Le témoignage de Damien : mari soumis s02e03 lavement gifles strapon

Hello 🙂
Mince j’ai oublié de vous mettre un post en début de semaine :’(

Tant pis le prochain sera plus proche comme ça 😀

Les parties précédentes sont ici

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Je n’avais pas anticipé qu’un simple jeu tel un lavement serait aussi éprouvant. De l’extérieur ils n’ont rien d’impressionnant et pourtant ils mettent le corps dans un état fébrile. Avant d’y passer, je n’avais jamais fantasmé dessus, depuis ils m’attirent autant qu’ils me font peur. Assis sur les toilettes je me sentais faible, complètement désarmé, j’ai levé les yeux au plafond en soupirant. En les baissant j’ai eu une poussée d’adrénaline en constatant que ma cage de chasteté était remplie d’un liquide gluant. À cause de l’excitation et de la décontraction en me vidant ma prostate avait « lâché les vannes » sans orgasme.
Ma chérie n’était pas encore là, elle n’avait encore rien vu et ça serait ma fête si elle s’en rendait compte. J’ai commencé à paniquer en l’entendant arriver, j’ai eu l’impression que le temps ralentissait, j’avais des battements dans les tempes qui m’empêchaient de me concentrer, je suis resté paralysé par la tension. J’aurais voulu tout nettoyer mais comment faire ? Il y en avait de coincé dans les moindres recoins. La culpabilité me pétrifiait et j’attendais impuissant que la sanction tombe. D’un autre côté même si j’avais réussi à tout nettoyer je pense qu’elle aurait su que quelque chose n’allait pas, elle a un don pour détecter les mensonges.
Elle est arrivée et a rapidement compris la situation. Elle s’est appuyé sur le montant de la porte, me laissant macérer dans mon stress. Elle prenait un malin plaisir à me voir souffrir, espérant que je fasse preuve d’insouciance pour justifier une sanction plus sévère. Elle m’a pris avec condescendance.
— Les garçons sont décidément irrécupérables, dès qu’il y a une bêtise à faire vous ne pouvez pas vous en empêcher. Il ne faut pas s’étonner que le monde aille si mal avec des enfants aux commandes. Il ne faudra par être surpris quand les corrections tomberont, vous ne comprenez que les méthodes strictes. Tu as quelque chose à dire pour ta défense ?
Bien que je sois un soumis débutant je savais déjà qu’il y avait un piège dans cette question. Instinctivement j’avais eu envie de suivre la voix intérieure qui me disait de tenter de me justifier, de dire que ce n’était pas ma faute, que je ne l’avais pas fait exprès, que c’était accidentel. Très très mauvaise idée, un soumis doit assumer la pleine responsabilité de tout ce qui arrive, c’est aussi une partie du jeu de rôle, fournir un alibi aux punitions. Ce n’est pas par plaisir, ce n’est pas si facile d’assumer la culpabilité, c’est mon rôle de soumis.
— Je n’ai aucune excuse pour justifier mon comportement.
— Qu’est-ce que tu as fait ?
— J’ai pris du plaisir sans permission je suis désolé. Est-ce que je peux être puni s’il te plait ?
— Regardes-moi.
J’ai redressé la tête et je me suis ramassé une première gifle. En elle-même la sensation de brulure sur ma joue n’était pas si désagréable par contre le fait de savoir que je ne pouvais pas la frotter pour me soulager me mettait à l’épreuve. Encore et toujours, le nerf de la guerre reste les permissions et les interdictions. C’est me retrouver sur une ligne imaginaire et devoir la respecter puisque je me suis engagé à le faire.
Une incompréhension face au statut de soumis est comment nous pouvons encaisser ces brimades. La réponse est simple : parce qu’on se sentirait encore plus minable à manquer à notre parole. On se lance un défi on ne doit pas laisser tomber en chemin. C’est une victoire sur nous-mêmes.
Une deuxième gifle est partie, j’ai fermé les yeux pour apprécier son effet, j’étais à moitié sonné, je n’avais plus les pieds sur terre. Outre la douleur j’aime l’aspect déboussolant des gifles, leur son à l’impact, l’humiliation, j’ai l’impression d’être ailleurs. Certains aiment que leur femme sache faire la cuisine, pour moi un des critères de sélection a été sa capacité à gifler.
— Nous allons devoir discuter de la punition la plus appropriée.
Lorsqu’elle utilise le mot « punition » elle m’excite, il augure tellement de bonnes choses pour pimenter le quotidien.
— Merci chérie, je m’y plierais sans rien dire.
— J’espère bien !
La situation n’était pas si tendue, Candice souriait, avoir l’occasion de me punir la rend heureuse et je fais en sorte de la satisfaire. C’est une sensation si puissante que d’être en harmonie avec sa partenaire.
— Je pense qu’une semaine de camp de discipline te fera le plus grand bien.
— Si tu le penses c’est que c’est la meilleure solution.
Lorsque vous êtes en couple avec quelqu’un vous finissez par attribuer des surnoms à certains jeux, le camp de discipline faisait référence à un jeu de brimades et de privations plutôt sévère. J’allais passer une semaine à être traité comme un chien sans aucun répit. Une situation difficile même si elle est moins dure qu’il n’y parait, il y a une fin programmée il suffit de prendre son mal en patience et ne pas aggraver la situation. Elle m’aurait dit 3 mois supplémentaire de cage j’aurais été bien plus mal.
— Oui merci chérie, j’en ai besoin.
La contredire à ce moment aurait été suicidaire, elle a continué.
— Je suis patiente, la discipline se durcira jusqu’à ce que tu comprennes. J’ai toute la vie pour te mater.
Encore une perspective qui m’excitait, j’avais une envie folle de me masturber en y pensant, j’avais envie de me soulager, c’était si tentant. J’étais puni pour une éjaculation sans plaisir, j’étais frustré et je ne pouvais rien y faire. J’étais totalement impuissant et c’était bon.
— Merci chérie.
— Et ne crois pas que tu vas échapper au strap-on à cause de ta bêtise.
— Non bien sûr.
— Il est avec les autres jouets vas le chercher.
— Je ne me nettoie pas d’abord ?
Elle s’est penché, posant ses deux mains sur mes genoux.
— Depuis quand les porcs ne se complaisent plus dans leur crasse ? C’est bien ce que tu es ? Un sale porc ?
— Pardon.
— Pardon quoi ?
— De n’être qu’un sale porc.
— Et moi je suis quoi ?
— Une déesse.
— Au moins tu n’as pas perdu le sens des réalités.
Je suis resté immobile, il y a un silence pesant qu’elle a rompu en me criant dessus.
— Je t’ai donné un ordre !
J’avais oublié qu’elle m’avait dit d’aller chercher le strap-on, j’avais tellement de choses qui me traversaient l’esprit à ce moment que je n’avais pas fait attention. Il faut savoir qu’avec Candice les règles sont claires : oublier ou ne pas exécuter un ordre volontairement c’est la même chose. J’étais très mal. C’est comme se rendre compte que l’on s’est mis au milieu d’un champ de mine, c’est une très mauvaise position.
J’ai couru autant que possible vers son bureau. Une fois à l’écart des regards j’en ai profité pour frotter mes joues sans qu’elle le voie, qu’est-ce que j’aurais pris sinon. Je ne peux pas m’empêcher de faire des bêtises quand je ne suis pas supervisé, j’ai presque l’impression que ce n’est pas ma faute « elle n’avait qu’à être là ». Je me conduis comme un enfant.
Son bureau est une « zone interdite », j’avais une certaine excitation à profaner ce « territoire sacré », c’est dingue comme une interdiction crée de la satisfaction une fois qu’elle est levée. Même lorsqu’elle est artificielle. J’ai ouvert l’armoire où sont rangés les jouets, elle n’était pas verrouillée. Le strap-on était bien en évidence, il me narguait. À côté de lui il y avait un tube de lubrifiant, j’ai hésité à le prendre, elle ne me l’avait pas dit et c’était peut-être un piège. Je l’ai pris, je n’allais pas réfléchir pendant des années il était mieux que je sois rapide. Avant de refermer l’armoire j’ai repéré un crochet avec « la clé », celle de ma cage. J’ai eu un moment de faiblesse en pensant qu’il aurait été si simple de me libérer quelques secondes, que ma cage était déjà sale et que Candice ne verrait pas la différence. J’ai soupiré, elle m’avait envoyé dans le bureau, si la clé était en évidence c’était pour me faire du mal, il y avait surement un piège, Candice était peut-être derrière moi, il y pouvait y avoir une caméra ou une alarme si le poids de la clé n’appuyait plus sur le crochet où je ne sais quoi encore. Je ne dois jamais essayer d’être plus malin qu’elle ça se retournerait contre moi. Je risquais mes couilles à essayer de la doubler, au sens propre.
Elle est coutumière du fait, elle s’amuse à me frustrer, lorsque cela fait des semaines que je n’ai pas pris de plaisir elle me fait mettre à genoux devant la télé, mains derrière la tête, et elle me passe des vidéos érotiques, avec la clé bien en évidence sur le socle de la télé. Elle peut me laisser en position des heures, c’est terrible.
Je me suis appuyé la tête contre la porte de l’armoire le temps d’encaisser le choc. Elle ne laisse rien au hasard, si elle avait décidé de me faire souffrir je devais l’accepter.
Je suis retourné dans le salon, elle m’y attendait, elle avait d’ailleurs commencé à se déshabiller. Elle était désormais en shorty, un gris avec une bande blanche en haut, qui lui modelait les fesses les rendant très désirable. J’ai essayé de me reprendre, ce n’était pas ses fesses qui allaient se faire prendre mais les miennes. Je lui ai donné le strap-on, elle l’a mis. Qu’est-ce qu’elle était belle comme ça, elle avait une allure fière, cet air déterminé qui me faisait fondre. J’ai essayé de dire quelque chose.
— On ne va pas dans la chambre ?
Elle s’est approché de moi, j’ai eu des frissons.
— Un problème avec mes décisions ?
— Non, non pardon.
Il y a des moments comme ça où je ferais mieux de me faire tout petit, si je cherche la cravache je ne dois pas être étonné de la trouver.
Elle a serré les sangles, je dois dire qu’il y avait un côté ridicule à voir ce gros truc pendouiller entre ses jambes, ce n’était pas vraiment un symbole de virilité.
— Qu’est-ce que tu en penses chaton ? Ça te plait.
J’ai souri nerveusement.
— C’est gros.
— C’est bien les garçons ça. Toujours à vouloir comparer la taille de leur engin. C’est celui qui a la plus grosse qui commande c’est ça ?
J’étais embarrassé.
— Je crois.
— Tu veux qu’on joue à qui à la plus grosse ? Viens à côté de moi pour voir.
— C’est pas la peine c’est toi qui gagnes.
Je n’avais vraiment pas envie de jouer au jeu de la comparaison.
— Pas envie de jouer ? Tu sais que tu vas perdre alors tu ne préfères même pas tenter ? Tu veux me priver du plaisir de gagner à une compétition ? Pas très moral comme comportement tu ne trouves pas ?
Encore une fois je venais de me mettre dans une position délicate. Je me suis approché d’elle pour essayer de rattraper le coup, en apparence ça ne suffisait pas.
— Si tu veux faire la gueule je vais te l’arranger sévère.
Elle a levé la main.
— Tu en veux une autre ?
Je mourrais d’envie de lui dire « oui », je n’ai pas trouvé le courage de faire face à mes désirs. C’était une position prudente, si je lui montrais que j’étais capable de lui résister elle aurait sorti l’artillerie lourde pour me mater. Elle aurait pu me remettre à ma place en me sodomisant bien plus fort. J’ai abandonné depuis longtemps l’idée de la manipuler et d’obtenir le résultat escompté, elle s’arrange toujours pour que je regrette mes provocations. Je n’ai aucune certitude sur les conséquences d’une bêtise volontaire.
— Parce que si tu ne veux pas honorer ton devoir conjugal ça va mal se passer !
Elle s’amuse beaucoup à invoquer le devoir conjugal que j’en envers elle, pendant longtemps c’est un argument qui a été utilisé contre les femmes pour justifier des viols dans le couple. Elle joue dessus pour m’imposer ce qui lui fait plaisir. En quelque sorte « je prends » pour les erreurs des générations précédentes. Je suis un homme je suis complice de toutes les erreurs faites par les autres hommes. Elle ne le pense pas vraiment, c’est un argument du jeu de rôle.
J’ai mis ma queue encagée à côté de « la sienne », elle l’a prise pour les mettre l’une sur l’autre pour comparer.
— Effectivement chaton, aucune comparaison possible entre ton jouet et une vraie queue. Ne t’en fais pas, même avec tes handicaps je t’aime bien.
Elle sait que je suis facilement vexé sur les attaques sur le physique et ne s’en prive pas. Certains font de la méditation pour apprendre à laisser couler les problèmes moi j’ai ma propre méthode d’entrainement. Candice est énervante mais c’est une dominante, si elle ne l’était pas elle ne ferait pas bien son boulot.
— Je t’aime aussi chérie.
— Allonges-toi.
— Par terre ?
Je me suis ramassé une gifle, elle m’a pointé du doigt.
— Celle-là tu ne l’as pas volé !
— Pardon chérie.
À me faire reprendre toutes les 5 minutes j’allais passer une semaine de camp de discipline particulièrement dure il fallait que je me calme. Je me suis mis sur le dos, elle a mis une couverture repliée pour me surélever les fesses.
— Ramènes tes jambes contre ton ventre.
J’étais comme un chien quand il se soumet, sur le dos les membres repliés. Pire encore je lui offrais mes fesses et je savais qu’elle allait me travailler comme il fallait.
Elle a commencé à s’amuser avec ma cage, me stimulant les bourses.
— Tu aimerais qu’elle soit libre pas vrai ?
— Ce que je veux n’a aucune importance.
— Ça fait combien de temps qu’elle est en cage ?
— 2 semaines merci.
Elle a gloussé.
— C’est long ?
Question piège, si je répondais « oui » elle en remettrait une couche pour avoir critiqué sa décision, si je répondais « non » elle rajouterait des jours bonus pour m’apprendre le respect.
— C’est ton choix il ne peut être que parfait.
Toujours être poli avec elle qui détient la clé, c’est une leçon que vous apprenez très vite. Elle a tourmenté ma queue pendant plusieurs minutes avant de se lasser.
— Bien, il est temps d’implanter ce monstre en toi. Prêt ?
— Je ne sais pas.
— Je crois que nous allons vite le savoir.
J’ai senti du lubrifiant couler entre mes fesses, c’était froid et en même temps c’était excitant, il stimulait des zones sensibles. Elle en a mis partout, elle devait vouloir que je me sente « sale » après.
— Tu vas être un gentil garçon tu ne vas pas me décevoir ?
— Non.
— Tu la veux ?
— Oui.
— Tu peux faire mieux ! Tu la veux vraiment ?
— Oui je la veux vraiment.
— Tu veux quoi ?
— Me faire défoncer le cul.
— Pourquoi ?
— C’est mon utilité.
— Parce que ?
J’ai pris une inspiration.
— Je ne suis qu’une pétasse bonne qu’à ça.
J’étais très classique avant de la connaitre, elle m’a fait découvrir que j’adorais être vulgaire pendant l’acte. Je trouve que cela libère un côté primitif de ma personnalité, presque bestial. Elle a eu du mal à m’y faire jouer, que je trouve le courage de dépasser cette honte à employer certains mots pour me décrire. Comme elle dit « il n’y a aucune timidité que la douleur ne peut guérir ».
J’ai senti la pression sur les bords, voilà j’y étais, le moment où je me faisais sodomiser pour la première fois. J’ai été surpris de la facilité avec laquelle le strap-on a glissé en moi, je le sentais progresser sans résistance, je n’étais rien face à lui, il prenait possession du terrain sans que rien ne l’en empêche. Ce n’était pas la même sensation qu’avec l’eau, elle avait été présente mais s’adaptait à mes organes, là c’était à moi de me plier à la forme du gode.
Elle a commencé à faire des aller-retours comme un piston, c’était loin d’être désagréable. Je la voyais au-dessus de moi dans son plus beau rôle, celle qui dirige pendant que j’étais en position foetale, totalement passif. C’est une sensation étrange que de ne pas voir la pénétration, je la sentais simplement, je ne pouvais que l’imaginer. Je ne conduisais pas je n’avais pas besoin de voir la route.
J’avais envie de fermer les yeux et de savourer mais ma chère et tendre ne l’entendait pas de cette oreille. J’allais devoir me lâcher et m’approcher de l’orgasme pour connaitre la frustration de l’interruption.
— Dis que tu aimes ça salope !
— J’aime ça ! J’aime me faire exploser le cul.
— Sur le sol comme une moins que rien. Tu n’es bonne qu’à ça.
— Oui.
— Tu aimes tellement ça que si je ne te tenais pas en laisse tu serais sur le trottoir à t’offrir au premier venu.
— Oui.
— Oui quoi ?
— Si j’étais pas tenu en laisse je ferais le trottoir comme une salope pour me faire défoncer.
— Bien. C’est ma petite salope rien qu’à moi.
— Je suis ta salope.
J’étais en transe, stimulé de partout, je ne savais plus où donner de la tête. Elle en intensifiait le mouvement en me parlant de plus en plus crument. J’avais l’espoir absurde qu’elle allait me laisser à avoir un orgasme. Il s’approchait. Après des semaines d’abstinence il allait avoir un goût de libération. Dans ma cage mon gland était hypersensible, si j’avais pu ne serait-ce que l’effleurer l’orgasme serait parti instantanément.
Vous devinez la suite, elle m’a interrompu. La frustration est une torture inimaginable j’en pleure à chaque fois.
Elle s’est relevé, l’air satisfaite, laissant tomber le strap-on sur le sol.
Je tremblais de tout mon corps, j’avais un gout d’adrénaline dans la bouche. Je n’avais pas eu d’orgasme et pourtant j’avais envie de recommencer le plus tôt possible, c’était un moment tellement intense, violent, bestial. Je ne sais pas à quel point elle pourra me pousser de plus en plus bas dans l’avilissement et j’ai hâte de découvrir qu’elle sera sa prochaine idée.
Elle m’a laissé en plan, elle savait qu’il fallait que je reste immobile pour redescendre. Elle voulait me laisser souffrir en voyant s’éloigner ma satisfaction sexuelle. Que je sente lentement le plaisir disparaître sans avoir connu son climax.
Dans ces moments je la déteste, c’est injuste puisqu’elle me fait ce qui a été convenu, c’est même l’inverse, si elle m’avait laissé avoir un orgasme je lui en aurais voulu. Je serais redescendu en tension sexuelle et ça je ne le veux pas. Si je cède je me sens vide après, j’ai atteint ma cible il n’y a plus de challenge. Je déteste les moments post-orgasme je préfère nettement me faire arrêter avant.
Elle est venue près de ma tête, me mettant un de ses pieds sur le visage.
— Lèche !
Je ne me suis pas fait prier pour obéir, il fallait que je la remercie d’une façon ou d’une autre. J’avais eu droit au strap-on, ce n’est pas comme un feeldoe (un double gode dont une des branches et dans le vagin de la dominante), elle n’avait pas eu d’orgasme elle non plus. Je ne pense pas, je n’en sais rien en fait.
Je me sentais bizarrement, comme s’il y avait un manque, je n’étais plus le même, je ne la regardais plus pareil, j’étais aux petits soins. Elle avait décuplé en force et en prestance, je n’avais plus de secret pour elle, elle m’avait possédé au-delà de tout ce que j’avais connu. Je ne savais pas que se faire pénétrer déclenchait une sorte de réaction d’attachement et de soumission à l’autre.
Je suis allé prendre une douche pour nettoyer le sperme et le lubrifiant que j’avais sur moi, j’ai essayé de me stimuler le gland avec le jet de la douche mais ma tentative a été vaine, ces cages sont décidément bien étudiées. Tant mieux, je n’aurais pas fait le malin à devoir lui avouer une bêtise de plus. Heureusement que j’ai une cage pour m’empêcher de craquer.
J’ai ensuite dû nettoyer le salon, nos ébats avaient sali le sol et c’était à moi de rectifier la situation.
Lorsque nous sommes allés nous coucher j’avais encore le cul sensible, je me suis blotti contre elle, cherchant sa protection. J’ai passé une très bonne nuit.
Le lendemain matin j’avais repris confiance en moi, il m’avait fallu du temps pour encaisser cette nouvelle expérience. Je lui ai confié que je trouvais qu’il n’y avait rien de plus émasculant que de se faire sodomiser au strap-on. Elle a manqué de s’étouffer avec son café. Je l’ai regardé inquiet, attendant qu’elle me dise ce qu’il y avait de pire. Elle s’est contenté de sourire en me disant.
— On verra ça ce soir chaton.
J’ai passé la journée à essayer de trouver un indice sur ce qui pouvait bien m’attendre ce soir-là…

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La suite ici

Le témoignage de Damien : mari soumis s02e04 humiliation et strapon

Hello 🙂
Et mince j’ai récidivé ! J’ai oublié de vous mettre un post ce week-end, j’étais pourtant sûre de l’avoir fait :’(

Il y a un cliffhanger à la fin je voulais que vous passiez plusieurs jours à imaginer ce qu’il allait pouvoir se passer. Bon, effet raté vous aurez les deux posts assez proche. Je me suis fait un post-it il sera mis en ligne jeudi après-midi !

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Vous pourriez penser que ce sont toutes les punitions que je peux recevoir qui sont le pire aspect de ma vie de mari soumis, il n’en est rien, ce que je crains par-dessus tout ce sont les moments où elle ne fait rien, ou pire quand elle n’est même pas là. Vouloir une vie qui sort de l’ordinaire a comme côté négatif que le reste devient banal, morne et sans relief. Je suis devenu accro aux sensations fortes.
Pendant toute la journée je n’ai pas pu tenir en place, j’avais la tête ailleurs. Je savais qu’en rentrant le soir j’aurais droit à des jeux humiliants comment aurais-je pu me concentrer sur un boulot administratif ?
Sur moi le temps est un instrument de torture efficace, que ce soit l’attente avant une libération ou l’attente avant une séance planifiée. Elle a vite compris que j’étais impulsif et que j’avais du mal à me contrôler donc prend un malin plaisir à ralentir le rythme dès qu’elle le peut. Le moins que je puisse dire c’est qu’elle m’a appris la patience, avant elle j’avais souvent un comportement irréfléchi maintenant je marche au pas, je ne me précipite plus, madame n’aime pas les choses bâclées et quand madame veut …
C’est une sensation étrange que de savoir qu’en rentrant il allait se passer quelque chose d’humiliant sans avoir connaissance des détails, elle m’en avait dit si peu que je ne pouvais qu’essayer de deviner ce qu’elle avait bien pu imaginer. Je me rassurais en pensant que si elle avait remis cette annonce à plus tard c’était peut-être qu’elle voulait du temps pour y réfléchir et qu’elle n’avait rien en tête. Etait-elle en train de me jouer un bluff ? Quelque chose de plus humiliant que de me faire sodomiser au strapon ? J’avais beau chercher rien ne me venait à l’esprit.
J’ai hésité à lui envoyer un sms pendant la journée pour lui dire que je l’aimais, j’aurais aussi pu lui ramener un cadeau le soir. Ce sont des choses que je fais fréquemment pour lui montrer mon affection et lui prouver que jour après jour je continue de vouloir la séduire. Elle m’a bien fait comprendre que rien ne serait jamais acquis avec elle et que si j’arrêtais, ne serais-ce qu’un instant, de la cajoler comme au premier jour elle me claquerait la porte au nez. En temps normal me montrer amoureux ne me dérange pas, ne me dérange plus je devrais dire, au début ma fierté en prenait un coup de lui envoyer régulièrement des « je t’aime », je m’y suis fait. Ce n’est pas naturel pour moi de jouer les émotionnels mais ce n’est pas comme si j’avais le choix.
Ce qui m’a fait hésiter c’est que nous savions tous les deux que le soir j’allais prendre cher et que cela aurait pu être interprété comme une tentative de corruption assez évidente. Elle n’a rien contre le fait que je m’écrase devant elle, bien au contraire, par contre si je sous-entends qu’il y a une contrepartie attendue, qu’elle devrait m’être redevable d’une quelconque façon cela tournerait au drame. Si je lui ramenais un cadeau et que j’essayais de l’utiliser pour faire sauter une punition en retour je vois déjà la scène : double punition au minimum. Elle ne rigole pas avec les tentatives de manipulation, de dissimulation ou de mensonge. Tant mieux ça me dissuade d’y recourir.
Je la respecte tout autant que je suis intimidé par ses réactions. C’est un moyen d’éducation après tout, si j’ai peur d’aller lui dire que j’ai fait une bêtise le mieux c’est encore de ne pas en faire.
J’ai craqué, je lui ai envoyé des mots doux, c’était m’aplatir devant son autorité comme elle l’aime, tant pis si elle l’interprétait mal au moins j’aurais essayé. Le week-end s’annonçait mémorable il était sage d’essayer de la mettre dans de bonnes dispositions. En lui montrant mes sentiments je révélais le pouvoir qu’elle avait sur moi ce qui était une marque de faiblesse, c’est le comportement qu’elle attend de moi en tout instant, que je sois humble sans chercher à prétende être ce que je ne suis pas. Ce n’était que la vérité d’ailleurs, elle est indépendante et forte alors que je ne suis qu’un soumis, sans elle je serais perdu et l’inverse n’est pas vrai.
Je suis rentré à l’appartement avant elle, je n’osais pas faire un bruit comme si j’avais pénétré dans le repaire d’un monstre endormi, ne surtout pas faire de bêtise pour ne pas aggraver mon cas était le mot d’ordre. Même sans supervision je comptais me tenir à carreau, j’avais une irrépressible envie d’être sage, comme si elle pouvait me voir telle une déesse omnisciente, c’est un peu le cas, elle a un don pour savoir lorsque je me suis rendu coupable d’un mauvais agissement, je préférais ne pas prendre de risques.
Je me suis mis à nu, c’est la règle en l’absence de permission spéciale. Dans une relation « classique » le corps de la femme est le terrain de jeu principal, dans notre relation c’est le mien qui est exposé. De toute façon j’ai déjà essayé de râler sur ce point et j’ai retenu la leçon, j’ai forcément tort de penser différemment d’elle, cela ne me cause que des ennuis.
Le temps défilait sur l’horloge, mon impatience était à son paroxysme. Pour me calmer les nerfs je faisais du ménage, quelques corvées diverses pour m’occuper l’esprit, tout devait être parfait quand elle rentrerait, surtout en ce début de week-end je ne devais pas me la mettre à dos.
J’avais le coeur qui battait fort dans mon torse, des bouffées de chaleur au visage. J’avais une envie folle de me masturber pour soulager mon stress. Satanée cage de chasteté !
J’ai essayé de me reprendre, ce n’était pas sain de critiquer ce qui m’était imposé, je ne dois pas en prendre l’habitude de contester les décisions de Candice. La cage était très bien à sa place je n’avais rien à redire. Ce n’était pas la voix de la raison qui me parlait, juste une envie de plaisir non mérité.
La plupart du temps ma prison reste supportable si je reste éloigné des stimulations, je ne la sens pas. Le véritable supplice a lieu lorsque j’ai une poussée de désir et qu’il se retrouve contenu. Etre privé de plaisir n’est pas si facile à vivre. C’est comme une démangeaison entre les jambes que je ne peux pas soulager. Plus j’y pensais plus c’était dur. J’avais les mains moites comme la première fois, je connaissais l’importance qu’il y avait à bien se comporter. C’était comme au premier rendez-vous si vous faites une erreur vous pouvez vous brosser pour finir au lit dans un avenir proche. Après cette phase on peut habituellement devenir paresseux mais pas au premier contact. Elle faisait en sorte que nous restions bloqué à ce stade. La seule qui pouvait me soulager c’était ma princesse, et uniquement si elle était de bonne humeur. A moi de faire en sorte que ce soit le cas.
Elle a fini par arriver, elle est entrée pleine d’assurance, fidèle à elle-même, telle une petite princesse capricieuse et hautaine en terrain conquis. Elle portait un ensemble jupe/veste très sérieux, elle m’a fait penser à l’arrogance des golden boys de Wall Street. Je me suis approché d’elle, elle a laissé tomber son manteau avec un certain dédain, rapidement son sac a suivi le même chemin. Je me suis précipité à ses pieds pour les ramasser, j’avais la tête à côté de ses jambes, j’ai essayé en vain de ne pas fantasmer dessus. Ses collants lui galbaient parfaitement les cuisses me donnant envie de les toucher, le contact aurait été si doux. J’avais encore plus envie de remonter du regard les courbes de ses jambes pour jeter un coup d’oeil sous sa jupe, j’étais en position pour le faire discrètement. Je savais pourtant que c’était une mauvaise idée, ce n’était pas le moment d’être audacieux. La privation de plaisir n’est pas que dû à la cage elle est en grande partie dans la tête. C’est une interdiction à respecter, j’aurais pu si facilement regarder sous sa jupe mais qu’est-ce que je me serais ramassé en cas de prise en flagrant délit.
Elle m’a pris de haut.
— Il parait que tu doutes de ma gentillesse.
— Non chérie je sais que tu es parfaite. Je ne peux que t’admirer.
— Alors pourquoi me sous-estimes-tu ? Pourquoi penses-tu que je te soumets déjà aux pires pratiques ? Pourquoi tu penses que je ne peux pas te ridiculiser davantage ?
J’avais préparé ma réplique toute la journée, je me doutais qu’elle m’attaquerait sous cet angle.
— Je me suis mal exprimé ce matin, je ne voulais pas dire que tu ne pouvais pas faire pire mais que je n’avais jamais connu pire.
J’étais très fier de mon explication puis j’ai réalisé que si je la mettais dans une impasse. J’allais le sentir passer si je la bloquais. J’ai essayé de me rattraper.
— Mais tu as raison chérie j’ai dépassé mes prérogatives, je ne devrais jamais te sous-estimer.
Elle me jaugeait du regard, dans quelle situation je m’étais encore embarqué ? Il faut que j’arrête d’essayer de vouloir être plus malin qu’elle.
— De toute façon j’ai encore beaucoup à expérimenter et ça ne pourra que me faire du bien quoi que tu décides.
Elle s’est mise à sourire, mon rétro-pédalage rapide devait l’amuser. Je devais avoir l’air ridicule à démonter tout seul mon propre argumentaire, elle allait gagner la discussion sans avoir sorti un seul argument. Si ce n’est pas de l’autorité je ne sais pas ce que c’est ! À y repenser j’ai été pitoyable, je craignais tellement la correction.
— Si ce n’était qu’une erreur de formulation tu vas pouvoir me confirmer que tu sais que je peux t’humilier davantage si l’envie me prend ?
— Oui chérie je n’en doute pas une seule seconde.
— Tu vas donc pouvoir me donner un exemple pour me prouver que tu y as réfléchi longuement et que ce ne sont pas que des mots en l’air pour échapper aux conséquences de tes actes.
Elle me connait bien, elle sait où taper pour me mettre en défaut, je n’ai pas une imagination débordante surtout en situation de stress, c’est bien pour ça que je suis son soumis, je ne suis pas stupide je sais reconnaitre quand une personne est plus douée que moi dans un domaine.
— C’est bien les hommes, vous faites les malins entre inférieurs mais lorsque vous faites face au vrai sexe fort il n’y a plus personne.
Sa réplique était un test, elle devait hésiter sur ce que je voulais. En lui montrant de la résistance j’avais manqué de l’induire en erreur, elle avait pu légitimement penser que j’avais envie d’une soirée de corrections sévères, si je m’écrasais complètement elle en resterait à son plan de départ. Je connaissais la bonne réponse et pourtant j’avais envie de glisser de l’autre côté, il me suffisait d’une phrase et je la mettais en colère, c’était si tentant. Il me fallait de la violence pour contenir cette frustration dévorante, la douleur était un palliatif acceptable pour me calmer. Je me suis ressaisi, je ne devais pas laisser mes envies diriger ma vie comme je l’ai longtemps fait.
Je suis parfois très bête, quand ma queue a envie d’un orgasme, et c’est compréhensible après des semaines sans en avoir connu, elle m’incite à faire des bêtises qui ne feraient que rallonger mon agonie. C’est l’inverse de ce qu’il serait intelligent de faire ! La preuve que je ne dois pas la laisser décider à ma place.
Avant de faire le pas de trop j’ai répondu.
— Oui chérie.
J’avais une partie de moi qui voulait arrêter le jeu, me rappelant qu’il allait mal se finir pour moi. Il aurait été si simple d’aller me caler dans le canapé pour m’abrutir devant de la télé-réalité ou des jeux vidéos insipides. Je ne suis pas comme ça, je veux le mieux pour moi et le mieux c’est la satisfaction d’avoir passé une épreuve difficile sans flancher.
L’autre raison qui m’empêchait de fuir était qu’elle avait l’air si heureuse, me torturer est un de ses petits plaisirs et je n’avais pas le cœur de l’en priver. Elle allait me punir mais n’était pas en colère, elle jouait un rôle et je n’avais pas la moindre idée du scénario. Elle dominait la situation et je n’étais qu’un insecte qu’elle pouvait écraser d’une pichenette, tout ce qu’elle aime. Je n’étais pas en reste cependant, les femmes sadiques sont tellement belles.
Parfois elle rentre le soir elle fatiguée, le regard dans le vide, comme pour tout le monde j’imagine, la vie peut être épuisante. Lorsque nous nous apprêtons à jouer elle a ce scintillement dans les yeux, elle semble revivre. Je ne peux pas la décevoir, si ça signifie faire des sacrifices je les ferais, pour elle je peux le faire, je peux tout faire.
Elle est passée dans le salon, je l’ai suivi. Elle s’est installé dans le canapé, prenant ses aises, elle a tendu les jambes en faisant basculer ses chaussures pour libérer ses talons. Le signal était clair elle voulait que je vienne lui retirer ses escarpins et lui faire un massage des pieds. J’ai obéi puis je suis allé chercher le matériel nécessaire dans la salle de bain. Après une dure journée elle mérite bien un bain de pieds pour qu’elle puisse se détendre, c’est le moins que je puisse faire pour la soulager.
C’est agréable de prendre soin d’elle, je me sens utile, j’ai passé beaucoup de temps à perfectionner ma technique de massage pour la satisfaire au plus haut point. Ce n’est pas que de l’altruisme j’y ai aussi intérêt, si je fais bien mon travail elle m’autorise parfois à y prendre un peu de plaisir en me donnant la permission d’embrasser ses orteils à la fin.
Ce jour là je n’avais été des plus sages je savais déjà que ce privilège me serait refusé, ce n’est pas une critique, je respecte ses décisions, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même si je suis puni. J’ai été averti des règles et de leurs conséquences.
Je lui ai demandé comment avait été sa journée, nous avons discuté un peu pendant que je m’activais. Ne pas avoir de récompense en vue n’était pas une excuse pour mal faire, je ne joue pas au con avec elle, jamais.
Dans ces moments-là la cage de chasteté est un vrai défi, j’ai envie de plein de chose mais je dois rester concentrer et être « professionnel », j’ai bien trop à perdre. Il serait si simple de « prendre » ce qui me fait envie. Je dois empêcher mon esprit de divaguer pour ne pas faire une bêtise qui me couterait très cher.
Une fois fini elle a inspecté le travail, à fait quelques mouvements des chevilles pour tester leur légèreté. Elle a soupiré, détendue. Je venais de gagner des points.
— Je vois que tu recommences à te concentrer sur tes missions. C’est la proximité d’une correction qui te motive de cette façon ?
J’ai été un peu vexé par sa remarque, elle avait certes raison, j’avais peur d’être puni donc je me dépassais, il n’y avait qu’une leçon à en tirer : toujours me traiter durement. J’aurais aimé être aussi concentré par moi-même malheureusement je ne fonctionne pas comme ça, si je n’ai pas un bâton derrière moi je fais le con.
— Tu n’oses plus rien dire ? C’est bien tu sais où est ta place. Tu as trop pris tes aises dernièrement et un week-end ne sera pas de trop pour te rappeler les règles qui s’appliquent ici. Tu es sur mon territoire, tu respectes mes interdictions et mes permissions. Si tu veux rester dans mon royaume il faut t’acquitter de contreparties, payer tes impôts.
Encore vexé par la vérité qu’elle avait dire juste avant j’ai répondu insolemment.
— J’ai fait mes corvées.
Elle m’a repris.
— Tu as mal fait tes corvées ! Tu as donc une dette envers moi. Et ce n’est pas la première fois ! Comme tu as bâclé régulièrement ton travail tu as cumulé des dettes et je suis obligé de te coller un redressement.
Elle exagérait, je n’étais pas si mauvais que ça, je ne dis pas parfait, je reconnais que je fais des erreurs mais globalement je m’en tire bien de mon point de vue.
Néanmoins je n’allais pas être bête au point de la contredire, j’avais plutôt envie de faire un jeu de mot, j’ai hésité, ce n’était pas forcément le moment même si elle semblait de bonne humeur.
— J’ai été un bon chien je ne pourrais pas bénéficier d’une niche fiscale pour réduire ma dette ?
Elle a rigolé. Elle m’a pris le visage entre ses mains avant de m’embrasser sur le front.
— Qu’est-ce que t’es con quand tu t’y mets tu sais ? Tu vas prendre cher tu n’as pas idée.
Dans un mauvais réflexe j’ai laissé échapper les arguments pour me défendre que j’avais préparé. Je m’étais pourtant mis d’accord avec moi-même qu’il n’était pas intelligent de les sortir. J’allais donner l’impression de rejeter ma culpabilité.
— Mais je t’assure ce n’était pas mon intention de ne pas m’acquitter de ma part du marché, je n’ai aucun intérêt à faire ça.
J’ai immédiatement regretté mon acte. Elle a répondu froidement.
— Je confirme tu n’en as aucun intérêt.
Son ton avait été plus sec, signe que je devais faire attention à ma prochaine phrase. J’ai pris la voix la plus douce que je pouvais.
— Comment je peux me rattraper ? En étant puni ?
— La punition sera pour plus tard, pour l’instant nous allons simplement équilibrer les comptes ce qui signifie payer des intérêts de retard.
— Davantage de corvées ?
— Non tu es déjà au maximum, je pensais à une autre monnaie d’échange, la monnaie de référence dans mon royaume. Tu vois ce que je veux dire.
Je me répétais intérieurement « pas des jours de cage supplémentaires, pitié », rien ne pouvait être pire. J’ai rapidement rectifié, ça pouvait être pire, ça pouvait être des semaines. Je ne pouvais bien évidemment pas le dire à haute voix de peur de lui donner de mauvaises idées.
— Ce qui a de la valeur a mes yeux, ce que je ne peux pas collecter facilement, tu vois ce dont je veux parler …. l’humiliation.
Bien évidemment ! Ce qu’elle peut avoir auprès de moi et pas des autres ! Moi je me laisse humilier, ce qu’elle aime par-dessous tout. C’était logique, j’aurais dû penser à cet enchainement. Pendant un instant j’ai pensé à utiliser cette monnaie d’échange à mon avantage. J’aurais pu « faire la grève » de la soumission pour négocier un meilleur contrat.
Je me suis rappelé qu’en cas de bras de fer elle avait des moyens de rétorsion plutôt sévères, surtout qu’elle a en parallèle d’autres soumis. Elle n’est pas du genre à dépendre que d’une seule source de satisfaction.
Si je faisais une grève elle me laisserait faire jusqu’à ce que je vienne ramper à ses pieds pour la supplier d’accepter un contrat encore pire pour moi que le précédent.
Je suis fonctionnaire, pour moi une grève c’est au pire un statu quo et au mieux une avancée. Ça ne marche pas comme ça avec elle, si je veux une négociation elle négociera vraiment. Si je remets en cause l’équité de mon traitement elle m’apprendra qu’il n’était finalement pas si désavantageux en le durcissant.
Lorsque l’on est soumis il ne faut pas se montrer trop gourmand et rester à sa place.
De son côté elle semblait pleine de vie à l’idée de ce qu’il allait m’arriver, un comportement bien sadique comme elle les aime. C’est agréable de la voir aussi joyeuse. Elle ne pouvait dissimuler qu’elle appréciait ce qu’elle m’annonçait.
— Tu as osé penser que je ne pouvais pas de traiter d’une manière plus humiliante je vais te prouver que c’est possible.
Savoir qu’elle allait laisser libre cours à son imagination me faisait peur, ce n’est pas facile de se laisser humilier, au début je pense toujours que je vais résister mais elle finit toujours par m’atteindre. Elle tourne lentement le couteau dans la plaie pendant que j’essaye de rester stoïque. Je sais que si je résiste je ne ferais que rallonger le supplice et pourtant j’essaye à chaque fois.
Elle m’a regardé avec une lueur espiègle au fond des yeux.
— Va chercher le strapon, le plus gros qu’il y a dans le placard.
Elle m’a tendu la clé de la serrure de son bureau. J’étais presque déçu de l’annonce. Si c’était juste passer à un strapon plus gros j’allais pouvoir le supporter, je n’aime pas la sodomie mais j’y étais habitué. Sans vouloir jouer les blasés c’était devenu une pratique de routine. C’est souvent comme ça lorsque l’on attend quelque chose pendant longtemps, on imagine quelque chose de mieux. Je ne devrais pas m’en plaindre il y a plein de soumis désoeuvrés je fais partie des chanceux.
Je suis donc allé le chercher. En le prenant en main j’ai eu une seconde pensée, à vrai dire il était gros, vraiment gros. En revenant je le lui ai tendu. Elle a rigolé,
— Ce n’est pas pour moi, c’est pour toi. Mets-le. Ce soir j’ai envie de me faire prendre par un homme bien membré. Reconnais que ton petit truc n’a jamais été vraiment à la hauteur.
Elle a mis ses doigts sur ma cage pour prendre les mesures, elle a comparé avec la largeur du strapon. Elle a hoché la tête, convaincu par sa démonstration.
— C’est bien ce que je pensais, rien à voir.
Elle était morte de rire, j’étais plus hésitant. Où voulait-elle en venir ? Je ne voyais pas venir l’iceberg.
J’ai enfilé le harnais, ma cage était désormais dissimulé par le ce mastodonte. Elle avait raison il n’y avait aucun rapport de taille. Je n’avais pas à avoir honte c’était un jouet artificiel, ça serait comme dire que je ne suis pas à la hauteur d’un mannequin photoshopé.
Elle m’a tiré de mes pensées en me sautant au cou, elle prenait le rôle d’une ado surexcitée prenant une voix plus aiguë qu’à l’accoutumé.
— Je comptais attendre jusqu’à ce soir pour profiter de ce jouet mais là j’ai vraiment trop envie. Tu vas me faire grimper aux rideaux pas vrai ?
J’ai répondu nonchalamment.
— Oui, oui.
— Eh ! Joue le jeu ! Soit un homme pour fois, ça changera.
Elle commençait à m’attaquer sur la « qualité » de ma virilité, je pressentais que ce n’était que le début. C’était désagréable bien sûr mais pas insurmontable. D’accord, elle allait forcer à la satisfaire sans y prendre du plaisir ce n’était pas le pied pour moi mais ce n’était pas l’enfer non plus. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait je savais qu’elle simulerait, elle n’arriverait pas à m’atteindre. Pauvre fou que j’étais de penser qu’elle n’avait que cette carte en main, parfois ça me rassure de me mentir.

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