresse.
Etant en forme j’allais retourner le couteau dans la plaie.
— Donc fessée punitive ? Tu sais ce que cela implique ?
— Je crois.
— Et est-ce que tu crois que ça va te faire mal ?
Plein d’assurance il a répondu.
— C’est une fessée ça doit faire mal.
Les soumis débutants ont souvent ce type de réaction ambivalente, une réponse pleine d’entrain et la suivante redevient timide, ils balancent entre envie et peur. Mon rôle est de faire qu’ils s’habituent à cette sensation pour l’apprivoiser. Ce n’est pas agréable d’être forcé à faire face à ses peurs, souvent les soumis ne comprennent pas cette phase de « désensibilisation » où je les aide au final à faire un choix et à l’assumer. Qu’importe, je ne suis pas là pour me fait faire aimer des soumis, pas de cette façon en tout cas. J’ai répondu.
— Tu as raison, ça va faire mal. Mais tu n’y couperas pas. Ce ne seront pas les 10 minutes les plus agréables de ta vie, à vrai dire elles seront surement les plus longues, mais c’est un passage nécessaire.
— Oui maitresse.
— Reste une question importante. Pourquoi tu la mérites ?
Il a rougi en répondant.
— Je ne sais pas. Parce que j’ai fait des choses pas bien. C’est global. Pas un seul truc.
— Pas envie de répondre ? Nous reviendrons sur ça plus tard, lorsque tu seras plus « disposé » pour répondre.
Il semblait vouloir répondre quelque chose, je l’ai poussé pour voir s’il oserait.
— Un commentaire ?
J’avais très bien compris qu’il voulait me reprendre sur ma conclusion. Il considérait surement avoir répondu à ma question mais n’osait pas me contredire. Face à son inertie je me suis remise droite sur le canapé, j’ai tapé sur mes cuisses.
— Je pense que tu connais la position. Ne t’inquiètes pas une déculottée n’a jamais tuée personne bien au contraire.
Il s’est mis timidement en travers de mes genoux. Je lui ai dit sèchement.
— Relève-toi.
Il ne pensait pas devoir quitter la position aussi rapidement mais a obéis ne sachant pas quoi faire d’autre.
— Soulève ta jupe et remet toi en positon.
Il a soulevé l’arrière de sa jupe en se penchant à nouveau. J’ai repris.
— Debout. L’avant aussi.
Il s’est un peu soulevé pour libérer assez d’espace et faire glisser l’avant de sa robe.
— Non ! Vraiment debout.
Il s’est relevé et a timidement relevé l’avant et l’arrière de sa robe. Il s’est rapidement incliné pour se mettre sur mes genoux, je l’ai empêché.
— Tu as un problème à montrer ta queue à une fille ?
Les soumis me lancent souvent des regards assassins quand j’appuis sur les points sensibles, ils ne font que m’encourager à continuer en représailles.
— C’est irrespectueux de vous imposer sa vue maitresse.
Sa justification étant tournée vers mon confort je pouvais difficilement la remettre en cause. Il avait un certain sens de la réparti, j’allais devoir y faire attention.
— Je crois que tu as surtout peur de ce que je pourrais lui faire. Je crois qu’elle a eu l’occasion d’être en « contact » avec moi. Quel souvenir elle en garde ?
Il a souri.
— Douloureux maitresse.
— Je note. Lors de ton passage en solo je me ferais un plaisir de l’exposer pleinement aux « aléas » du dressage. Merci de m’avoir montré ce que tu craignais.
Il était pataud et inquiet, regrettant son acte. Il avait compris que rien que le fait de penser me répondre m’avait contrarié. La culpabilité montait en lui comme prévu. J’ai claqué des doigts pour le faire remettre en position. Il s’est penché maladroitement, il était redevenu un petit garçon castré par l’autorité maternelle. Je pense que j’avais trouvé le bon angle pour satisfaire son fantasme.
Dans cette position il s’est retrouvé avec la queue coincée entre son ventre et mes cuisses, en contact direct avec ma jupe. Ce n’était pourtant pas encore assez humiliant à mon gout. Je l’ai fait glisser vers l’extérieur en le faisant se soulever le temps que je remonte ma jupe de quelques centimètres. J’ai attrapé sa queue pour la garder pointée vers le bas en la coinçant entre mes cuisses. Non seulement elle allait être sous pression mais surtout elle allait pouvoir coulisser de haut en bas à chaque fois qu’il bougerait pour amortir une claque. Je vous laisse deviner comment la partie la plus primitive de son cerveau allait interpréter ce mouvement de piston … Ce n’était pas à proprement parler du tease and denial mais c’était suffisant pour lui donner un aperçu de l’inconfort qu’il peut provoquer. Ressentir du plaisir pendant la punition est humiliant, en tout cas cela l’est pour moi. La victime en veut à son propre corps de réagir de cette façon et pourtant ne peut rien y faire. Je voulais qu’il se haïsse d’être un homme. Il m’avait confié qu’il était intimidé par les femmes, il était une proie facile à tourmenter. J’avais prévu qu’il se concentre sur ce conflit émotionnel, sur la dualité douleur des fesses et plaisir, et qu’il soit s’en défense à mon interrogatoire.
J’ai souri en sentant la réaction de sa queue au contact mes collants, il serrait déjà les poings, un signe fort de conflit intérieur. Ce n’était que le début, il allait sortir de cette épreuve en ayant compris le pouvoir d’humiliation que j’avais sur lui. C’était en quelque sorte une démonstration de l’inconfort dans lequel je pouvais le mettre.
Sans plus de cérémonial j’ai commencé à jouer ma partition, j’allais mettre quelques coups d’introduction pour dédramatiser la situation. Je voulais qu’il prenne conscience qu’il se prenait une fessée et qu’elle n’allait pas le tuer pour autant. Faire face à la douleur n’est pas facile, c’est un apprentissage et il faut respecter les étapes.
Sur un plan plus personnel je dois reconnaitre qu’il avait de jolies fesses, elles auraient gagné à être un tout petit peu plus musclées mais c’était acceptable. Vu leur blancheur j’espérais qu’elles marqueraient rapidement mes coups, j’aime voir visuellement les contrastes se former.
Ce n’était pas ma principale préoccupation, comme nous étions encore au début j’avais d’autres choses en tête, j’étais inquiète comme toujours. Une fessée à la main est quelque peu déconcertante, il faut savoir que les premiers instants elle ne fait pas mal, vraiment pas du tout. Le novice se demande en quoi c’est une punition, il en est même déçu. Ce n’est qu’une fois passé le cap des premières claques que la chaleur commence à monter. J’ai toujours une angoisse quand je fesse un soumis qui reste tranquille, j’ai l’impression de mal faire. Cette situation déclenche chez moi toute une phase de tension lorsque je commence à frapper, je mets du temps avant de pouvoir prendre du plaisir au jeu. Je n’aime pas les pleureurs silencieux et je suis rassurée quand ils commencent à extérioriser de l’inconfort. Pas trop non plus, je n’aime pas les soumis démonstratifs, c’est un juste équilibre.
Rapidement il réagissait à chaque claque par de petites contractions, symétriquement j’avais un sourire mauvais qui montait. Ce n’était que le début, il allait connaitre une vraie fessée disciplinaire d’ici peu de temps. Je réfrénais mes ardeurs ce qui me faisait fantasmer sur la suite, je me sentais toute puissante, l’imaginaire est aussi une source de plaisir pour moi. Il essayait de se débattre mais s’arrêtait net à chaque fois que sa queue glissait entre mes cuisses, aggravant son tourment par l’inconfort d’une érection indésirable. À chaque fois qu’il relevait le cul pour amortir le choc sa queue subissait une stimulation, je m’imaginais à sa place pour mieux apprécier ma place de fesseuse. Je crois que si je lui avais proposé de finir la fessée avec un instrument très dur en échange de la mise à l’abri de sa queue il aurait sauté sur l’occasion, en tout cas c’est ce que j’aurais fait à sa place. Ce pouvoir quasi-divin était très excitant.
Après quelques centaines de claques j’ai décidé il était temps de faire une première pause. Un moment de calme pour mieux le faire souffrir à la reprise. Surtout que lors de la « décompression » les fesses bénéficient d’une autre forme de satisfaction, toute la zone rougie devient lourde et la chaleur se diffuse.
— Alors ? Tu te souviens de la question à laquelle tu n’as pas voulu répondre tout à l’heure ? Qu’as tu à regretter ? Tu vas me dire ce que tu as fait de mal pour justifier cette correction ?
— Rien maitresse.
Je lui ai remis quelques claques plus intenses que les précédentes, en biais sous les fesses pour le forcer à se soulever et à subir le supplice du frottement.
— Tu disais ? J’ai mal entendu.
Je venais de lui faire comprendre que le déni n’allait pas marcher, logiquement sa prochaine tentative allait être le mensonge.
— Je suis un homme je dois être puni pour ça.
L’excuse bidon standard, il n’allait pas s’en tirer à si bon compte.
— Plus spécifiquement ? Ne cherche pas midi à quatorze heures, la seule façon d’en finir avec ce supplice est de me répondre. L’obéissance est la seule voie de sortie.
— Je ne sais pas, rien de particulier. Je vous le dirais sinon.
J’avais l’impression d’avoir un petit poisson frétillant au bout de ma ligne, j’allais le laisser se débattre encore un peu pour profiter du spectacle avant de le remonter.
— Nous savons tout les deux que ce n’est pas vrai. Nous savons aussi que tu finiras par craquer. Je t’ai déjà fait mal je peux recommencer. Et je parle de vraiment te faire mal.
J’avais glissé ma main entre ses cuisses pour les écarter et toucher ses bourses. Son souffle s’est accéléré et il n’a pu retenir un gémissement d’agonie. Je ne lui faisais pas encore mal, ce n’était que de l’appréhension et une tentative pour m’apitoyer. J’ai mis un doigt sur chaque testicule, appuyant légèrement pour écraser leur contenu contre mes cuisses, ses gémissements sont montés dans les aiguës. Il était en train d’apprendre que le type de soumission qu’il désirait impliquait d’abandonner toute virilité, ce n’est pas si facile à accepter, d’autant que je n’y allais pas à la manière douce, j’allais la lui arracher jusqu’au dernier morceau.
— Toujours envie d’être un vilain garçon ?
— Non, mais je ne sais pas quoi répondre. Je vous jure.
— C’est vilain de jurer quand on a aucune parole.
— Je dirais tout ce que vous voulez.
J’ai soupiré.
— Je vais changer de méthode.
J’ai repris ma fessée en l’intensifiant et en incluant ses cuisses dans mon schéma de frappe.
— Tu te fatigueras avant moi.
Il retenait ses larmes, il ne voulait pas pleurer devant moi, c’était pourtant ce que je voulais. Nous étions au moment cruel où un homme adulte se rend compte qu’il peut se mettre à pleurer comme un enfant. La plupart font les fier en disant qu’ils ne pleurent jamais, je suis très claire avec eux, dès la première rencontre ils se prendront une fessée jusqu’aux larmes. Je les préviens que j’y passerais la nuit s’il le faut et qu’ils finiront par pleurer, ils finissent tous par craquer, ce n’est pas une question de douleur mais d’humiliation. Ils reconnaissent ensuite que ces larmes leur ont fait un bien fou, en tout cas s’ils sont du type de soumis que j’aime. Je les préviens et s’ils acceptent ils assument.
Après quelques nouvelles centaines de claques j’ai refait une pause. Il a repris son souffle en gémissant ce qui m’a amusé.
— Ça fait du bien quand ça s’arrête pas vrai ? Ce n’est qu’une pause, elle reprendra après. A moins que tu sois plus sage dans tes réponses.
Il a marmonné pour acquiescer. Il résistait encore le bougre.
— Si je te dis de penser à ta dernière action dont tu n’es pas fier, à quoi tu penses en premier ? Spontanément tu as forcément quelque chose qui te viens en tête.
Il a fait le mort, j’entends par là le comportement du soumis qui reste silencieux et immobile comme s’il était mort pour que le prédateur le lâche. C’est idiot et pourtant c’est une réaction instinctive qui reprend le dessus en situation de stress.
— Eh ! C’est à toi que je parle. Balance ce à quoi tu as pensé !
Il est resté silencieux, prenant un air renfrogné.
— Qu’est-ce qui ne te plait pas ?
— C’est pas juste.
— Quoi ?
— Chouchou n’a pas été interrogé.
— Pardon !
Je me suis levée d’un bon le faisant rouler sur le sol. Il a eu le réflexe de se protéger l’entrejambe. Je l’ai pointé du doigt.
— Tu oses remettre en cause les choix d’une femme ? J’interroge qui je veux d’abord ! Tu oses critiquer mes décisions ? Tu n’es qu’un sale mâle inférieur, de quel droit tu oses porter un jugement sur mes choix ?
Je ne suis pas plus gynarchiste que cela mais il m’arrive d’utiliser leur argumentaire, je sais qu’il a un pouvoir érotique puissant sur les soumis.
— Tu te rends compte de la gravité de la situation ? Tu es un homme qui refuse un ordre direct venant d’une femme. Tu crois que ça va bien se finir ?
— Non.
— Mais tu le fais quand même. L’idiotie de ton sexe n’est plus à démontrer.
— Je ne sais pas ce que vous voulez que je dise. Je cherche les mots maitresse.
— Tu ferais mieux de les trouver vite fait ! C’est toi qui dois t’élever à mon niveau pas moi qui dois descendre !
Je me suis assise de nouveau sur le canapé.
— Remets-toi en position. Tu as forcément pensé à quelque chose. Je finirais par savoir quoi.
Comme il était débutant je lui passais beaucoup de choses, dans le sens où je m’en tenais aux mots, je ne montais pas dans la hiérarchie des corrections. J’aurais légitimement pu lui dire d’aller chercher un instrument si j’avais voulu. Je conçois aisément qu’il était anxieux et ne savait pas quoi dire. Une bonne occasion pour moi de l’enfoncer et extirper de sa tête quelques secrets embarrassants. J’avais bien l’intention d’obtenir quelque chose que je pourrais lui reprocher longtemps.
Plaisanterie mise à part j’ai quelques amies vraiment gynarchistes qui l’auraient castré pour son refus d’obéir à un ordre direct. Les hommes fantasment sur ce thème sans se rendre compte de l’effort nécessaire pour perdre leur mot à dire à tout ordre. Parce que la gynarchie c’est cela, c’est accepter de perdre tout droit et se fier aveuglément à sa partenaire. Je suis bien plus tolérante, façon de parler, je venais de passer un nouveau cap dans l’intensité des claques. J’ai bien vu la différence dans ses réactions, il n’y avait plus rien autour de lui, son supplice occupait tout son esprit. Je sentais sa tension, son corps qui se contractait, ses mains qui se raidissaient. La douleur se voit dans les micro-mouvements des doigts c’est un signe que je trouve très excitant. Je mélangeais dans sa tête plaisir et douleur d’une façon qu’il n’avait jamais connu. Je me suis demandée si je n’allais pas le pousser jusqu’à l’éjaculation pendant la fessée, une situation humiliante qui pourrait remplacer dans le thème la confession d’un secret. Je me suis dit que j’allais à demi-mot lui laisser le choix.
— C’est dur pas vrai ? Tu ne vas pas commettre l’irréparable j’espère. Ça serait dommage de craquer en travers de mes genoux, ce serait un souvenir humiliant qui te suivrait pendant longtemps. J’attends peut-être trop d’un gamin comme toi. Il y a quelque chose que ton esprit pervers ne trouve pas excitant ?
Il s’est résigné.
— Je vais le dire.
— Tu as fait ton choix ? Alors dis le. Ne dis pas que tu vas faire, fais le. Tu es un homme je ne peux pas te croire sur parole. Tu me prends pour la dernière des idiotes ? À quoi tu as spontanément pensé quand j’ai dit « dernière bêtise » ?
Il a pris une inspiration pour tenter de se ressaisir et conserver un discours cohérent malgré l’avalanche de claque qui continuait à s’abattre sur son postérieur.
— Après notre rendez-vous l’autre jour je me suis masturbé en pensant à vous.
Bingo ! C’était bon, j’avais de quoi le culpabiliser pendant tout le week-end. Il allait en entendre parler pendant longtemps vous pouviez me faire confiance. Je comprenais mieux pourquoi cette confession avait eu du mal à sortir. C’est une attitude que je n’accepte pas. Je ne comprends pas qu’un homme se prétendant soumis puisse manquer de respect à ma personne en fantasmant sur ce que je pourrais lui faire. S’interdire de prendre du plaisir en pensant à son dominant est pour moi un élément du pack de base. C’est une question de respect.
— Tu vois ce n’était pas si dur d’avouer.
Il était à point, j’allais continuer pour voir ce que j’arriverais à lui extirper.
— Quel était le fantasme ?
— C’est humiliant.
— Plus qu’une fessée déculottée en travers des genoux d’une jeune fille ? C’est toi qui voit, je m’échauffe à peine.
— Je ferais tout ce que vous voulez. Punissez-moi maitresse je retiendrais la leçon.
Il ne semblait pas vouloir comprendre, ou accepter, que sa punition était l’humiliation et non pas la fessée en elle-même.
— Oh attends ! Il y a encore un endroit trop blanc, je vais arranger ça,.
J’ai étiré la peau des fesses vers le haut pour exposer la jointure entre les fesses et les cuisses. Je n’allais rien lui épargner, il allait tout balancer.
— Alors ? Il vient le scénario ?
— Pitié.
— Tu préfères que je passe au cran au-dessus ? Pas de problème pour moi.
— Non ! Je serais un gentil garçon je promets.
De ma main libre j’ai attrapé mon téléphone portable, j’allais me lancer dans le reportage en direct.
— Voici un jeune délinquant en pleine rééducation. Voyez la couleur des fesses. Il y a un joli dégradé ici.
J’ai fait une pause dans ma fessée.
— Regardez la différence de couleur entre là et là. Et ce n’est que le début. Tout ça pourquoi vous me demandez ? Laissons le délinquant répondre pour voir s’il a retenu la leçon.
J’ai posé le téléphone sur le sol de façon à avoir son visage avec en arrière plan ses fesses relevées. Il fixait l’objectif, j’ai répété mon ordre.
— Fais ta confession. Balance les détails.
— S’il vous plait maitresse.
— Tu veux la méthode forte ? Tu penses que je ne peux pas t’humilier davantage.
— Pitié.
— La pitié n’a aucune place ici. Tu avoues ou tu ramasses. Fais ton choix.
Il est resté figé. Il voulait me mettre au défi, très bien.
— Mains derrière la tête !
Je l’ai attrapé pour le remettre debout, j’ai ramassé le téléphone.
— La fessée semble ne pas lui avoir servi de leçon. Une seule raison à cela. Observons la réaction d’une fessée chez un jeune pervers.
J’ai soulevé la jupe pour dévoiler son sexe en érection.
— C’est bien ça. S’il est insolent c’est qu’il n’a pas mal. Il préfère que la fessée s’intensifie parce qu’il aime ça.
Il fuyait mon regard.
— Je vais devoir recourir à des méthodes très désagréables.
Il a fermé les yeux en gémissant.
— L’humiliation est suffisante ou je continue ?
Il a tenté de former des mots sans succès. J’ai insisté.
— Non ?
— Si.
Heureusement qu’il a changé d’avis parce que j’allais finir par manquer de cartes à jouer. Pour le motiver j’ai temporairement baissé mon agressivité.
— Regardes l’objectif et raconte le scénario. Dis le devant la caméra, tu t’es masturbé en pensant à moi. La prochaine fois tu réfléchiras un peu avant de m’inclure dans tes saletés.
Ironiquement les fantasmes me concernant allaient décupler. L’interdit est toujours excitant. Il a hoché la tête. Je l’ai repris fermement.
— Dis le !
— J’ai pensé à vous quand j’ai …
— Quand tu as ?
— Je me suis touché.
— Ne sois pas si gentil avec toi. Dis-le les yeux vers la caméra ! Tu es un sale petit masturbateur.
— Je suis un masturbateur.
— Tes fantasme sont tellement sales que tu ne peux les partager qu’avec toi-même.
— Oui.
Je prenais un plaisir fou à lui mettre symboliquement des coups de pieds au cul pour le motiver alors qu’il était déjà à deux doigts de pleurer.
— Abrèges ton supplice, racontes tout.
— Vous m’aviez pris à fouiller dans vos petites culottes et vous me fouettiez en punition.
— Et pourquoi tu fouillais dans mes petites culottes ?
— Parce que je suis un pervers.
— Non pas ça. Pourquoi ? Qu’est-ce que tu comptais en faire ? Regardes la caméra il faut que tout le monde soit au courant.
— Me masturber dedans.
— Et c’était juste dans ta tête ou tu as réellement des accessoires chez toi ?
Il a bégayé quelque chose. J’ai insisté à nouveau.
— Dis le clairement.
— Oui.
— Donc tu oses désacraliser ce qui devrait appartenir à une femme. Il y a du boulot pour améliorer ton comportement tu ne trouves pas ? Dans ton fantasme tu recevais le fouet pour ça ?
— Oui maitresse.
— Jusqu’au sang ?
Il a hoché la tête, je me suis adressée à la caméra.
— Comme je suis généreuse et pour récompenser cette douloureuse confession je vais consentir à réaliser ce fantasme.
Je l’ai regardé.
— J’ai le plaisir de t’annoncer que ton fantasme deviendra bientôt réalité. En tout cas pour la partie avec le fouet. Qu’est-ce qu’on dit devant tant de générosité.
— Merci maitresse.
Aussi bizarre que cela puisse paraître je pense que ses remerciements ont été sincères, il y a un vrai soulagement à la confession. Pendant longtemps ses fantasmes étaient restés tout seuls dans sa tête, j’étais en train de les forcer à sortir, à les partager avec moi. Bien qu’humiliant c’était un pas dans la bonne direction. J’ai regardé l’objectif.
— Ne vous inquiétez pas je vais traiter ce jeune homme pour le mettre sur la voie de la rédemption. Tu vas coopérer ?
— Oui maitresse.
Même s’il avait fait des progrès il n’allait pas s’en tirer à si bon compte, j’allais lui remettre une couche d’anxiété pour qu’il se rappelle que l’on ne se caresse pas en pensant à moi.
— Ça te ferait plaisir que je l’envoie la vidéo à tous tes contacts sur les réseaux sociaux ?
Son corps a été parcouru de frisson alors qu’il imaginait cette humiliation publique si elle devait avoir lieu. J’ai continué.
— Ça serait le plus responsable à faire. Tes amis méritent de savoir à qui ils ont affaire pas vrai ? Je suis sûre qu’il y a quelques filles de tes connaissances que tu as salies dans tes pensées. Pas vrai ? Je ne suis pas la seule ? Donnes des noms.
Il a difficilement débité quelques noms, j’ai dû lui mettre quelques gifles pour le motiver. J’ai coupé l’enregistrement et j’ai balancé le téléphone sur le canapé. Il était temps de passer à la dernière menace.
— Écoute-moi bien. Tu te caresses encore en pensant à moi je le fais vraiment. Je rendrais cette vidéo publique. Tu m’as compris ? Je suis intouchable, si tu as une envie tu te calmes avec tous les moyens sauf celui-là, compris ? Je ne veux plus être un palliatif sexuel dans ta tête.
Il a eu des sueurs froides à cette perspective. Je me suis assise sur le canapé.
— Et je suis très douée pour savoir lorsqu’un homme a quelque chose à se reprocher alors ne joue plus jamais avec le feu. Remet toi en place.
J’étais fière de moi, je l’avais forcé à confesser un souvenir honteux, j’allais m’en servir comme point de levier pour le dresser correctement. Il était à ma merci, j’étais aux anges.
Avant d’entendre les Cassandres en tout genre venir s’indigner je précise qu’il avait mis le chantage dans la liste des pratiques qu’il voulait subir. Nous étions encore dans le jeu même si je l’avais rendu très réaliste. Tout l’art d’être une dominatrice est là, faire croire que tout est réel pour que le soumis puisse s’abandonner au scénario.
Il s’est remis en position.
— Ta queue aussi.
Il avait eu l’espoir que je ne recommencerais pas cette partie du supplice après sa confession.
— Qu’est-ce qu’il y a ? Elle souffre ?
— Un peu maitresse.
— Chouchou n’a pas eu mal lui. Sa queue était bien protégée par sa cage, elle souffre moins. Tu as été bien bête de refuser cette aide.
Il a compris où je voulais en venir. Après l’avoir castré mentalement j’allais passer au physique. Il allait sortir de cette fessée en rampant. Déjà essoufflé par la simple perspective de se faire fesser de nouveau il a dit.
— Je veux.
— Des paroles. Comme tous les hommes tu dis mais tu ne fais pas.
— Je veux porter une cage.
— Tu veux abandonner la possibilité de te soulager à chaque fois que tu vois une jeune femme se dandiner du cul ? C’est un sacrifice lourd tu sais.
— S’il vous plait enfermez là.
— C’est vrai que ça réglerait tes problèmes en te protégeant physiquement de la faute.
Il avait des larmes dans les yeux et des sanglots dans la voix.
— Je ne veux plus mal me comporter maitresse. Empêchez-moi de recommencer.
Je parlais d’une voix douce.
— Si tu me donnes le pouvoir sur ton plaisir je le prendrais pour de vrai tu sais. Tu ne seras pas prêt d’en revoir la couleur avant longtemps.
— Je sais maitresse.
J’ai repris la fessée.
— Ça fait du bien de te retrouver là où tu mérites d’être ? Pense à toutes ces femmes que tu as salies dans tes fantasmes. Cette douleur est le prix à payer.
— Merci maitresse.
— Désormais tu vas apprendre à souffrir pour nous et ne plus chercher à prendre du plaisir sans permission.
— Oui maitresse.
— Tu vas faire exactement ce que je te dis de faire, ou à défaut tout ce qu’une personne du beau sexe te dit de faire. En tout cas tu ne dois plus tenir compte de ton propre jugement il est vicié.
— Oui maitresse.
Il devenait de plus en plus tendu, j’allais trop loin dans ses fantasmes j’allais le faire passer trop près de la satisfaction. Je suis joueuse, à chaque fois je me dis que je peux m’approcher encore un peu pour le frustrer. C’est dangereux. J’ai fait un compromis avec moi-même : une dernière pour la route.
— Quand une femme te parleras tu feras ce qu’elle dit point final. Sans te plaindre, sans souffler, sans râler.
— Oui maitresse.
— Debout.
Il allait s’essuyer une larme d’un revers de la main mais s’est interrompu en mettant ses mains derrière la tête. Il devait s’être souvenu que je n’aimais pas que l’on cache ses larmes. Les soumis deviennent très consciencieux après une déculottée.
— Ça va mieux. Tu m’obéiras au doigt et à l’oeil maintenant ?
— Je n’ai jamais eu les couilles de tenir tête aux femmes maitresse.
J’ai rigolé.
— Tu n’as jamais eu de couilles tout court. La prochaine étape sera la mise en cage, je ne tolérerais pas un seul mot de contradiction, d’accord ? Tu veux la cage ?
— Oui je veux la cage s’il vous plait maitresse.
Il avait les joues rouges, pas que les joues d’ailleurs. Je l’ai envoyé contre le mur, mains sur la tête comme son compère. Il allait pouvoir profiter d’un moment de repos pour se remettre des émotions fortes qu’il venait de subir. Il allait pouvoir se remettre les idées en place.
Je suis restée contemplative un moment, je les observais contre le mur, droits comme des « i » avec les fesses rouges. J’aime le travail bien fait et la discipline. Il restait cependant une anomalie, Chétif et ses fesses encore bien trop blanches à mon gout. Comme mon univers est bien fait (normal je le dirige) s’était à son tour d’y passer.
Après m’être excitée en mode sadique j’allais pouvoir dépenser cette énergie en me défoulant sur un soumis bien maso. J’avais chargé le Chiot côté humiliation mais sa fessée n’avait pas été dure en elle-même. J’avais de l’énergie à revendre.

La suite par ici.

Week-end à la campagne avec 3 soumis – juin 2014 #6 – fessée OTK

こんばんは !
Une publication assez tardive et plus courte que prévu, mon week-end étant déjà bien rempli … non je n’ai torturé personne cette fois-ci ne rêvez pas 😀
Je profite de la Japan Expo à Paris pour laisser s’exprimer une autre facette de ma folie 😛 Puisque oui, il m’arrive de faire du cosplay. Faute de temps pour le préparer je suis restée très simple en incarnant un personnage d’un vieux jeu vidéo sur lequel j’ai passé pas mal de temps étant petite : Sonja de Advance War.909screenshot2

Je suis fan des jeux de stratégie militaire et cette série est l’une des meilleures (faut dire qu’elle a été conçue par une émanation de la R&D1 de Nintendo, la prestigieuse équipe Intelligent Systems qui s’occupe aussi des excellents Fire Emblem et de Metroid).
Pour faire simple cette série est une version modernisée du jeu d’échec. Chaque pièce à des spécificités (infanterie, artillerie, aviation etc…) et à chaque tour le joueur doit bien choisir ses mouvements pour défaire son adversaire. Autre spécificité, en début de la partie le joueur doit choisir un commandant d’opération qui va influer sur ses opportunités. En fonction de son tempérament chaque joueur doit trouver le commandant qui fait la paire. Par exemple si vous n’utilisez jamais l’aviation ne prenez pas le CO spécialisé dedans puisqu’en contrepartie ses unités terrestres sont plus faibles. Vous pouvez déduire beaucoup de la personnalité d’un joueur en regardant les choix qu’il fait : offensif, défensif, prudent etc …
Personnellement je prenais souvent Sonja, elle n’avait pourtant pas la réputation d’être la plus puissante, j’aime les personnages mal-aimés 🙂 Je pense que ses forces étaient nettement sous-estimées. Sa spécialité c’était le renseignement et la planification, il fallait savoir l’exploiter d’où sa réputation de ne pas être un bon choix. Elle avait une capacité accrue pour repérer les mouvements ennemis, elle pouvait aussi cacher l’état de ses unités. En effet, contrairement au jeu d’échec, dans Advance War vous ne voyez pas au départ la totalité du terrain de jeu. Il fallait faire du renseignement pour connaitre ce que faisait l’ennemi et ses positions. La seule situation où vous pouviez voir à 100% la position d’un ennemi c’était lorsqu’il vous tirait dessus ou qu’il était juste à côté de vous (à portée de vue d’une de vos unités). Toute la stratégie reposait donc sur un équilibre entre attaque/défense/renseignement, le joueur ne pouvant pas tout faire à la fois.
Sonja avait aussi la capacité de cacher certaines faiblesses, par exemple si une division blindée était « neuve » ou déjà endommagée par les batailles. Elle était un personnage parfait pour tendre des embuscades, tromper l’ennemi en alignant ostensiblement sur son chemin des unités qui étaient en réalité inutilisables. En voulant les éviter il tombait dans le véritable piège. Ça correspondait bien à mon tempérament, observer l’ennemi sans me faire repérer pour connaitre ses points faibles et lancer une attaque éclair au moment opportun.

Bref, retour au principal nous ne sommes pas là pour parler jeux vidéo. Retour à l’histoire de mon week-end de juin.

Il peut vous sembler étrange que j’ai été aussi enthousiaste pour vous raconter cette expérience alors que pour l’instant elle semble mal parti. Rassurez-vous je n’en suis qu’au début, il me reste plus de 24 heures à traiter les choses vont changer d’ici là.
C’est comme avec un nouveau soumis, il faut parfois plusieurs séances pour se synchroniser ce n’est pas à tous les coups l’amour au premier regard.
Je persiste et signe qu’au début d’une session, même s’il est compréhensible que les soumis ne soient pas encore dans le rôle, il ne faut rien leur laisser passer. Si vous voulez les faire rentrer dans le jeu il faut leur imprimer dès le départ une discipline ferme. C’est dur mais vous êtes une domina, ça vient avec la fonction vous devez faire avec. Il doit y avoir un rapport de force qui s’installe. Un soumis ne veut pas un jeu facile, il faut lui donner un challenge, il faut des obstacles pour le satisfaire. S’il n’est pas content il n’a qu’à améliorer son comportement. De toute façon il doit s’attendre à ce que les récompenses n’arrivent pas au début, il sait qu’il va devoir patienter. Un des désavantages de la soumission étant de voir passer son plaisir en second.
Nous en étions donc à la fessée de bienvenue. Une petite fessée pour mettre dans l’ambiance, rien d’extraordinaire, cependant c’était l’opportunité de me faire un peu plaisir. Même en ayant un soumis à la maison je ne fesse pas tous les jours, c’est ça de bien les dresser ils ne font plus de bêtise ensuite. D’ailleurs cela ferait un bon sujet de publication, la complémentarité pour une domina des soumis permanents et des occasionnels, il faut que je le note.
J’ai opté pour une fessée en travers des genoux, il y a toute la symbolique de l’autorité parentale qui vient en renfort du fantasme, j’aime agir en tant qu’« adulte responsable », c’est valorisant. Ce n’est pas son seul avantage, elle bénéficie d’un érotisme particulier, il y a un contact physique agréable entre mon corps et le leur. C’est assez rare que les soumis puissent me toucher, être contre ma jupe et mes collants, ils ont aussi une vue de près de mes chaussures. Le soumis fétichiste s’en donne à coeur joie et en même temps il n’a pas envie de s’éterniser. C’est un contraste très puissant. Sans parler de la sensation d’exposition qu’ils ont à lever les fesses et mettre la tête en bas.
De mon côté je ne suis pas en reste, je peux apprécier le contact brulant de ma main avec leur peau, le volume qui se déplace à chaque impact. Il faut savoir que le fesseur a aussi mal lors de l’échange, c’est une sorte de symbiose, il y a une douleur partagée.
Comme je l’ai déjà dit j’ai besoin de temps pour monter en plaisir, avec les gifles difficile de faire tenir un soumis assez longtemps pour atteindre la satisfaction. Par contre avec les fessées la situation est différente, je peux prendre mon temps, me concentrer sur le son ce qui est très excitant. La pièce avait un grand volume l’acoustique allait être bien meilleure qu’en extérieur. Lors d’une fessée à la main je n’ai pas l’impression d’être pressée, elle pourrait durer indéfiniment, il n’y a pas de vraie limite.
Etre la fesseuse est une position très agréable, et pas uniquement par comparaison à celle du soumis. Ce n’est pas simplement un geste technique c’est avoir le pouvoir au bout de ses doigts, littéralement.
Il y a pourtant un côté négatif, un aspect oppressant à avoir leur poids sur les genoux, je suis comme coincée sous leur corps. Je l’ai déjà dit je suis un peu claustrophobe mais j’essaye de faire avec. Je suis un petit gabarit, il m’arrive d’avoir des soumis qui font deux fois mon poids, je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que cela représente. Je ne me plains pas, c’est excellent pour mon égo de diriger à la cravache un soumis sur lequel je ne pourrais pas avoir le dessus en terme de puissance physique brute. Par contre une fois sur mes genoux je le sens passer. Je suis bien plus à l’aise debout pour corriger avec un instrument un soumis penché. C’est aussi bien plus douloureux pour la victime ce qui n’est pas pour me déplaire, mais j’y perds ce contact intime.
Malgré mes réticences envers cette position j’en ai fait le choix en toute connaissance de cause. Il y avait bien sûr une raison, je réservais une surprise au Chiot. Vous comprendrez lorsque son tour viendra.
Lorsque je fesse j’utilise une technique que Candice m’a apprise (la démonstration a d’ailleurs été cuisante …), elle n’alterne pas fesse droite et gauche comme on le voit souvent, elle préfère mettre plusieurs coups d’affilés sur la même fesse avant de passer à l’autre. Elle augmente le quota de 1 à chaque cycle : 1 pour chaque fesse puis 2 puis 3 et ainsi de suite jusqu’à 10. Au total cela fait 110 claques lorsqu’elle arrive à la fin. Autrement dit lorsqu’elle enchaine les séries elle repasse par moments par 1. Cela soulage temporairement le soumis qui sait pourtant que cela ne va pas durer et craint la suite. De même quand une fesse se prend 10 coups l’autre a le temps de souffler avant que ce soit à nouveau son tour. Cela provoque un rythme épuisant pour le soumis et pourtant lui permet de tenir longtemps. Ce n’est pas aléatoire mais ce n’est pas régulier non plus. Il y a des piques de douleur qui ne durent jamais longtemps, vous êtes poussés mais pas assez pour abandonner. Quand vous êtes à 10 vous vous dites que juste après ça redescendra à 1 donc que ce n’est pas le moment de lâcher.
Je fais généralement 6 cycles pour mettre en chauffe le soumis, soit 660 claques en tout au rythme d’une 50ene de claque par minute. Après 3 soumis mes mains allaient avoir l’usage d’un peu de repos, c’est physique d’être dominatrice il ne faut pas croire.
Pour ne pas allonger davantage le récit j’avais pensé ne raconter qu’une seule fessée et de me débarrasser des autres en quelques lignes. Je me suis donc demandée laquelle décrire et je me suis rendu compte qu’il y avait bien plus de différences entre elles qu’anticipé. J’en suis venue à la conclusion que c’était le bon moment pour vous faire une leçon sur un thème particulier, la comparaison des réactions des soumis à une fessée.
Vous pourriez vous dire que rien ne ressemble plus à une fessée qu’une fessée, vous auriez tort. Dans le BDSM il n’y a pas de scénario standard que vous pouvez répéter, c’est comme en amour, il n’y a pas de discours type pour draguer. C’est toute une alchimie entre les deux partenaires.
Il faut parfois plusieurs fessées avant que je trouve la bonne façon pour un soumis donné. Bien sûr cela nécessite un certain retour de sa part, je ne peux pas tout deviner.
Ma décision étant prise j’étais en train de faire préparer la scène.
— Mettez une chaise là. Et poussez les meubles autour je veux de l’espace.
Cela pourrait passer pour de la mise en scène inutile et pourtant l’essentiel du plaisir est justement dans l’ambiance. La chaise où allait être administrée la fessée trônait désormais au sein d’un espace vide. Elle avait pris un aspect solennel assez dramatique. Ce n’était plus qu’une simple chaise, c’était devenu le lieu d’exécution de la pénitence.
— Qui veut passer le premier ?
Une question qui peut vous paraitre anodine mais qui était toute réfléchie. Je n’avais pas désigné le soumis comme j’aurais pu le faire, je leur demandais de choisir, de coopérer. La fessée était inévitable, même eux y participaient donc ce n’était pas un caprice de ma part mais l’expression d’un ordre naturel qui voulait qu’ils y passent.
Le premier à bondir pour se proposer a été Chouchou, les deux autres n’ont pas bronché. Je les ai éloignés pour me concentrer sur ma proie, c’est un acte intime de fesser et je ne voulais pas partager ce moment avec des spectateurs.
— Attendez votre tour contre le mur, en le regardant, mains sur la tête.
En les mettant de cette façon je les forçais à imaginer ce qui se passait rien qu’avec la bande sonore. Cela allait les mettre dans un état particulier.
Je me suis installée en prenant mon temps puis j’ai fait signe à Chouchou de venir. Certains dominants aiment attraper le soumis pour le forcer à se mettre en place, je préfère que ce soit volontaire, chacun ses gouts.
– Relève ta robe.
Même lorsqu’il s’agit d’une « simple » fessée je suis très stricte, les mains et les pieds doivent rester collés au sol, je n’ai aucune pitié à sortir un instrument bien plus douloureux si un orteil se soulève. Vous connaissez ma passion pour l’éducation à l’anglaise, les sanctions ritualisées et tout autre système qui broie ses victimes. J’ai déjà été fessée plusieurs fois et je sais que c’est agréable de gesticuler dans tous les sens en hurlant, c’est bien pour évacuer la tension. J’ai aussi connu l’obligation de se contenir et je sais à quel point s’est douloureux. Il faut de la volonté pour se plier à cet exercice et c’est justement l’aspect que je voulais leur faire travailler. Comme Chouchou avait été plutôt sage jusque-là, en tout cas en comparaison des autres, j’avais choisi d’aborder la fessée de manière détendue.
— Belle vue sur mes talons ?
— Oui maitresse.
— Elle te convient ou tu préfèrerais en avoir une plus proche ? Par exemple voir mes escarpins t’écraser le visage sans pitié ?
Je connais mes soumis, je sais les motiver en leur faisant penser à ce qu’ils aiment. Je savais que pendant toute la fessée il allait être excité par les images que je venais de lui mettre en tête. Il allait être partagé entre plaisir et douleur.
Il a semblé embarrassé.
— Un peu.
— Tu connais les règles, les récompenses c’est à la fin du week-end.
Il s’est ressaisi.
— Oui maitresse vous passez toujours avant.
— Debout !
Il s’est redressé, inquiet.
— Va me chercher les escarpins que tu m’as offert.
Il m’a apporté la boite en la tenant précieusement, encore troublé par ma demande. Il n’avait pourtant pas à avoir peur, je ne suis pas injuste, pas tant que ça. Malgré l’histoire du verre d’eau il avait été le seul à sortir positivement du lot et je n’avais pas apporté l’attention que son cadeau méritait lorsqu’il me l’avait offert. Pourtant il m’avait fait plaisir, ce n’était pas le problème, j’avais simplement eu la tête ailleurs. Je sais me montrer reconnaissante quand mes soumis le méritent.
De la tête je lui ai fait signe de me les mettre. Il n’a pas compris, ou plutôt il hésitait à me toucher sans être sûr que c’était ce que je voulais. J’ai souri tendrement et j’ai verbalisé mon autre.
— Tu peux me les mettre.
Il tentait de maitriser son excitation, ses doigts tremblaient il a dû s’y reprendre à plusieurs fois pour détacher les boucles de fermeture. Je me suis demandée s’il n’allait pas se mettre à pleurer sous l’émotion, c’était adorable.
Il faut bien mettre la scène en perspective, c’était le plus proche du plaisir qu’il avait connu depuis sa mise en cage il y a quelque temps déjà. La chasteté forcée ne renforce pas seulement l’orgasme après le retrait mais aussi toutes les formes alternatives de plaisir pendant que le soumis porte sa cage.
— Ils me vont bien tu ne trouves pas.
Il a hoché la tête rapidement sans les quitter des yeux, soupirant.
— Oui maitresse.
Avec les fétichistes il faut savoir distiller les avant-gouts des récompenses. Je le connaissais, il aurait été prêt à tous les sacrifices pour pouvoir les lécher langoureusement. Ça tombait bien, au cours du week-end c’était justement ce niveau de dévotion que j’attendais de lui. S’il trouvait la volonté pour tout subir sans râler il aurait peut-être droit au privilège de lécher mes semelles d’ici la fin. Rien n’était sûr, il n’y a jamais aucune certitude avec moi, si ce n’est de se prendre une raclée en cas de bêtise. C’est ce genre de surprise que mes soumis recherchent, ne pas savoir s’ils réussiront à atteindre leur objectif, ils ne peuvent qu’améliorer leurs chances en se comportant bien et ils aiment cette idée.
— Remets- toi en position.
Je ne sais pas ce qu’en ont pensé les deux autres soumis, de la jalousie j’espère. Ils n’avaient qu’à bien se comporter s’ils voulaient être bien traités.
J’ai commencé à administrer la fessée, je m’attendais à ce qu’il soit plutôt sage. Chouchou n’étant pas fan des grosses douleurs il faisait généralement tout pour me faciliter la tâche et que je n’ai pas à me fâcher. Il savait que j’allais lui faire mal et ne cherchait pas pour autant à lutter contre cet état de fait, c’était un mauvais moment à passer. Il y avait une sorte de contrat entre nous, il acceptait les châtiments corporels car ils représentaient la matérialisation de la discipline nécessaire dans le couple domina-soumis et de mon côté je ne poussais pas les punitions trop loin. S’il n’y avait pas eu de punitions les récompenses n’auraient pas eu le même gout. Certains soumis cherchent la douleur, d’autres ne veulent que le contraste avec la récompense. Il y a ça de bien avec les groupes, je peux les composer pour avoir un panel couvrant toutes mes envies.
Comme j’étais bien disposée j’ai réparti les coups sur les zones les moins délicates. Toute la surface des fesses n’a pas la même sensibilité j’ai donc des choix à opérer selon le message que je veux faire passer. Tout c’est bien déroulé pendant plusieurs minutes, j’avais même perdu le fil du temps, absorbée par ma tâche. J’étais en train de savourer ma fessée quand Chouchou a trop bougé et a glissé, me tirant de mes pensées. Il s’est immédiatement remis en position, avant même que je réagisse.
— Je suis désolé maitresse je n’ai pas fait exprès.
Il avait dû être hypnotisé par mes pieds et n’avait pas fait attention à son propre équilibre, je pouvais difficilement le lui reprocher j’étais moi aussi dans mes pensées. J’avais cependant le rôle de la domina et je devais donc assumer mes obligations, il devait y avoir des conséquences à son inattention.
— J’ai perdu le compte nous étions à combien ?
— A la moitié du 4eme cycle je crois maitresse.
— Je ne me souviens plus, recommençons à 0 ça sera plus sûr.
— Mais j’en suis sûr maitresse.
Je suis restée froide.
— Un mot de plus et je multiplie par 4 le total c’est clair ?
Il n’a rien répondu. J’avais voulu être gentille en ne lui faisant pas une scène, je recommençais simplement la punition ce qui sur mon échelle de sanction est le niveau 0. Je peux vous assurer que je me suis déjà bien plus fâchée pour une faute de cette catégorie ! Pourtant il me remerciait en tentant de remettre en cause ma décision. C’est souvent comme ça, vous voulez être gentille et les soumis essayent de vous pousser encore plus loin. Ils sont irrécupérables.
Ce n’était peut-être pas le cas, il avait pu louper le sous-entendu « je recommence à zéro pour te punir sans m’énerver ». Je ne sais pas. C’était pourtant clair que j’étais au courant que nous étions loin du zéro. Si j’avais dit ça c’était intentionnellement et dans un but punitif. Pour moi c’était évident.
Quoi qu’il en soit, il venait d’aggraver sa situation. J’ai insisté pour vérifier que la leçon était comprise.
— Nous en sommes à combien ?
— Zéro, maitresse.
— Tu es sûr ?
— Oui maitresse, je m’en souviens maintenant c’est très clair.
Je n’allais pas me mettre à lui faire la morale, j’allais monter d’un cran dans la douleur il comprendrait la leçon tout seul. Je me sentais assez insultée par la situation, se faire reprendre alors que j’étais en train de le fesser. C’était comme s’il était indifférent à ce que je lui administrais. Si vous faites bien votre travail un soumis en train de se faire punir fait tout pour raccourcir son supplice, pas le rallonger. Intérieurement je commençais à ruminer « s’il veut voir ce que c’est qu’une vraie fessée il va y goutter », je voulais être sympa et c’est comme ça qu’il me remerciait !
Il en faut peu pour me vexer. Après si c’était ce qu’il ressentait je ne pouvais rien y faire, il arrive que je sois trop douce ou trop ferme avec un soumis. Difficile de tomber juste à chaque fois.
Avec le recul je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même, j’avais été inattentive une seconde, il l’avait senti et l’avait exploité, même inconsciemment. Les soumis doivent avoir une seconde nature pour détecter ces moments.
Cela avait été un imprévu mais il s’était révélé tellement satisfaisant au final. Je me suis reprise et j’ai fini sa fessée d’une main ferme. C’était bon, j’étais remotivée ! J’ai eu un regain d’autoritarisme et une forte envie de faire souffrir.
— Allez oust, va rejoindre tes copains contre le mur. Le Chiot tu es le suivant !
J’avais prévu de le faire passer en dernier mais cette passe d’arme avec Chouchou m’avait donné envie d’avancer son supplice. J’étais en état de déployer tout le sadisme que mon plan allait nécessiter. Faites-moi confiance il allait se rappeler à vie de sa première fessée et ce n’était pas une question de douleur.

La suite par ici.