Témoignage : Une expérience mémorable pour un soumis masochiste

Deuxième témoignage, radicalement différent du précédent pour explorer le champ des spécificités des soumis. Aujourd’hui c’est un masochiste qui est à l’honneur. J’ai beaucoup apprécié ce texte, il ne fait pas l’impasse sur les erreurs et les assume. Il y a pleins de choses à ne pas reproduire mais je pense qu’il apprendra beaucoup à ceux qui veulent en savoir plus sur la complexité de la psychologie des masochistes.

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Même si je ne suis pas très confortable avec l’idée de me confier j’en éprouve le besoin. Ne serais-ce que pour me convaincre que je suis normal. À chaque fois que j’ai essayé sur des forums il y a toujours des trolls qui viennent pour descendre, si vous ne partagez pas leur vision parfaite du SM vous êtes un monstre, la communauté BDSM est très irrespectueuse des autres.
Pour autant quand je vois des personnes assumant quasi-ouvertement leurs envies j’en suis jaloux. J’aimerais avoir ce courage et cette confiance en soi. Je ne nie pas être masochiste mais Je ne libère la pression qu’occasionnellement, intensément mais rarement. Je lutte contre ces pulsions, intermittentes. Ces fantasmes sont quelque part un poids pour moi. Depuis que j’ai essayé les autres formes de plaisir me semblent si ternes et pourtant je ne peux pas les assumer trop souvent. Je ne suis pas soumis je suis masochiste, vraiment, au sens premier du terme. Je me moque de qui me frappe, d’accord je préfère les femmes, tant qu’à faire elles sont jolies à regarder, c’est un peu machiste mais elles me font moins peur, je vois une femme comme moins dangereuse. Ce n’est pas vrai mais c’est une sécurité qui me rassure pour me lancer. Avec elles je n’ai pas avoir la tentation de répondre aux coups. Elles me font me sentir plus minable, mais après tout ce n’est même pas une obligation. Si je ne trouve pas de femmes disponibles sur mon crédo quand j’ai un pic un homme fait aussi l’affaire. J’ai même essayé de me punir tout seul sans trouver je la volonté nécessaire pour aller au niveau qui me fait bander. Attention cependant à l’erreur d’interprétation, je ne me blesse pas, je ne me mutile pas, ce n’est pas un trouble psychiatrique qui me ferait me mettre en danger, je ne fais pas de suffocations ou de blessure, simplement des coups avec instruments comme des ceintures, des fouets ce genre de choses. J’en sors avec des bleus mais rien qui ne dure.
Alors pour voir venir une question, comment je peux y prendre du plaisir puisque c’est de ça dont il s’agit. C’est une activité sexuelle, si j’y prenais autant de plaisir qu’à remplir ma feuille d’impôt je ne le ferais pas. Le plaisir il est après, lorsque je prends un bain pour me réconforter, j’ai la peau qui est devenue sensible, Rien que la sensation de chaleur de l’eau est capable de me donner un orgasme. C’est jouir de la liberté retrouvée, rien que le fait d’avoir ma liberté de mouvement, de pouvoir bouger à ma guise sans avoir à demander la permission est formidable. Je suis tellement habitué à certaines choses que je dois les perdre pour me rendre compte qu’elles me manquent. Se masturber en regardant des filles en tenue légère est agréable mais le faire après avoir perdu pendant un temps le droit de lever les yeux au-delà du sol est encore plus intense.
Je ne fais que quelques séances par an, intenses, courtes, parfois 30 minutes me suffisent pour me calmer des mois. J’en ai rien à faire de l’ambiance, de la progressivité, je me moque d’avoir une fessée à la main pour y aller progressivement. Je ne juge pas ceux qui aiment mais là je décris ce qui me plait, désolé de faire la précision mais dès que vous le dites sur un forum vous vous faites insulter. Quand je trouve le courage de me lancer ce n’est pas pour perdre mon temps avec des gamineries. Je veux que ce soit vif, que mon partenaire s’acharne dans une explosion de violence pour me laisser comme une loque. J’exagère, je n’ai pas l’intention d’être blessé pendant un jeu mais c’est comme une drogue, je dois augmenter les doses pour ressentir que je suis vivant. Je m’en tape que l’on me dise que je suis un vilain garçon, je suis volontaire. Parfois je suis déçu et j’ai envie de dire à l’autre « frappes -moi ne cherche pas un alibi à la con, tu as envie de me faire mal assume je suis volontaire ». C’est difficile à décrire, je me sens minable pendant le reste de la soirée, passant si possible le week-end à m’occuper de moi, à rester sous une couverture douillette. Je crois que c’est le contraste que j’aime, ces montagnes russes émotionnelles.
Pour donner un exemple plus précis j’aimerais vous raconter ma première fois. Elle est symptomatique de ce que j’aime, je pense qu’elle a beaucoup fait dans mes « choix » sexuels.
A l’origine il y avait une petite annonce, je peux en réciter chaque mot de mémoire tellement je l’ai lu avant d’y répondre, cela faisait longtemps que j’avais des fantasmes SM mais ils n’avaient jamais fait irruption dans la réalité.
« Femme recherche souffre douleur jetable pour se défouler, un gars capable d’encaisser douleur extrême sans broncher. Expérimenté, dispo tout de suite pas de discussions interminables. »
J’étais débutant donc pas du tout dans le profile mais j’avais tellement attendu que j’étais prêt à mentir. Je n’en suis pas fier mais c’était impulsif. J’ai lu et lu cette annonce, écrivant  à plusieurs reprises une réponse mais l’annulant par peur. Sur une poussée de courage j’en ai validé une. Regrettant aussitôt, espérant que la place serait déjà prise, en même temps excité comme jamais. Une envie irrépressible de me masturber. C’était si bon. Une fois mon affaire finie j’ai eu honte d’avoir répondu. Quelle personne sensée aurait pu être volontaire pour ça. J’ai encore une fois fait machine arrière. Quelques heures après j’ai reçu un appel sur mon téléphone, ne me méfiant pas j’ai répondu, je n’étais plus chez moi et j’avais laissé cette partie de mon cerveau avec mon dossier porno sur mon ordinateur. J’en avais oublié avoir donné mon numéro. Quand j’ai compris de quoi il s’agissait j’ai eu une montée de panique, j’étais dans un état second. J’ai accepté un rendez-vous, confirmant une fois encore les mensonges de mon mail et assurant de ma fiabilité. Une fois raccroché j’ai eu des nausées, j’avais vraiment l’impression qu’il y avait deux personnes dans ma tête. J’aurais été chez moi je me serais de nouveau masturbé pour éloigner ce pervers dans ma tête, mais ce n’était pas le cas et j’ai eu suffisamment d’inconscience pour aller au rendez vous. Je me justifiais en disant qu’au pire ça serait qu’une mauvaise demi-heure et que je serais définitivement fixé sur mes envies après ça. Une bêtise que l’on fait une fois dans sa vie pour essayer.
Je devais l’attendre dans un sous-sol d’immeuble, j’avais pour instruction de récupérer au préalable un paquet dissimulé dans le local à poubelle, très glauque. Il y avait un sac avec un mot.
« fout toi à poil dans la cave n°5, mets la cagoule je ne veux pas voir ta gueule de con, le bandeau serré sur les yeux. Pieds et mains menottés. Ne touche à rien d’autre ou tu le sentiras passer ».
Dans un état second j’ai obéis. Me déshabiller n’a pas été trop dur, m’aveugler avec la cagoule non-plus. Là où j’ai hésité ça a été pour me menotter. Il y avait les menottes mais pas les clés, si je les mettais c’était fini pour moi, je ne pourrais plus me masturber en urgence pour trouver le courage de fuir. Je l’ai fait, me sentant immédiatement pris au piège au centre de cette pièce, j’avais froid.
Je me suis rendue compte que je voyais un peu à travers des mailles de la cagoule. Lorsque j’ai entendu des pas j’ai essayé de ne pas me mettre à pleurer pour ne pas montrer de faiblesse supplémentaire. Je savais que c’était une mauvaise idée de relever la tête, j’ai essayé de garder les yeux sur le sol mais j’ai quand même lancé quelques coups d’oeil. À ce que j’en ai vu, dans les 35 ans, type working girl, costume, pas de jupe mais pantalon, chemisier et veste. Brune, cheveux attachés. Des lunettes je crois mais j’avais la tête baissée la plupart du temps et je dois avouer que tout ça est un peu flou. Je ne me souviens pas de son nom, je ne me souviens même pas si elle me l’a dit. Ce souvenir tellement intense au point de vue émotionnel que je dois me contenir pour y penser sans me toucher. Lorsque j’y repense je ne vois pas les détails seulement les émotions. Elle n’avait rien dit, j’ai pensé que dire bonjour maitresse serait une bonne idée. Je me suis pris une droite et un coup de pied dans les couilles en réponse.
– Tu te prends pour qui sale merde ? Tu ne me parles pas tu encaisses. T’es un sale punching-ball, et ce genre de saloperie ça parle pas. Pour être bien clair tu dis un mot je te fais saigner.
Elle m’a remis un coup de pied dans les couilles. C’était mes premières douleurs infligées par une autre. Le moins que je puisse dire c’est que je n’avais pas commencé par de la douceur. Elle ne voulait pas que je participe, que je sois passif, ça tombait bien c’était ce que je voulais. Une pensée aussi terrifiante qu’excitante. Le plus dérangeant était l’érection qui montait, je m’en voulais, j’aurais tant aimé ne pas apprécier, j’aurais été normal. Elle a jeté ses talons, se massant les pieds au passage, ils devaient la faire souffrir.
– Tu te crois malin. Tu crois que tu vas réussir à m’enfoncer ?
J’avais très bien compris la règle consistant à se taire. D’ailleurs je ne crois pas qu’elle me parlait. Elle devait régler ses comptes avec quelqu’un d’autre. Décharger son stress de la journée. Elle a défait mes menottes, m’as fait mettre debout, pour m’installer une barre d’écartement. Elle m’a ensuite attaché les mains jointes au plafond, tirant assez pour que je sois sur la pointe des pieds. Les jambes écartées, mon sexe exposé sans protection, le corps étiré, cette sensation de vulnérabilité était tellement bonne. J’allais prendre cher. J’ai entendu le bruit de préparatifs derrière moi. Quand elle est repassée devant j’ai pu apercevoir qu’elle avait changé de tenue. Elle était dans une tenue de sport, débardeur et pantalon en lycra. Quand j’ai arrêté de regarder ses courbes par peur d’éjaculer tellement la séance était déjà intense j’ai vu qu’elle avait des gants de kickboxing. J’allais me faire tabasser. Je ne m’étais jamais battu et à l’exception de la droite que je venais de me prendre je n’avais jamais pris de coups.
Elle faisait des étirements pour se préparer, elle n’était pas particulièrement musclée ce qui m’a rassuré un peu. Quand les coups ont commencé à pleuvoir j’ai essayé de déterminer ma position face à eux. Ce n’était pas si douloureux, l’impact l’était mais ça restait supportable. Je me suis dit que même s’il y avait une probabilité que je n’aime pas ce qui se passait j’allais y survivre. C’était le torse qui prenait, un peu les cuisses et les fesses. Rien sur le dos pour vous rassurer. Les coups avec les poings ont eu du mal à passer, ceux avec les pieds étaient plus, je n’ose pas dire agréable mais moins concentrés. Elle a parlé, je n’ai pas fait attention, elle réglait ses comptes avec d’autres personnes, des gens qui l’avaient énervée pendant la journée, ça ne me concernait pas vraiment. J’étais suspendu au plafond, sur la pointe des pieds, à chaque coup je bougeais un peu, reprenant rapidement ma position pour épargner la douleur sur mes poignets. Un sac à patate humain.
Elle s’est arrêtée, jetant ses gants à terre, elle est repassée derrière moi. Alors qu’elle était encore dans mon dos j’ai senti les premiers coups de lanières en cuir qui s’abattaient sur mon corps. J’avais été pris de surprise, ça avait été tellement brutal, j’avais mal. J’avais l’impression que la lanière était chauffée à blanc, je sentais sa brulure sur ma peau. Je regrettais les coups précédents, je venais de trouver un instrument qui savait me tenir en respect. Je ne savais pas quoi faire, je ne pouvais rien en vrai. J’avais des frissons dans tout le corps. Ça a duré une éternité, je me suis dit que je n’aimais pas trop ça mais une fois qu’elle a eu fini mon corps a été parcouru par une vague de satisfaction, c’était bon. Tout ça pour ça, ça valait le coup je vous assure. Un effort mais une récompense à la hauteur. Elle ne m’a pas laissé profiter de cette sensation, elle s’est approchée, passant sa main entre mes jambes, je me contractais tant et plus, j’étais jeune, j’avais peur d’éjaculer à cause de la pression de sa main sur ma verge. Elle n’essayait pas de me faire craquer, elle dégageait ma verge pour m’attraper les boules. Elle les a prises fermement, c’était la première fois qu’une femme les touchaient de cette façon, il n’y avait aucune hésitation, aucun moyen de me libérer de cette emprise. J’ai compris ce que l’expression « tenir quelqu’un par les couilles » voulait dire. Elle les a tirées, me faisant bouger comme une marionnette.
– Alors c’est ça qui te rend puissant. T’es qu’une merde pathétique.
Elle tenait toujours ma verge de son autre main, sans même y faire attention. J’étais prêt à pleurer, la situation me plaisait mais je ne voulais pas me lâcher sur elle. Elle continuait de monologuer
– Alors tu te sens menacé par une femme, tu crois que tu vas me faire trébucher ne parlant dans mon dos, je suis meilleure que toi, je vais briser tes sales couilles.
Plus elle tirait plus ma verge grossissait, j’avais envie qu’elle m’arrache les boules pour que ce soit fini, il y avait bien un point où la douleur allait arrêter de me stimuler. Elle m’a lâché, je suis resté pendouillant, toujours suspendu au plafond. Elle s’est retourné d’un coup et s’est mise à me taper dans le bas ventre et sur le sexe avec les poings.
– Sale merde
Quand elle s’est arrêté j’ai eu une décharge dans le sexe, je me suis mis à pleuré quand les premiers spasmes éjaculatoires se sont produits.
– Ta gueule connard, arrêtes d’être un putain de bébé.
Quand elle a vu que j’avais déchargé elle s’est mise en colère.
– T’es qu’un porc, tu me dégoutes.
Après avoir éjaculé j’ai le bout du sexe qui devient très sensible, même le plaisir devient douloureux. Je me suis déjà retrouvé dans une femme à pleurer en me retirant, les simples stimulations pour sortir étant douloureuses. Elle devait le savoir puisqu’elle m’a attrapé le bout du sexe pour le frapper avec une règle plate en plastique. J’ai sautillé d’un pied sur l’autre sous l’effet de la douleur, terminant d’éjecter le restant de sperme que j’avais encore en stock
– Je vais t’apprendre à exister.
Elle est revenue avec un plug pour urètre.
– Plus rien ne sortira de ta saloperie.
Je n’avais pas imaginé recevoir ce genre de pratique, avant même d’avoir décidé ma position sur le sujet il était déjà en moi. Ce n’était pas douloureux, simplement une présence étrangère, une pression inhabituelle. Elle m’a détaché pour me mettre sur une chaise, après avoir passé de longues minutes sur la pointe des pieds cela m’a fait du bien. Elle m’a mis la tête en arrière, me faisant ouvrir la bouche pour me cracher à l’intérieur. Ce n’était pas si terrible, après tout lors d’un baisé nous échangeons aussi de la salive. Elle m’a relevé la cagoule pour dégager mes joues. Intérieurement je suppliais que ce ne soit pas pour les poings, je m’en étais pris plusieurs séries et je n’avais pas apprécié. Je subirais si elle le faisait parce que ce n’était pas si terrible, je savais que si je disais un mot ça serait pire. J’ai été soulagé de constater que ce n’était que des gifles, nombreuses, à un rythme soutenu mais rien que des gifles avec le plat de la main. J’ai été presque sonné sous la charge. Lorsqu’elle a été à bout de souffle elle s’est arrêtée. Mes joues étaient parcourues par des picotements, elles me brulaient atrocement mais c’était bon. J’imaginais déjà la sensation que j’allais avoir lorsque je les poserais sur un oreiller. La douceur décuplée que j’allais ressentir.
Elle m’a mis des pinces aux tétons, avec une chaine entre les deux. Elle les a serrées grâce à la vis qui permettait de le faire, elle a testé qu’elles étaient bien en place avant de sourire sadiquement. Elle a attrapé fermement la chaine la tirant vers l’avant. Sous la douleur j’ai été projeté en avant, me retrouvant à genoux sur le sol. Elle s’est mise dans mon dos, ses pieds de chaque côté me maintenant fermement sur le sol. Elle m’a mise dans la position du pénitent, à genoux les mains offertes, la paume vers le haut. Elle est allée chercher un instrument, j’ai eu des frissons en voyant que c’était un instrument en cuir, deux longues lanières plates. Elle a posé le bout sur mes mains, je luttais pour garder mes mains offertes, je me disais que ce n’était pas le moment de faire le con. Je déteste avoir raison dans ce genre de situation, j’aurais aimé que ce ne soit pas aussi douloureux que prévu. Le pire dans tout cela était de craindre de ne plus pouvoir me masturber après ça. Mentalement je croisais les doigts en espérant que lorsque ça s’arrêterait ça soit proportionnellement aussi agréable que la lanière que j’avais eu sur le corps.
– Alors ça te plait toujours d’avoir les mains baladeuses ?
Elle a attrapé mes mains pour les mettre sur ses seins. Elles étaient déjà brulantes, tremblantes la douceur du tissu du débardeur était délicieuse. Elle a continué à me crier dessus.
– Alors tu aimes ça ?
Elle a attrapé une de mes mains pour la mettre directement dessous, au contact direct de la peau du sein. J’étais coincé entre son soutien-gorge et son sein, la main cotonneuse. Elle a fait rebondir son sein en me secouant la main, c’était si bon que j’ai cru éjaculer une deuxième fois. Le plug urétral m’en aurait empêché de toute façon. Elle s’est moqué de moi.
– T’es qu’un pervers minable.
Elle s’est éloigné, défaisant son pantalon en lycra, elle a baissé sa culotte et s’est approchée de moi. Elle m’a fait ouvrir la bouche pour me la mettre en boule dedans comme un bâillon. C’était celle qu’elle portait, elle avait ses odeurs. Je m’étais toujours moqué des pervers achetant des culottes portées sur internet, j’étais en train de découvrir qu’en fait j’aimais ça. Je me détestais. Toujours en ce moquant de moi elle m’a suspendu à nouveau, les bras dans le dos cette fois, tirés vers le haut il me forçait à me pencher en avant. J’avais aussi récupéré la barre d’écartement. Elle a fait siffler dans l’air un tube creux en plastique creux, de la largeur d’un doigt.
– Avant de finir je vais te faire regretter d’être né.
Encore un nouvel instrument pour moi, j’étais angoissé à l’idée de ce qu’elle allait me faire même si l’annonce que c’était la fin ravivait mon plaisir. A l’impact je me suis dit que ce n’était pas si difficile mais la douleur au lieu d’estomper s’est mise à s’accroitre me faisant amplifier ma respiration. Les odeurs de la culotte emplissait ma bouche. J’ai adoré cette douleur qui ne peut plus être arrêtée une fois que le coup est parti. J’aurai pu dire stop que rien n’aurais changé.
Un deuxième coup est parti, amplifiant toujours ma réaction. Elle m’a frappé méthodiquement des fesses jusqu’aux mollets, en lignes droites régulières. Elle n’avait pas menti c’était infernal.
– La vie ça fait mal.
Elle m’a détaché sans autre commentaire, me mettant nu, mes vêtements dans les bras dans le couloir. J’étais en état de choc, le moindre de mes mouvements était douloureux. Rien que m’habiller à été terrible. Au moindre pas mon pantalon appuyait sur mes marques. Ma queue était dressée, prête à connaitre de multiples masturbations.
Quand je suis rentré chez moi, je me suis rendu compte que j’avais toujours le plug dans le sexe, la retirer a été un supplice, pas tant de la douleur que de devoir s’auto-infliger une douleur si intime. J’ai pris un bain pour apaiser mon corps, j’ai du le prendre sur le ventre je ne pouvais plus m’asseoir à cause des marques. J’ai dû rester sur le ventre pendant toute la soirée et la nuit. J’ai perdu le compte des masturbations ce week-end là, plus de 10, 20 je ne sais plus mais c’était tellement bon, rien qu’à m’asseoir sur mes marques et c’était la tour de Pise qui se montait en un instant.
Je n’ai jamais revu cette femme, j’ai bien reçu un autre message de sa part pour un autre jour, j’avais accepté mais j’ai fini par lui poser un lapin par manque de courage. J’ai regretté, c’était aussi dur que bon.
J’ai eu d’autres expériences, certaines intéressantes, d’autres nulles comme tout un chacun. Je n’ai plus de moyens de contacter cette inconnue qui a été si importante dans ma vie sexuelle. Si quelqu’un reconnait son style ou si cette personne me lit j’aimerais qu’elle sache que je la remercie et que je m’excuse de lui avoir fait faux bon la deuxième fois. Sinon si vous avez envie de discuter avec moi n’hésitez pas.

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Le témoignage de Damien : mari soumis s02e03 lavement gifles strapon

Hello 🙂
Mince j’ai oublié de vous mettre un post en début de semaine :’(

Tant pis le prochain sera plus proche comme ça 😀

Les parties précédentes sont ici

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Je n’avais pas anticipé qu’un simple jeu tel un lavement serait aussi éprouvant. De l’extérieur ils n’ont rien d’impressionnant et pourtant ils mettent le corps dans un état fébrile. Avant d’y passer, je n’avais jamais fantasmé dessus, depuis ils m’attirent autant qu’ils me font peur. Assis sur les toilettes je me sentais faible, complètement désarmé, j’ai levé les yeux au plafond en soupirant. En les baissant j’ai eu une poussée d’adrénaline en constatant que ma cage de chasteté était remplie d’un liquide gluant. À cause de l’excitation et de la décontraction en me vidant ma prostate avait « lâché les vannes » sans orgasme.
Ma chérie n’était pas encore là, elle n’avait encore rien vu et ça serait ma fête si elle s’en rendait compte. J’ai commencé à paniquer en l’entendant arriver, j’ai eu l’impression que le temps ralentissait, j’avais des battements dans les tempes qui m’empêchaient de me concentrer, je suis resté paralysé par la tension. J’aurais voulu tout nettoyer mais comment faire ? Il y en avait de coincé dans les moindres recoins. La culpabilité me pétrifiait et j’attendais impuissant que la sanction tombe. D’un autre côté même si j’avais réussi à tout nettoyer je pense qu’elle aurait su que quelque chose n’allait pas, elle a un don pour détecter les mensonges.
Elle est arrivée et a rapidement compris la situation. Elle s’est appuyé sur le montant de la porte, me laissant macérer dans mon stress. Elle prenait un malin plaisir à me voir souffrir, espérant que je fasse preuve d’insouciance pour justifier une sanction plus sévère. Elle m’a pris avec condescendance.
— Les garçons sont décidément irrécupérables, dès qu’il y a une bêtise à faire vous ne pouvez pas vous en empêcher. Il ne faut pas s’étonner que le monde aille si mal avec des enfants aux commandes. Il ne faudra par être surpris quand les corrections tomberont, vous ne comprenez que les méthodes strictes. Tu as quelque chose à dire pour ta défense ?
Bien que je sois un soumis débutant je savais déjà qu’il y avait un piège dans cette question. Instinctivement j’avais eu envie de suivre la voix intérieure qui me disait de tenter de me justifier, de dire que ce n’était pas ma faute, que je ne l’avais pas fait exprès, que c’était accidentel. Très très mauvaise idée, un soumis doit assumer la pleine responsabilité de tout ce qui arrive, c’est aussi une partie du jeu de rôle, fournir un alibi aux punitions. Ce n’est pas par plaisir, ce n’est pas si facile d’assumer la culpabilité, c’est mon rôle de soumis.
— Je n’ai aucune excuse pour justifier mon comportement.
— Qu’est-ce que tu as fait ?
— J’ai pris du plaisir sans permission je suis désolé. Est-ce que je peux être puni s’il te plait ?
— Regardes-moi.
J’ai redressé la tête et je me suis ramassé une première gifle. En elle-même la sensation de brulure sur ma joue n’était pas si désagréable par contre le fait de savoir que je ne pouvais pas la frotter pour me soulager me mettait à l’épreuve. Encore et toujours, le nerf de la guerre reste les permissions et les interdictions. C’est me retrouver sur une ligne imaginaire et devoir la respecter puisque je me suis engagé à le faire.
Une incompréhension face au statut de soumis est comment nous pouvons encaisser ces brimades. La réponse est simple : parce qu’on se sentirait encore plus minable à manquer à notre parole. On se lance un défi on ne doit pas laisser tomber en chemin. C’est une victoire sur nous-mêmes.
Une deuxième gifle est partie, j’ai fermé les yeux pour apprécier son effet, j’étais à moitié sonné, je n’avais plus les pieds sur terre. Outre la douleur j’aime l’aspect déboussolant des gifles, leur son à l’impact, l’humiliation, j’ai l’impression d’être ailleurs. Certains aiment que leur femme sache faire la cuisine, pour moi un des critères de sélection a été sa capacité à gifler.
— Nous allons devoir discuter de la punition la plus appropriée.
Lorsqu’elle utilise le mot « punition » elle m’excite, il augure tellement de bonnes choses pour pimenter le quotidien.
— Merci chérie, je m’y plierais sans rien dire.
— J’espère bien !
La situation n’était pas si tendue, Candice souriait, avoir l’occasion de me punir la rend heureuse et je fais en sorte de la satisfaire. C’est une sensation si puissante que d’être en harmonie avec sa partenaire.
— Je pense qu’une semaine de camp de discipline te fera le plus grand bien.
— Si tu le penses c’est que c’est la meilleure solution.
Lorsque vous êtes en couple avec quelqu’un vous finissez par attribuer des surnoms à certains jeux, le camp de discipline faisait référence à un jeu de brimades et de privations plutôt sévère. J’allais passer une semaine à être traité comme un chien sans aucun répit. Une situation difficile même si elle est moins dure qu’il n’y parait, il y a une fin programmée il suffit de prendre son mal en patience et ne pas aggraver la situation. Elle m’aurait dit 3 mois supplémentaire de cage j’aurais été bien plus mal.
— Oui merci chérie, j’en ai besoin.
La contredire à ce moment aurait été suicidaire, elle a continué.
— Je suis patiente, la discipline se durcira jusqu’à ce que tu comprennes. J’ai toute la vie pour te mater.
Encore une perspective qui m’excitait, j’avais une envie folle de me masturber en y pensant, j’avais envie de me soulager, c’était si tentant. J’étais puni pour une éjaculation sans plaisir, j’étais frustré et je ne pouvais rien y faire. J’étais totalement impuissant et c’était bon.
— Merci chérie.
— Et ne crois pas que tu vas échapper au strap-on à cause de ta bêtise.
— Non bien sûr.
— Il est avec les autres jouets vas le chercher.
— Je ne me nettoie pas d’abord ?
Elle s’est penché, posant ses deux mains sur mes genoux.
— Depuis quand les porcs ne se complaisent plus dans leur crasse ? C’est bien ce que tu es ? Un sale porc ?
— Pardon.
— Pardon quoi ?
— De n’être qu’un sale porc.
— Et moi je suis quoi ?
— Une déesse.
— Au moins tu n’as pas perdu le sens des réalités.
Je suis resté immobile, il y a un silence pesant qu’elle a rompu en me criant dessus.
— Je t’ai donné un ordre !
J’avais oublié qu’elle m’avait dit d’aller chercher le strap-on, j’avais tellement de choses qui me traversaient l’esprit à ce moment que je n’avais pas fait attention. Il faut savoir qu’avec Candice les règles sont claires : oublier ou ne pas exécuter un ordre volontairement c’est la même chose. J’étais très mal. C’est comme se rendre compte que l’on s’est mis au milieu d’un champ de mine, c’est une très mauvaise position.
J’ai couru autant que possible vers son bureau. Une fois à l’écart des regards j’en ai profité pour frotter mes joues sans qu’elle le voie, qu’est-ce que j’aurais pris sinon. Je ne peux pas m’empêcher de faire des bêtises quand je ne suis pas supervisé, j’ai presque l’impression que ce n’est pas ma faute « elle n’avait qu’à être là ». Je me conduis comme un enfant.
Son bureau est une « zone interdite », j’avais une certaine excitation à profaner ce « territoire sacré », c’est dingue comme une interdiction crée de la satisfaction une fois qu’elle est levée. Même lorsqu’elle est artificielle. J’ai ouvert l’armoire où sont rangés les jouets, elle n’était pas verrouillée. Le strap-on était bien en évidence, il me narguait. À côté de lui il y avait un tube de lubrifiant, j’ai hésité à le prendre, elle ne me l’avait pas dit et c’était peut-être un piège. Je l’ai pris, je n’allais pas réfléchir pendant des années il était mieux que je sois rapide. Avant de refermer l’armoire j’ai repéré un crochet avec « la clé », celle de ma cage. J’ai eu un moment de faiblesse en pensant qu’il aurait été si simple de me libérer quelques secondes, que ma cage était déjà sale et que Candice ne verrait pas la différence. J’ai soupiré, elle m’avait envoyé dans le bureau, si la clé était en évidence c’était pour me faire du mal, il y avait surement un piège, Candice était peut-être derrière moi, il y pouvait y avoir une caméra ou une alarme si le poids de la clé n’appuyait plus sur le crochet où je ne sais quoi encore. Je ne dois jamais essayer d’être plus malin qu’elle ça se retournerait contre moi. Je risquais mes couilles à essayer de la doubler, au sens propre.
Elle est coutumière du fait, elle s’amuse à me frustrer, lorsque cela fait des semaines que je n’ai pas pris de plaisir elle me fait mettre à genoux devant la télé, mains derrière la tête, et elle me passe des vidéos érotiques, avec la clé bien en évidence sur le socle de la télé. Elle peut me laisser en position des heures, c’est terrible.
Je me suis appuyé la tête contre la porte de l’armoire le temps d’encaisser le choc. Elle ne laisse rien au hasard, si elle avait décidé de me faire souffrir je devais l’accepter.
Je suis retourné dans le salon, elle m’y attendait, elle avait d’ailleurs commencé à se déshabiller. Elle était désormais en shorty, un gris avec une bande blanche en haut, qui lui modelait les fesses les rendant très désirable. J’ai essayé de me reprendre, ce n’était pas ses fesses qui allaient se faire prendre mais les miennes. Je lui ai donné le strap-on, elle l’a mis. Qu’est-ce qu’elle était belle comme ça, elle avait une allure fière, cet air déterminé qui me faisait fondre. J’ai essayé de dire quelque chose.
— On ne va pas dans la chambre ?
Elle s’est approché de moi, j’ai eu des frissons.
— Un problème avec mes décisions ?
— Non, non pardon.
Il y a des moments comme ça où je ferais mieux de me faire tout petit, si je cherche la cravache je ne dois pas être étonné de la trouver.
Elle a serré les sangles, je dois dire qu’il y avait un côté ridicule à voir ce gros truc pendouiller entre ses jambes, ce n’était pas vraiment un symbole de virilité.
— Qu’est-ce que tu en penses chaton ? Ça te plait.
J’ai souri nerveusement.
— C’est gros.
— C’est bien les garçons ça. Toujours à vouloir comparer la taille de leur engin. C’est celui qui a la plus grosse qui commande c’est ça ?
J’étais embarrassé.
— Je crois.
— Tu veux qu’on joue à qui à la plus grosse ? Viens à côté de moi pour voir.
— C’est pas la peine c’est toi qui gagnes.
Je n’avais vraiment pas envie de jouer au jeu de la comparaison.
— Pas envie de jouer ? Tu sais que tu vas perdre alors tu ne préfères même pas tenter ? Tu veux me priver du plaisir de gagner à une compétition ? Pas très moral comme comportement tu ne trouves pas ?
Encore une fois je venais de me mettre dans une position délicate. Je me suis approché d’elle pour essayer de rattraper le coup, en apparence ça ne suffisait pas.
— Si tu veux faire la gueule je vais te l’arranger sévère.
Elle a levé la main.
— Tu en veux une autre ?
Je mourrais d’envie de lui dire « oui », je n’ai pas trouvé le courage de faire face à mes désirs. C’était une position prudente, si je lui montrais que j’étais capable de lui résister elle aurait sorti l’artillerie lourde pour me mater. Elle aurait pu me remettre à ma place en me sodomisant bien plus fort. J’ai abandonné depuis longtemps l’idée de la manipuler et d’obtenir le résultat escompté, elle s’arrange toujours pour que je regrette mes provocations. Je n’ai aucune certitude sur les conséquences d’une bêtise volontaire.
— Parce que si tu ne veux pas honorer ton devoir conjugal ça va mal se passer !
Elle s’amuse beaucoup à invoquer le devoir conjugal que j’en envers elle, pendant longtemps c’est un argument qui a été utilisé contre les femmes pour justifier des viols dans le couple. Elle joue dessus pour m’imposer ce qui lui fait plaisir. En quelque sorte « je prends » pour les erreurs des générations précédentes. Je suis un homme je suis complice de toutes les erreurs faites par les autres hommes. Elle ne le pense pas vraiment, c’est un argument du jeu de rôle.
J’ai mis ma queue encagée à côté de « la sienne », elle l’a prise pour les mettre l’une sur l’autre pour comparer.
— Effectivement chaton, aucune comparaison possible entre ton jouet et une vraie queue. Ne t’en fais pas, même avec tes handicaps je t’aime bien.
Elle sait que je suis facilement vexé sur les attaques sur le physique et ne s’en prive pas. Certains font de la méditation pour apprendre à laisser couler les problèmes moi j’ai ma propre méthode d’entrainement. Candice est énervante mais c’est une dominante, si elle ne l’était pas elle ne ferait pas bien son boulot.
— Je t’aime aussi chérie.
— Allonges-toi.
— Par terre ?
Je me suis ramassé une gifle, elle m’a pointé du doigt.
— Celle-là tu ne l’as pas volé !
— Pardon chérie.
À me faire reprendre toutes les 5 minutes j’allais passer une semaine de camp de discipline particulièrement dure il fallait que je me calme. Je me suis mis sur le dos, elle a mis une couverture repliée pour me surélever les fesses.
— Ramènes tes jambes contre ton ventre.
J’étais comme un chien quand il se soumet, sur le dos les membres repliés. Pire encore je lui offrais mes fesses et je savais qu’elle allait me travailler comme il fallait.
Elle a commencé à s’amuser avec ma cage, me stimulant les bourses.
— Tu aimerais qu’elle soit libre pas vrai ?
— Ce que je veux n’a aucune importance.
— Ça fait combien de temps qu’elle est en cage ?
— 2 semaines merci.
Elle a gloussé.
— C’est long ?
Question piège, si je répondais « oui » elle en remettrait une couche pour avoir critiqué sa décision, si je répondais « non » elle rajouterait des jours bonus pour m’apprendre le respect.
— C’est ton choix il ne peut être que parfait.
Toujours être poli avec elle qui détient la clé, c’est une leçon que vous apprenez très vite. Elle a tourmenté ma queue pendant plusieurs minutes avant de se lasser.
— Bien, il est temps d’implanter ce monstre en toi. Prêt ?
— Je ne sais pas.
— Je crois que nous allons vite le savoir.
J’ai senti du lubrifiant couler entre mes fesses, c’était froid et en même temps c’était excitant, il stimulait des zones sensibles. Elle en a mis partout, elle devait vouloir que je me sente « sale » après.
— Tu vas être un gentil garçon tu ne vas pas me décevoir ?
— Non.
— Tu la veux ?
— Oui.
— Tu peux faire mieux ! Tu la veux vraiment ?
— Oui je la veux vraiment.
— Tu veux quoi ?
— Me faire défoncer le cul.
— Pourquoi ?
— C’est mon utilité.
— Parce que ?
J’ai pris une inspiration.
— Je ne suis qu’une pétasse bonne qu’à ça.
J’étais très classique avant de la connaitre, elle m’a fait découvrir que j’adorais être vulgaire pendant l’acte. Je trouve que cela libère un côté primitif de ma personnalité, presque bestial. Elle a eu du mal à m’y faire jouer, que je trouve le courage de dépasser cette honte à employer certains mots pour me décrire. Comme elle dit « il n’y a aucune timidité que la douleur ne peut guérir ».
J’ai senti la pression sur les bords, voilà j’y étais, le moment où je me faisais sodomiser pour la première fois. J’ai été surpris de la facilité avec laquelle le strap-on a glissé en moi, je le sentais progresser sans résistance, je n’étais rien face à lui, il prenait possession du terrain sans que rien ne l’en empêche. Ce n’était pas la même sensation qu’avec l’eau, elle avait été présente mais s’adaptait à mes organes, là c’était à moi de me plier à la forme du gode.
Elle a commencé à faire des aller-retours comme un piston, c’était loin d’être désagréable. Je la voyais au-dessus de moi dans son plus beau rôle, celle qui dirige pendant que j’étais en position foetale, totalement passif. C’est une sensation étrange que de ne pas voir la pénétration, je la sentais simplement, je ne pouvais que l’imaginer. Je ne conduisais pas je n’avais pas besoin de voir la route.
J’avais envie de fermer les yeux et de savourer mais ma chère et tendre ne l’entendait pas de cette oreille. J’allais devoir me lâcher et m’approcher de l’orgasme pour connaitre la frustration de l’interruption.
— Dis que tu aimes ça salope !
— J’aime ça ! J’aime me faire exploser le cul.
— Sur le sol comme une moins que rien. Tu n’es bonne qu’à ça.
— Oui.
— Tu aimes tellement ça que si je ne te tenais pas en laisse tu serais sur le trottoir à t’offrir au premier venu.
— Oui.
— Oui quoi ?
— Si j’étais pas tenu en laisse je ferais le trottoir comme une salope pour me faire défoncer.
— Bien. C’est ma petite salope rien qu’à moi.
— Je suis ta salope.
J’étais en transe, stimulé de partout, je ne savais plus où donner de la tête. Elle en intensifiait le mouvement en me parlant de plus en plus crument. J’avais l’espoir absurde qu’elle allait me laisser à avoir un orgasme. Il s’approchait. Après des semaines d’abstinence il allait avoir un goût de libération. Dans ma cage mon gland était hypersensible, si j’avais pu ne serait-ce que l’effleurer l’orgasme serait parti instantanément.
Vous devinez la suite, elle m’a interrompu. La frustration est une torture inimaginable j’en pleure à chaque fois.
Elle s’est relevé, l’air satisfaite, laissant tomber le strap-on sur le sol.
Je tremblais de tout mon corps, j’avais un gout d’adrénaline dans la bouche. Je n’avais pas eu d’orgasme et pourtant j’avais envie de recommencer le plus tôt possible, c’était un moment tellement intense, violent, bestial. Je ne sais pas à quel point elle pourra me pousser de plus en plus bas dans l’avilissement et j’ai hâte de découvrir qu’elle sera sa prochaine idée.
Elle m’a laissé en plan, elle savait qu’il fallait que je reste immobile pour redescendre. Elle voulait me laisser souffrir en voyant s’éloigner ma satisfaction sexuelle. Que je sente lentement le plaisir disparaître sans avoir connu son climax.
Dans ces moments je la déteste, c’est injuste puisqu’elle me fait ce qui a été convenu, c’est même l’inverse, si elle m’avait laissé avoir un orgasme je lui en aurais voulu. Je serais redescendu en tension sexuelle et ça je ne le veux pas. Si je cède je me sens vide après, j’ai atteint ma cible il n’y a plus de challenge. Je déteste les moments post-orgasme je préfère nettement me faire arrêter avant.
Elle est venue près de ma tête, me mettant un de ses pieds sur le visage.
— Lèche !
Je ne me suis pas fait prier pour obéir, il fallait que je la remercie d’une façon ou d’une autre. J’avais eu droit au strap-on, ce n’est pas comme un feeldoe (un double gode dont une des branches et dans le vagin de la dominante), elle n’avait pas eu d’orgasme elle non plus. Je ne pense pas, je n’en sais rien en fait.
Je me sentais bizarrement, comme s’il y avait un manque, je n’étais plus le même, je ne la regardais plus pareil, j’étais aux petits soins. Elle avait décuplé en force et en prestance, je n’avais plus de secret pour elle, elle m’avait possédé au-delà de tout ce que j’avais connu. Je ne savais pas que se faire pénétrer déclenchait une sorte de réaction d’attachement et de soumission à l’autre.
Je suis allé prendre une douche pour nettoyer le sperme et le lubrifiant que j’avais sur moi, j’ai essayé de me stimuler le gland avec le jet de la douche mais ma tentative a été vaine, ces cages sont décidément bien étudiées. Tant mieux, je n’aurais pas fait le malin à devoir lui avouer une bêtise de plus. Heureusement que j’ai une cage pour m’empêcher de craquer.
J’ai ensuite dû nettoyer le salon, nos ébats avaient sali le sol et c’était à moi de rectifier la situation.
Lorsque nous sommes allés nous coucher j’avais encore le cul sensible, je me suis blotti contre elle, cherchant sa protection. J’ai passé une très bonne nuit.
Le lendemain matin j’avais repris confiance en moi, il m’avait fallu du temps pour encaisser cette nouvelle expérience. Je lui ai confié que je trouvais qu’il n’y avait rien de plus émasculant que de se faire sodomiser au strap-on. Elle a manqué de s’étouffer avec son café. Je l’ai regardé inquiet, attendant qu’elle me dise ce qu’il y avait de pire. Elle s’est contenté de sourire en me disant.
— On verra ça ce soir chaton.
J’ai passé la journée à essayer de trouver un indice sur ce qui pouvait bien m’attendre ce soir-là…

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