Week-end à la campagne avec 3 soumis – juin 2014 #4 – gifles et ballbusting champêtres

Une partie un peu plus longue que la normale, je voulais finir la séquence en une seule publication. La prochaine fois j’entamerai le coeur du week-end 🙂

Le sommaire du récit est ici.

Je venais de dire à mes soumis habituels de surveiller et de balancer le petit nouveau. Le Chiot avait un mélange d’excitation et de crainte dans son regard à se sentir scruté de la sorte. Je lui ai pincé la joue.
— Qu’ils sont mignons à cet âge-là. Tu penses quoi de l’idée de porter une cage ?
Il a haussé les épaules, indifférent à l’idée.
— Elle a l’air d’être utile. Pourquoi pas.
— Pourquoi elle est indispensable dans ton éducation ?
— Elle permet de nous faire du mal et … de nous priver de plaisir et …
Je suis restée impassible devant son argumentation ce qui le déstabilisait. Il voyait bien que sa réponse n’était pas satisfaisante et essayait désespérément de rattraper le coup. J’ai attendu qu’il arrête de chercher, qu’il sente bien qu’il s’était pris les pieds dans le tapis, avant de prendre en main la situation.
— Tu dois perdre cette vilaine habitude de réfléchir. Ce n’est pas ce que j’attends de toi.
Il est resté déconfit devant ma remarque. J’ai regardé Chouchou.
— Pourquoi la cage est indispensable dans votre éducation ?
Il s’est empressé de répondre.
— Parce que vous avez dit que ça l’était et que vous avez toujours raison.
— Tu vois ? La réponse était élémentaire. Simplifies toi la vie. Pourquoi tu t’embêtes à chercher des arguments ? Ce n’est pas compliqué d’être soumis. Si je dis que tu le penses alors tu le penses.
— Ce n’est pas facile de lâcher prise.
— Et qu’est-ce qui te faciliterait la tâche ? Que je sois douce ou dure ?
Il a eu l’air embarrassé.
— Plutôt dure je crois.
— C’est bien. À défaut d’être compétent tu es au moins honnête.
— Je veux être un bon soumis.
Les deux autres larbins n’ont pu retenir un sourire, ils savaient que j’allais le faire déchanter en moins de deux. Pourtant je n’ai pas ouvert le feu à ce moment, chaque chose en son temps.
— En voilà une bonne résolution ! Il ne reste plus que la partie la plus simple, le devenir en partant de très bas.
— J’ai de la motivation.
Il était mignon.
— Mon petit ça ne dépend pas de toi. C’est moi qui décide si je te serre la bride suffisamment fort pour te faire devenir un bon soumis ou si je te laisse dans ta crasse. Tu ne peux pas le devenir tout seul, c’est clair ? Tu es un homme tu n’as pas de volonté c’est génétique.
— Oui maitresse.
Je ne pense pas qu’il ait compris ma réflexion. Devenir un soumis était pour lui un défi personnel alors que moi je le considérais comme un tas brut d’argile que j’allais modeler. Ce n’était pas grave j’allais avoir l’occasion d’y revenir plus tard. Il ne faut pas les ensevelir sous les notions au départ. Qu’il apprenne bien une chose à la fois serait déjà une avancée.
— Elle remonte à quand ta dernière fessée ?
Il a été embarrassé de répondre.
— Jamais maitresse.
Je le savais, nous en avions discuté avant lors de notre rencontre préparatoire, je le faisais juste avouer devant tout le monde.
— Et ta dernière gifle ?
— Jamais maitresse.
J’ai joué celle qui se fait attendrir devant un être pitoyable.
— Oh mon pauvre petit, tu n’as jamais été giflé ? Mais ta vie doit être triste alors. Tu ne sens pas qu’il te manque quelque chose ?
Je lui caressais la joue.
— Tu as comme une sorte de vide là, non ?
Sa queue venait de se dresser à mon contact. Une bonne occasion de me moquer de lui.
— Tu vois elle prend du volume. Elle sait ce qui est bon pour toi. Qu’est-ce qui est bon pour toi ?
Il rougissait à vu d’oeil. J’ai insisté.
— Vas-y dit le.
Pour avoir déjà été humiliée de la sorte je sais que l’on a la bouche sèche et plus aucun mot qui arrive à sortir. J’ai répondu à sa place.
— Ce qui est bon pour toi c’est qu’une fille te frappe. Pas vrai que tu fantasmes là dessus ? Tu veux que je te batte, pas vrai ? En ce moment tu m’imagines en train de te frapper, avoues !
Lui qui était intimidé par les femmes je n’allais pas améliorer son état, tout ce qu’il a pu dire pour tenter de m’échapper ça a été un timide :
— Oui.
Je me suis adressée aux autres soumis.
— Je crois qu’il va se prendre quelques gifles comme cadeau de bienvenue qu’est-ce que vous en pensez ? Ça serait généreux non ?
— Oh oui, très généreux maitresse.
Le Chiot ne savait pas comment se comporter, il allait avoir ses premières gifles, il avait attendu ce moment pendant longtemps.
— Mettez-le à genoux, immobilisez le, gardez ses bras dans le dos, tenez lui la tête droite.
Il n’en menait pas large mais ce n’était pas encore assez pour moi. Je me souviens encore de l’excitation avant ma première fessée, le pire avait été l’attente juste avant. Etant naturellement prompte à l’empathie j’allais soulager sa souffrance en y allant rapidement … trêve d’idioties j’allais plutôt jouer méchamment avec ses nerfs. Vous ne pouvez pas savoir l’excitation que j’ai à être une peste capricieuse.
— Non, vous savez quoi ? Je vais m’échauffer avant. Il ne faudrait pas que sa première fois soit ratée.
J’ai désigné Chétif de l’index.
— Toi ! Viens ici, à genoux.
La plupart de mes soumis sont excités à l’idée de que je les gifle jusqu’au moment où ils doivent se mettre en place. C’est bien les hommes ça, ils ont des couilles quand il faut se vanter puis quand il faut passer à l’acte c’est le vide. J’ai tendance à les intimider, ils savent que je n’y vais pas tendrement. Il s’est agenouillé à mes pieds. J’ai calmement pris ma position, faisant quelques coups au ralenti pour être sûre que je ne me raterais pas. Les doux moments avant la première claque, toute cette appréhension, c’est tellement de souffrance pour un soumis que je me sens obligée d’en remettre une couche.
Gifler en pleine nature est moins amusant, je préfère en intérieur quand le bruit résonne, j’en ai des frissons dans tout le corps. Dehors ce n’est pas la même acoustique. Le son a un rôle important dans mon plaisir, c’est aussi pour ça que je n’aime pas les soumis trop démonstratifs, je veux entendre l’impact, j’en ai besoin. Dans mon imaginaire si je n’entends pas le choc il n’a pas eu lieu. C’est très loin de la réalité puisque certains instruments ne sont pas très impressionnant et pourtant délivre une douleur infernale et inversement.
Selon mes critères l’instrument parfait est sonore et douloureux sans l’être trop, il ne doit pas blesser sinon je dois interrompre rapidement la séquence et je n’arrive pas à monter en excitation, il me faut bien 12-15 minutes, c’est tout un dosage.
Mon but était de faire peur au Chiot, pas de punir Chétif, j’allais donc privilégier le côté impressionnant. Je n’ai pas tant cherché à faire mal que de faire du bruit. J’ai tapé du bout des doigts sur le creux de sa joue, c’était impressionnant sans être punitif. J’exagère, il a pris cher et ça aurait fait pleurer pas mal d’hommes non-habitué à s’en prendre.
Je dois reconnaitre que je me suis un peu laissée aller à me prendre au jeu. Chétif essaye toujours de se contenir et il me donne envie d’en rajouter, c’est un jeu entre lui et moi, c’est tout un échange de regard pour se provoquer. Parfois je lui en mets une suivi immédiatement d’une autre au même endroit, je le menace d’une 3eme jusqu’à ce qu’il baisse les yeux. Pour le coup j’étais bien échauffée et je gloussais comme une adolescente. Je me suis rappelée que nous n’étions pas seuls. Le Chiot était tout pâle, intimidé par la perspective d’être le prochain. C’est cruel de voir passer les punis devant soi, il y a toute une appréhension qui s’installe, des papillons dans le ventre comme le disent les Anglais.
J’ai fait signe à Chétif de se relever et je me suis rapproché du Chiot avant de bifurquer en souriant vers Chouchou.
— À ton tour.
Bien que surpris il s’est docilement mis en place. Cette fois-ci le Chiot pouvait être certain que le prochain à y passer ce serait lui. Il pouvait être inquiet c’était mon intention, je prenais mon temps pour être sûre qu’il soit à point lorsque viendrait son tour. Avant de commencer à gifler Chouchou j’ai fait signe au Chiot d’approcher.
— Regardes ses joues de près.
Il ne comprenait pas bien où je voulais en venir, il n’était cependant pas en position pour discuter un ordre.
— Tu as bien regardé ?
— Euh oui.
Il semblait indifférent à la situation.
— Alors recule. Non pas si loin. Je veux que tu sois aux premières loges pour assister à la punition de ton camarade.
J’ai rigolé.
— Ne t’inquiètes pas, je peux te confier que d’ici quelques minutes tu auras le privilège de voir une gifle d’un point de vue beaucoup plus … intime.
J’adore voir la tête des soumis dans ces situations, quand ils sourient nerveusement alors qu’ils sont totalement impuissants, c’est tellement bon. J’ai commencé à gifler Chouchou, cette fois-ci mon intention était de le marquer le plus possible. Je lui ai collé une bonne série j’en étais essoufflée. J’ai regardé le chiot.
— Pfiou ! Ça fait circuler le sang pas vrai. Va voir la différence.
Je lui ai fait inspecter les marques rouges, il était gêné et intimidé. Falloir voir sa tête elle était impayable. Je me suis penchée à mon tour pour lui faire la visite « guidée », pinçant les joues de Chouchou pour bien exposer les délimitations.
— Tu vois les marque de mes doigts ? Regardes ici elles se détachent bien. Et encore elles sont légères cette fois. C’est un soumis expérimenté sa peau s’est endurcie. Ce n’est pas comme s’il avait une peau vierge. Qu’est-ce qu’il aurait pris sinon !
J’ai rigolé, le Chiot est resté pétrifié.
— Tu imagines ce qu’il a ressenti à l’impact ? Ce qu’il ressent maintenant ?
J’ai cru que mon petit Chiot allait se mettre à pleurer nerveusement. Il était à point pour y passer. Je me suis redressée.
— Bien. Tu sais compter jusqu’à 3 je suppose.
Il a hoché la tête et m’a demandé :
— Je me mets en position ?
Il était tout gentil et attentionné, il essayait de gagner du temps et de m’attendrir, c’est fou comme les hommes deviennent dociles à l’approche de la punition. J’ai été inflexible, j’ai pointé le sol de l’index, il a senti que ce n’était pas la peine d’essayer de négocier.
Tant que j’y pense, je ne sais pas si je vous ai fait le couplet sur le safeword ? Ne vous inquiétez pas il y en avait un, tout était consensuel. Il était intimidé mais consentant.
— Tenez-le bien. Avec son casier de délinquant multi-récidiviste je n’ai pas confiance. On ne peut jamais avoir confiance en la fiabilité d’un petit masturbateur chronique dans son genre. À tous les coups il va essayer de commettre le délit de se frotter les joues.
Dès que tout a été en place je me suis lancée. Sans plus attendre je lui en ai mis deux belles. Elles ont eu l’air de lui remettre les idées en place. Je n’ai rien dit pendant quelques instants, le laissant seul dans sa tête pour découvrir les effets par lui-même. Une gifle c’est un mélange complexe de sensations, il y a bien sûr la douleur de l’impact mais aussi la tête qui tourne un peu puis les joues qui se mettent à chatouiller. Il y a comme des picotements au fur et à mesure que les sensations reviennent. Quand la chaleur se dissipe un soumis n’a qu’une envie : que ça recommence. Je me suis approchée de lui, mettant mon front contre le sien.
— Voilà ce que ça fait de se faire gifler par une fille. Je me moque de savoir si tu aimes ça ou pas. Il va falloir t’y habituer. Lorsque je ne serai pas satisfaite de ton comportement ce sera le traitement systématique. Les deux imbéciles pourront te confirmer que je les distribue sans compter.
— Je ne vous décevrais pas maitresse.
Je lui ai montré ma main, les doigts joints, désormais il savait ce que ça signifiait et la regardait avec crainte.
— Tu lui fais un bisou avant qu’on y retourne ?
Il a approché ses lèvres doucement.
— Tu n’as pas oublié quelque chose ?
— Je ne sais pas maitresse.
— Parce que ma main est toute vexée.
Je lui ai laissé le temps de réfléchir avant de continuer.
— Non ? Tu ne vois pas ? Dommage pour toi. Si tu l’avais remerciée elle aurait été plus gentille avec toi. Si tu vexes les gens ne t’étonnes pas s’ils te traitent durement, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même.
— Merci.
— Trop tard.
J’ai repris ma série de gifles en espaçant les coups pour être sûre que ses joues absorbent la douleur avant que le coup suivant tombe. J’avais un rythme bien plus lent que d’habitude, mon but n’était pas de le punir, je voulais le laisser savourer ses premières gifles. Surtout qu’il était débutant et que je devais l’accompagner dans la découverte de la douleur, je répétais lentement les gestes pour qu’il s’y habitue. L’épreuve pour lui était d’accepter de se laisser frapper sans réagir et non pas d’avoir mal. En définitive sur le week-end il n’y allait y avoir que quelques moments vraiment douloureux pour lui. Sa formation allait commencer par l’apprentissage des techniques pour supporter une peste. Il allait avoir droit à des punitions simplement symboliques, à part quelques-unes quand il allait me chercher. Je voulais qu’à la fin du week-end il me demande d’y aller plus fort la fois d’après. Je ne savais pas combien j’allais lui en mettre, j’ai attendu que ses yeux mouillent pour arrêter, il n’a pas fallu bien longtemps.
— Continuez de le tenir, il faut qu’il profite des effets de la douceur de ma main.
Je me suis approchée de lui, écrasant « négligemment » sa queue entre mes semelles et le gravier.
— Oui la douceur. Tu apprendras vite que mes mains savent aussi faire mal. Crois-moi il viendra un moment où tu te mettras à penser que ce que je viens de te faire n’était qu’une caresse. Tu peux me faire confiance pour ça. Pas vrai vous deux ?
— Oui maitresse, vous pouvez faire bien plus mal pour notre éducation merci.
J’ai soulevé ma semelle, comme si je venais juste de me rendre comme que j’écrasais son sexe.
— Ne t’inquiètes pas. D’ici la fin du week-end je m’occuperais de ton asticot. Pour lui fini le plaisir il va comprendre à quoi il peut réellement servir.
Je n’étais pas dure, j’avais de l’expérience, les chiots c’est comme ça qu’il faut les prendre. Je suis allée ouvrir le coffre de ma voiture pour en sortir plusieurs paquets.
— Voici vos uniformes pour le week-end. Rien de bien méchant, ils correspondent parfaitement à vos natures.
Ils ont ouvert les paquets avec méfiance, en tout cas le Chiot était inquiet tandis que les deux autres étaient bien plus résignés. Je n’ai rien dis et pourtant je n’en pensais par moins, s’il y a quelque chose que j’exècre c’est bien les soumis qui me font ressentir que m’obéir est lassant. S’ils voulaient prendre cette voie ils allaient le regretter. Ils ont trouvé dans les paquets de jolies robes légères, façon bergère, à carreaux roses et blancs. S’ils avaient eu les cheveux longs je leur aurais fait faire des couettes pour parfaire la caricature. Je ne me souviens plus si je vous avais parlé du profil de ces soumis, leur point commun était qu’ils aiment être « castré », être mis plus bas que terre par une femme, l’humiliation allait donc avoir une place centrale dans le week-end. Il y allait bien sûr y avoir de la douleur mais surtout dans le but de les faire pleurer, pour insister sur leur faiblesse à résister. Ce n’allait pas être douleur sur douleur comme avec certains soumis, en tout cas tant qu’ils étaient sage. Je n’étais pas en train de tenter de démolir leur personnalité, c’était leur fantasme d’être traité de la sorte.
Chouchou et Chétif ont rapidement enfilé leur tenue, le Chiot était plus lent, cela devait être la première fois qu’il passait une robe, au moins en extérieur.
— Vous avez l’air minable, ça vous va si bien.
J’ai froncé les sourcils, prenant une pose de styliste devant sa création.
— Ce n’est pas encore parfait. Il y a encore un brin de virilité dans votre attitude mais ne vous inquiétez pas en arrivant je vous ferais pleurer ça vous libérera. Comme nous sommes en extérieur je me suis retenue mais dès que nous aurons un peu d’intimité je me lâcherais.
J’ai ouvert la portière arrière de ma voiture en leur faisant signe de rentrer.
— Vous aimez ça quand je me lâche, pas vrai ?
Si je les avais fait rentrer dans la voiture avec des mots gentils ça n’aurait pas été la même chose, ils n’auraient pas eu ce regard d’animaux que l’on amène à l’abattoir. Mettez-vous dans leur tête, ils étaient en robe à l’air libre ils auraient trouvé agréable de venir se cacher dans ma voiture, il fallait que j’inverse la tendance. Il fallait qu’ils en viennent à penser qu’ils n’étaient pas si mal dehors. La menace d’une correction en arrivant était l’alibi parfait.
Je n’ai pas attendu qu’ils rentrent pour contourner la voiture et ouvrir la portière côté conducteur. Un plan bien huilé, pourtant je n’avais pas prévu quelque chose, Chouchou a troublé le silence.
— Maitresse ! Le Chiot vient de dire que vous n’étiez pas commode.
J’ai pensé très fort « le salopard » et je ne parlais pas du Chiot. Visiblement j’allais avoir un concurrent au titre de pire peste du week-end. Il voulait me mettre en compétition ? Pas de problème j’allais me faire les dents sur lui, il allait apprendre à ses dépens que j’ai les crocs acérés. J’ai l’habitude d’avoir un comportement de peste, et c’est totalement assumé, pourtant mes soumis m’étonnent parfois sur cet aspect, ils peuvent être si méchant entre-eux. Je les incite à le faire sans penser qu’ils oseront. Il fallait que je sois vigilante pour que la situation ne dégénère pas en règlement de compte et mauvaise ambiance.
Peu importe mes états d’âme je ne devais pas me concentrer sur cette guerre à venir, si le Chiot m’avait critiqué il allait le sentir passer. Il peut sembler innocent de faire une critique mais c’est le premier pas vers l’insolence, il ne faut jamais rien laisser passer, il n’y a pas de débutant qui tienne. Un soumis qui a des reproches à faire à sa dominante les lui fait en privé, en public c’est la cohésion absolue. Vous imaginez la honte pour moi de me faire contredire en public ? J’ai des envies de meurtre quand j’entends en soirée des soumis dire que leur maitresse est « pas mal », Non ! Leur maitresse est parfaite point final ! Vous connaissez l’expression « le linge sale se lave en famille » ? C’est pareil en BDSM, vu de l’extérieur une relation BDSM doit avoir l’air d’être parfaite.
J’ai relevé mes lunettes de soleil que je venais de remettre. Je me suis approché du Chiot.
— C’est vrai ça ? Je ne suis pas commode ?
— Je ne le pensais pas mal.
J’ai raillé sa réponse.
— À d’accord ! Expliques moi dans quel contexte ce n’est pas désobligeant ? Je t’écoute.
— Je suis désolé.
J’ai fait quelques pas pour réfléchir. J’étais dans une position difficile, il m’avait marché sur les pieds, un soumis ne doit jamais faire de commentaires négatifs sur sa domina en public c’est la règle. J’étais mise dos au mur, j’étais obligé de faire un exemple sinon les deux autres s’engouffreraient dans la brèche.
Je suis revenue vers lui sarcastique.
— Une fille normale c’est une fille soumise pas vrai ? Tu nous préfères lorsque que l’on s’accroche à ton cou en gloussant comme des poufs.
J’ai joint le geste à la parole, l’enlaçant tendrement. J’ai entortillé une mèche de cheveux avec un doigt et j’ai pris une voix énervante.
— À ouais t’es trop viril mon gars, tu veux bien me sauter ?
Je lui faisais les yeux doux, je battais des cils pour le séduire.
— Une fille qui a du caractère ce n’est pas normal pas vrai ?
Il n’a pas osé me répondre, il en avait déjà fait assez et sentait que ce n’était pas le moment de la ramener. De toute façon il n’a pas eu le temps d’y penser je lui ai mis un violent coup de genoux dans les parties. Il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer avec moi. Essayer de me faire passer pour anormale parce que je ne suis pas soumise est dangereux. Il a sauté sur place le souffle coupé avant de retomber sur les genoux. J’ai remis mes lunettes de soleil en place, le prenant de haut.
— Il va falloir que tu changes ta conception des femmes. Je ne suis pas difficile, j’ai des attentes normales. C’est toi qui dois arrêter de nous voir comme des êtres sans personnalité. Une femme qui a des exigences n’est pas difficile elle est normale.
C’était un traitement dur pour un débutant mais il l’avait mérité, je ne pouvais pas le laisser prendre l’habitude de me critiquer publiquement. Un soumis doit comprendre que s’il met sa dominante au pied du mur il doit s’attendre à quelque chose de mémorable. Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Ceux qui ont un truc entre les jambes n’ont pas le droit de critiquer c’est clair ? Tu as le choix, soit tu arrêtes soit je te les brise.
— Je suis désolé je ne recommencerais plus, vous êtes parfaite maitresse.
— Tu ne me critiques plus jamais c’est clair ?
— Plus jamais promis.
J’ai relâché sa tête.
— Minable.
J’étais frustrée, il m’avait vraiment énervée et je ne pouvais pas me défouler davantage sur lui. Heureusement j’ai repensé à une des règles que j’avais mises en place.
— Chétif ici ! Tu te souviens de ce que j’ai dit sur la responsabilité partagée en cas de faute du Chiot ? Même traitement !
Je lui ai défait sa cage, je lui ai explosé les couilles à son tour puis j’ai refermé le tout. Qu’est-ce que c’était bon, pour moi bien entendu.
— Dans la voiture !
Je venais de jeter un froid, s’ils s’attendaient à passer un week-end détendu ils pouvaient rêver, la discipline allait être de fer. Être mon soumis est une épreuve, pas des vacances. Je suis très castratrice lorsque l’on attaque mon autorité, deux soumis venaient de se prendre un rappel douloureux. Ils sont rentrés dans la voiture en marchant courbé, se tenant le sexe des mains. Le troisième savourait sa victoire, qu’il en profite, je finirai par gagner la guerre.

La suite par ici.

Dressage bdsm sévère pour un soumis débutant 56 : la fin de soirée

Hello 🙂

Comme promis hier la fin de la séquence. Rien de bien dramatique mais ce n’est pas inintéressant. Mon histoire avec Simplet ne s’est pas arrêtée là cependant je vais passer à d’autres thèmes, après 56 parties le concernant je vais m’aérer la tête sur d’autres choses ^^

J’espère que vous avez aimé notre début de relation, il n’était pas parfait, ça ne l’est jamais vraiment. Au moins il a été honnête. En tout cas c’est comme ça que je l’ai vécu.

Pour relire depuis le début vous pouvez aller consulter le sommaire.

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Sans aller jusqu’à dire que je suis agoraphobe les soirées en espaces clos ou trop peuplées me font tourner la tête, ce n’est pas si facile d’être le centre d’attention. Je dois surveiller mes gestes, mon attitude, mes paroles. Une paresseuse ne fait pas une bonne dominante même si c’est parfois l’image que l’on nous prête. Mon corset et mes talons commençaient à m’oppresser, un effort nécessaire, il faut souffrir pour être belle je le constate à chaque fois, j’avais cependant envie de les quitter au plus tôt.
Je suis sorti dans la rue pour attendre Simplet, un peu d’air frais n’allait pas me faire de mal. J’ai inspiré profondément, le froid m’a revigoré, j’ai eu des frissons qui m’ont remis en alerte. Quand Simplet m’a rejoint j’étais encore perdue dans mes pensée je ne lui ai pas accordé un regard. Je lui ai dit, nonchalamment.
— Il fait froid.
— Un peu maitresse.
J’ai tourné la tête vers lui avec mépris.
— Vraiment ?
— Pardon maitresse, oui il fait froid.
J’ai levé les yeux au ciel.
— Tu es un puits sans fond de médiocrité.
Il était vexé par ma remarque.
— Je fais pourtant de mon mieux maitresse.
— Je devrais surtout te faire recopier le dictionnaire avec toutes les définitions. Tu apprendrais peut-être de nouveaux mots.
— Je ne comprends pas ce que vous voulez dire maitresse.
— Tu sembles ignorer certains concepts, par exemple le mot « galanterie ». Je me demandais comme faire en sorte que tu les apprennes.
Il a eu un déclic.
— Vous voulez mon manteau maitresse ?
Je lui ai fait signe qu’il me le donne. Je n’avais pas si froid, c’était par principe.
— Tu ne veux pas prendre soin de moi spontanément ?
— Si maitresse.
— Alors pourquoi tu ne le fais pas ?
— Je n’y avais pas pensé.
— Il n’y a rien à penser, ça devrait être un réflexe. Si tu étais un homme courtois comme tu le prétends tu te demanderais en permanence comme m’être utile. Mais tu n’es qu’un homme banal, tu ne penses qu’à toi et ton petit intérêt.
— Pardon maitresse. Ça ne se reproduira pas.
J’étais en train de continuer mon travail de sape sur sa perception de la qualité de sa soumission, les soumis ont besoin qu’on leur rappelle qu’ils sont minables. Je pouvais y aller franchement je savais qu’il n’allait rien me dire de trop osé, quand je pousse la voix les soumis sont dociles pendant un certain temps. Il ne faut pas hésiter à le faire même sans raison lorsque vous voulez le calme. J’allais avoir une discussion à risque, j’allais lui demander ce qu’il avait pensé de la soirée. S’il me critiquait trop ouvertement j’allais être obligée de prendre des mesures de rétorsion ce qui ne me faisait pas envie sur le moment. Je faisais donc en sorte qu’il ait conscience de l’importance de peser ses mots en ma présence.
C’est dangereux de demander son avis à un soumis, c’est valoriser son opinion et certains se sentent pousser des ailes. Les soumis profitent autant que moi de la moindre porte ouverte, vous leur laisser de la marge et ils en abusent.
J’ai soupiré en lui tendant la main. Il m’a tendu mon sac que j’avais laissé au vestiaire avec ses affaires. J’aime beaucoup faire tenir mon sac aux hommes, je trouve que c’est une pratique très émasculante, elle symbolise leur implication à mon service. C’est une anomalie voyante : ils marchent à mes côté, un peu en retrait, serrant mon sac contre eux, ils sont de petits chiens à mon service et tout le monde peut le constater. Ils peuvent toujours essayer de passer pour viril dans cette situation, je leur souhaite bonne chance ils ne feront que se ridiculiser davantage.
Cependant ce n’était pas ce que j’attendais, j’ai été contrarié par sa réaction et je le lui ai montré.
— Non, pas ça !
Il a été décontenancé par ma réplique, ce n’était même pas mon intention. Je pensais que ma demande était pourtant limpide. Je l’ai pressé.
— Plus vite. Donne-la-moi où ça va mal se passer !
Il a repris son air de chien battu.
— Je ne vois pas de quoi vous voulez parler maitresse.
— Fais pas l’idiot, la clé, dépêche-toi.
Il a semblé embarrassé, c’est là que j’ai compris. Pour moi c’était pourtant une évidence. Je n’avais pas imaginé qu’il puisse être négligent à ce point. Je n’aime pas les mauvaises surprises.
— Tu n’es pas en train de me dire que tu as osé passer 5 minutes sans surveillance ni cage de chasteté ?
Il était tout penaud à s’être fait prendre en faute.
— Si maitresse.
Il s’est ramassé une gifle, j’étais vraiment en colère après lui.
— Pour qui tu te prends ? Pourquoi tu bafoues les règles de sécurité les plus élémentaires ? Tu sais pourtant que tu es un homme. Tu es trop faible par nature, tu n’as aucune volonté. Je ne peux avoir aucune confiance dans ton comportement. Sans ta cage tu sais bien que tu prends le risque de gâcher tout le travail éducatif que j’essaye de mettre en place.
Je lui ai mis une seconde gifle, j’ai un côté un peu maniaque et j’aime la symétrie.
— Tu n’as pas la folie de croire que tu disposes encore de ta queue ? C’est fini ça. Plus de liberté. Ta queue passera sa vie en cage. Même si ça se finit entre nous elle y restera. Je ne donnerais la clé qu’à la suivante, même si elle n’est pas maitresse ça sera à elle de décider si elle te la laisse. Et fais-moi confiance pour la convaincre.
Visiblement il n’avait jamais pensé à cette option, il avait désormais la tête des mecs « castrés », quand ils perdent cette assurance dans leur virilité.
— Tu n’en rates pas une. Tu essaies d’établir un nouveau record de connerie ?
— Non pardon maitresse.
Je l’ai regardé sévèrement.
— Mets-là !
Il m’a regardé inquiet.
— Ici ?
— Si tu voulais de l’intimité il fallait suivre les règles et la mettre toi-même.
Généralement les hommes à qui j’impose de mettre eux-mêmes leur cage le font lentement, je crois que je venais de trouver une solution pour qu’ils se dépêchent. Une fois en place il a vite voulu remonter son pantalon, je l’ai arrêté d’un geste de la main.
— Attends. Pas si vite, tu sais que nous, les femmes, nous n’aimons pas la précipitation.
J’avais un sourire mauvais. Je n’avais cependant pas tort, que serait une pose de cage sans inspection ? Il y a des traditions à respecter. Je voyais bien qu’il m’en voulait mais ça ne faisait que m’inciter à être davantage sadique. J’allais appuyer sur la plaie pour qu’il mémorise cette scène. J’ai secoué sa cage pour tester sa fermeté, vérifiant que rien ne pouvait sortir. J’ai serré ses bourses en les tirant.
— Je ne veux plus jamais apprendre que ta queue a été libre sans la surveillance d’une femme. C’est clair ?
Il a répondu en grimaçant.
— Oui maitresse.
J’étais plutôt satisfaite de moi. En sortant j’avais été un peu engourdie par la soirée, notre petite incartade m’avait remis en selle. Nous avons marché quelques minutes pour trouver un coin où nous installer pour parler. J’allais pouvoir tirer parti de son affaiblissement.
— Il est temps de faire le point. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Je pense que vous avez toujours de très bonnes idées maitresse.
Je ne me lasse jamais de l’entendre.
— Je suis quelqu’un de juste.
J’ai marqué un temps de pause, ce n’était pas formulé comme une question cependant j’attendais son approbation.
— Bien sûr maitresse.
— Je m’attache particulièrement à ce que chaque action ait des conséquences, en bien comme en mal. Ce soir tu as accumulé un certain nombre d’action il est temps de les trier, de faire le bilan et d’en tirer les conséquences.
Je n’ai pas commencé son procès immédiatement, j’ai attendu plusieurs minutes de marche supplémentaire avant de réellement passer à la discussion. C’est comme l’attente devant le bureau du principal, plus elle est longue et plus l’élève est en condition. En ressassant le passé on y trouve toujours des imperfections. Je voulais également qu’il repense à tout ce que je lui avais fait, pour le faire rêver un peu, lui rappeler ce qu’il avait déjà enduré pour lui montrer qu’il s’était trop engagé pour reculer maintenant. Je me suis assise sur un banc, j’ai croisé les jambes prenant une pose solennelle. Encore une fois j’ai été étonnée par sa réaction, ou plutôt son manque de réaction.
— Tu n’es pas un peu haut ? Tu n’as pas le vertige ?
— Je dois m’agenouiller ?
— Si tu sais ce qu’il faut faire pourquoi tu ne le fais pas ?
— J’ai honte. si quelqu’un passe.
— Et ? Je dois te rappeler les conséquences d’un refus d’obéir ? D’ailleurs tu as davantage peur du regard des passants que de moi ? Alors même qu’il n’y a personne autour ? Tu n’as pas idée de la raclée que je pourrais te mettre ? Tu as besoin d’un rappel de ce que je suis capable de faire ?
Il était embarrassé.
— Je n’ai pas refusé de le faire vous ne me l’avez pas dit.
S’il y a bien une chose que je n’aime pas c’est qu’un soumis essaye de répliquer à mes accusations.
— Donc si je n’ordonne pas quelque chose d’évident tu ne le fais pas ? Tu veux vraiment jouer à ça ?
— Je n’étais pas sûr que soit nécessaire.
— De quoi ? De me montrer du respect ? Il y a des moments où ça peut faire du mal ? Fini le raisonnement je t’en prie, vas au bout de l’idée.
Il s’est mis à genoux.
— Pardon maitresse j’ai eu tort, ma grande bêtise a encore frappé je suis désolé.
— Tu abandonnes ?
— Je reconnais que j’ai eu tort, je n’ai pas fait de zèle et c’est une faute. Votre jugement est une parole divine je n’ai pas le droit de vous contredire sinon ça va mal se finir.
— Enfin un peu de bon sens ! Ne considère jamais rien comme acquis avec moi
— Bien maitresse
Il s’était calmé assez rapidement, il commençait à avoir de bons réflexes, c’était à noter en sa faveur.
— Crois-moi, profite de ce que tu as sur le moment et n’essayes pas de lutter. Je peux toujours enfoncer le clou pour t’apprendre ce que tu as à perdre.
J’ai pris mon temps avant de continuer, le rôle de dominante implique de devoir récompenser les soumis méritants, ce n’est pas la partie que je préfère, c’est plus amusant de leur râler dessus. Ça ne m’amuse pas de donner des bons points et si j’ai une excuse pour ne pas le faire je ne m’en prive pas. L’astuce est de voir si la privation de récompense est acceptée, j’avance donc doucement pour voir la réaction, si le soumis me laisse une ouverture il peut dire adieu au plaisir.
— Pour en revenir au sujet ma logique de fonctionnement est simple : le bdsm est un échange. Cependant les soumis effectuent leur part du marché d’abord puis viennent les récompenses. Tu es d’accord ?
— Oui maitresse
— Tu te rappelles ce que j’ai dit au départ, le marché était que tu serais récompensé si tu étais sage. La question est donc : as-tu été sage ce soir ?
C’était une question impossible à répondre correctement et il le savait.
— Je veux que tu regardes ton comportement de l’extérieur pour le juger. C’est important que tu sois associé au processus. Tu dois comprendre mes remarques pour que tu puisses t’améliorer.
S’il y a bien pire que d’être jugé coupable c’est de devoir donner le verdict soit même. À ce moment il aurait probablement préféré que je le condamne sans débat plutôt que je revienne sur ses erreurs.
— Je veux que tu parles de lui comme si tu avais été témoin de ses actes ce soir. Nous allons donc juger ensemble le comportement du soumis Simplet. Qu’a t’il fait de bien ? Qu’a t’il fait de mal ? A-t’il été sage ?
Il a pris son courage à deux mains pour me répondre.
— Je trouve qu’il a été plutôt sage. Un peu. Il n’a pas été parfait même s’il a fait des efforts. Ça a été éprouvant pour lui il n’avait pas l’habitude.
Je l’ai interrompu.
— Pas si vite ! Là tu essayes lamentablement de lui trouver des excuses. Ce n’était pas ma question. Il faut déjà déterminer son comportement avant de savoir s’il était excusable. À moins que tu estimes que Simplet ait été un tellement mauvais soumis de bout en bout qu’il n’y a même pas à avoir de discussion.
Il n’a pas répondu, il voyait le piège, il ne voulait pas tout prendre sur lui, il estimait juste d’avoir une marge pour ses erreurs.
— Qu’est-ce que j’attendais de lui ?
— Qu’il soit parfait.
— Il l’a été ?
— Il ne pouvait pas l’être. Il n’était pas possible d’être parfait malgré ses efforts.
— Je l’ai bien été pourtant moi.
— Vous êtes une femme maitresse, c’est facile.
Il s’est mangé une gifle, je n’aime pas qu’on l’on sous-estime mes efforts.
— Pardon ? Je suis obligée de faire de la discrimination positive ? Je dois récompenser les comportements médiocres parce que les hommes sont naturellement inférieurs ?
— Ça serait généreux maitresse.
— Je suis juste, pas généreuse.
Il n’était pas content que j’insiste sur les critiques, il avait fait de son mieux mais ne savait pas comment me le dire sans envenimer la situation.
— C’est un aveu ? Ça signifie que tu reconnais son manque de perfection ?
— Un peu.
— Mais ce n’est pas grave ?
— Pas trop.
— A-t’il mérité une récompense ?
— Il a voulu faire de son mieux pour vous faire plaisir.
— Mais il doit encore progresser c’est ça ?
— Oui c’est certain.
— Donc ? Conclusion ? Pas de récompense mais je lui laisse une autre chance ?
Ce n’était visiblement pas le verdict qu’il attendait mais il a fait comme tout bon soumis qui se respecte quand sa maitresse prend une décision.
— Merci maitresse
Je n’étais pas sûre qu’il le pensait vraiment, c’était le moins que je puisse dire. Ce n’était pas grave il y a toujours des moments de tension entre une dominante et son soumis, il devait comprendre que l’obéissance implique une obligation de faire des compromis.
— Maitresse, je peux vous poser une question ?
— Oui.
— Est-ce que j’ai le potentiel d’être un soumis correct ?
— À t’on avis ?
— Je ne sais pas.
— Est-ce que je suis du genre à perdre mon temps en actions vaines ?
— Non.
— Tires en les conclusions tout seul alors.
Je crois que c’était la phrase qu’il attendait, la confirmation que je lui accordais de l’intérêt malgré ma sévérité apparente. Pas facile de faire la part des choses entre l’agressivité qui fait partie du personnage et ce que ressent vraiment la dominante. J’ai décidé de l’impliquer en soulevant un pan du voile de mon plan le concernant.
— Que penses-tu de la façon dont je te traite ?
La question l’a mis mal à l’aise, il était embarrassé, il a répondu sans réfléchir.
— Merci de me traiter comme un minable et de me remettre les idées en place, j’en avais besoin.
C’était une réponse mécanique, je ne pouvais pas vraiment le lui reprocher puisque j’essayais de le conditionner à ça. Je devais pourtant m’assurer qu’il comprenait.
— Pourquoi je fais ça ?
— C’est le marché. La douleur, l’humiliation sont la compensation que je vous dois pour votre présence.
— Non. Pas seulement. La honte est nécessaire à ton éducation.Tu te souviens de ce que tu veux ? Quelle est ton envie numéro 1 ?
Il a viré au rouge.
— La féminisation maitresse.
— Et le faire en cachette n’est pas marrant. Il faudra que tu sortes en soirée comme ça. Comme ce soir même si ce n’était pas vraiment un succès. Tu devras aussi sortir dans la rue, tu vas devoir apprendre à laisser couler le jugement des autres.
Cette annonce l’a inquiété, il voulait vivre ce fantasme sans avoir le courage de le faire de lui-même. Il commençait à comprendre en quoi j’étais nécessaire à ce plan. J’avais le pouvoir de lui faire faire ce qu’il n’osait pas, c’était ma mission.
— Ce n’est pas facile d’être quelqu’un d’autre. Ça sera une nouvelle vie, un nouveau départ. Je compte te faire passer des semaines entières dans une autre peau. On commencera petit, un week-end en robe avec un nœud dans les cheveux et du maquillage.
Il n’osait plus rien dire, je lui faisais miroiter la réalisation de son plus gros fantasme. J’avais trouvé une carotte efficace pour le faire avancer. Tout le monde a une vulnérabilité de ce type, il suffit de la trouver.
— Mais ce n’est pas le plus important. Comme tu ne pourras jamais être une vraie femme, un être aussi imparfait que toi ne pourra jamais l’être il faut être réaliste, il faut déterminer ce que tu peux être.Il y a deux sortes de féminisation.
Je l’ai laissé chercher quelques instants pour qu’il devine ce que je voulais dire.
— Tu n’as que deux possibilités, soit tu vas en bas de l’échelle pour devenir une salope. Ce qui signifie devenir un objet sexuel, faire le trottoir, aligner les partenaires sur toute une soirée pour finir complètement souillée. Tu veux que je te fasse devenir une bonne salope ?
Il n’a pas répondu mais ça ne semblait pas l’enchanter.
— Autre option je fais de toi une poupée, une petite fille innocente qui fait le service. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Je préfère la deuxième version.
— Je sais. Cette forme de féminisation consiste à s’approcher de la perfection mais elle implique que je te fasse prendre conscience de tes tares. Tu as de nombreux défauts à corriger et si nous voulons arriver au résultat dans un laps de temps acceptable je ne dois rien laisser passer. Tu crois que tu peux être une poupée si tu ne guéris pas tes envies sexuelles ?
— Non maitresse.
— La chasteté est un impératif ! C’est pour ça que je râle autant. Bien sûr il y a des méthodes plus douces mais tu ne les mérites pas. Tu es dans la même situation qu’un soldat que l’on pousse à bout pendant l’entrainement pour être sûr qu’il ne craque pas une fois au combat.
J’avais trouvé un bon angle d’attaque, j’étais basiquement en train de lui expliquer qu’il pouvait aller se brosser (pour rester polie) et que j’allais mettre mes envies en avant pendant encore très longtemps. Le pire c’est qu’il allait l’accepter sans rien dire. Il ne manquait plus que je passe pour la gentille de l’histoire …. je n’allais pas oser … si ?
— J’ai des plans pour toi tu sais. Je t’engueule parce que j’estime que tu es en dessous de tes capacités. Je sais qu’il y a de l’espoir et je suis déçue de ton attitude quand tu envoies tout balader. Je ne veux que ton bien même si ça implique être sévère avec toi.
— Vous allez faire de moi une poupée ?
— Oui mais pour ça j’ai besoin que tu suives mes ordres.
J’aime cette sensation lorsque j’ai harponné un soumis et que je ramène la ligne. Ce n’est pas qu’à sens unique, lui aussi doit ressentir de la satisfaction à savoir que ses rêves vont se réaliser, il a de l’espoir et ça n’a pas de prix. J’allais pouvoir le laisser pour ce soir-là, j’étais sûre qu’il allait être sage jusqu’à notre prochaine rencontre.

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